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  Personne ne peut vous révéler plus

que ce qui repose déjà dans l’aube de vos connaissances.

 

Khalil Gibran

 

 

 

 

L’ère de la connaissance   

par Richard Doyle

Les astrologues sont souvent irrités par le fait que de nombreux scientifiques abordent l’astronomie sans même envisager un lien avec l’astrologie. Et pourtant réciproquement de nombreuses personnes abordent l’étude de l’astrologie sans aucune connaissance de notre environnement céleste, alors qu’ils se lancent directement dans la lecture d’un thème astrologique en cherchant à comprendre les différentes facettes de la psyché humaine, alors que celles du Logos Solaire[1], ou de la psyché cosmique leur sont totalement inconnues.

 

Pourtant, il serait normal de penser que la science de l’astronomie, qui à la base est d’essence saturnienne, alimente celle de l’astrologie[2] qui est d’essence uranienne et que l’amalgamation du savoir de ces deux sciences, ce qui constitue l’essence chironienne[3],  est guidée par un seul et même objectif, soit de nous permettre de rétablir le contact avec la partie divine[4] qui est présente en chacun d’entre nous.

 

Je vous présente brièvement certains principes qui ont su guider mes réflexions et qui sont le reflet de cet amalgame constituant le savoir chironnien.

 

 

[1] Chaque Système Solaire est la manifestation de l'énergie et de la vie d'une grande Existence Cosmique, que nous appelons, faute d'un meilleur terme, un Logos Solaire.  

[2] Si on examine la sémantique des mots ASTRONOMIE et ASTROLOGIE, astro, signifie astre - constellation, et -nom(i) du grec nemein, signifie « diriger, administrer » et log-(ie) du grec logos signifie « parole discours ». Ainsi, l’Astronomie signifie « gérer les astres » et l’Astrologie signifie « parler des astres », ou pourrions-nous dire « le discours des astres ».

[3] Chiron est reconnu pour sa connaissance des corps céleste, et il utilisait ses connaissances de l’astrologie pour déterminer le potentiel de chacun de ces disciples. Voir la page "Au pays des Centaures - Chiron"

[4] Notre partie divine est symbolisée par la composante de forme humaine des Centaures et associée au signe du Verseau.

 

Les principes du savoir chironien

1er : Les choses sont là

2e : Je perçois, donc je suis conscient

3e : La volonté d'illuminer

4e : La révélation

5e : La matérialisation ou l'apport de l'astronomie

6e : La structure héliocosmique

7e : L'interaction universelle

8e : Ce qui est en haut est comme ce qui est en nous

L'Être humain résume en lui tout ce qui existe


1er principe

Les choses sont là

 

Le premier est inspiré de la culture amérindienne qui affirme très simplement que 

« Les choses n'attendent pas qu'on y croie pour exister, elles existent, simplement, attendant patiemment qu'on les découvre »

Cette petite réflexion, qui à première vue semble très banale et tout à fait naturelle, est pourtant porteuse d’une très grande sagesse qui nous permet de comprendre le processus évolutif de l’Humanité.

Il est difficile de retracer l’origine de l’étude des astres qui semble aussi vieille que l’humanité. Cependant, il apparaîtrait normal pour un esprit scientifique cartésien de penser que l’une des premières sciences exotériques physiques, l’astronomie, émana de l’observation des cieux et qu’en conséquence l’astrologie naquit de celle-ci.

Mais, l’approche spirituelle est tout autre. Car l’astrologie au sens pur du terme est une connaissance transmise à l’humanité par l’intermédiaire de la cohorte angélique. 

Elle est la science qui traite des énergies et des forces émanant de la volonté du divin qui conditionne et gouverne l’Univers, et cette connaissance nous est transmise afin d’accroître notre horizon de compréhension de la relation étroite qui existe au niveau du Plan divin entre les entités humaines, planétaires, solaires et cosmiques.

On peut donc affirmer que c’est à travers l’observation des cieux que l’Humanité tente de rétablir cette relation avec la réalité subtile, avec le cosmos, avec l’infini, avec le divin.

Ainsi, en tant qu’Être humain, depuis que nous avons posé nos regards sur l’Univers qui nous entoure, nous avons cherché à reconstruire ce que nos âmes ont pu contempler avec les yeux de l’esprit, mais qu’elles ont tout oublié en s’associant à un corps physique dense. Toutes nos « visions » basées sur une recherche raisonnée et une réflexion des causes de l’univers et des principes initiaux qui en sont à la source, nous permettent ainsi de matérialiser nos souvenirs de la formation, de l’organisation et de l’évolution matérielle de cet Univers que nous habitons[1].

Les premières « visions astronomiques » furent élaborées à partir des observations basées sur l’environnement céleste perceptible à l’œil nu, et les interprétations astrologiques exotériques qui en découlèrent, représentent les premières traces d’une connaissance immémoriale adaptée à l’environnement terrestre des âmes incarnées et en évolution.

Ainsi, au fil de ses « découvertes[2] », l’humanité améliore graduellement ses connaissances de l’Univers et au fur et à mesure que l'on reprend contact avec le cosmos, notre perception de l’emplacement du « centre unificateur de cet Univers » évolue constamment.

Ce qui vient graduellement corroborer les enseignements mystiques des anciens sur la composition hiérarchisée et intégrée d’un Univers formant un « TouT ».  

 

[1] C’est le principe platonicien du phénomène de la réminiscence qui stipule que toute connaissance vraie est uniquement un « rappel » à notre conscience d’Idées emmagasinées dans notre mémoire individuelle, soit notre subconscient, ou notre mémoire collective, la supraconscience. Voir la section  "Conscient ~ subconscient ~ supraconscient".

[2] Découvrir signifie : lever le voile sur quelque chose qui existe déjà.

 

 


 

2e principe

Je perçois, donc je suis conscient

 

Avec le recul du temps, on peut constater qu’il y a quatre cents ans à peine, la connaissance scientifique « exotérique » du système solaire était très restreinte, puisqu’elle se limitait à l’observation des objets visibles à l’œil nu.

Ainsi, on peut affirmer que les fondements de l’astrologie « pratique » ou « exotérique » sont basés de façon générale sur l’utilisation des astres perceptibles à l’œil nu, couvrant, à ces époques, tous les aspects de la réalité physique s’étant manifestée à la conscience de l’Être humain. Ces astres composent le Septénaire traditionnel : la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne, auxquels s’ajoutait l’étude de la voûte céleste supportant les étoiles fixes, ce qui constitue l’essence uranienne encore à découvrir à cette époque.

 

Mais, avec l’invention de la lunette astronomique, au début du XVIIe siècle, notre perception visuelle s’est trouvée amplifiée, nous DÉVOILANT ce que nous ne pouvions percevoir à l’œil nu. Depuis, notre perception du Logos Solaire et de son environnement galactique n’a cessé d'évoluer. Aujourd’hui, notre perception évolue à un rythme effarant alors que notre « œil » dispose de puissants télescopes terrestres et spatiaux capables de voir pour nous dans plusieurs longueurs d’onde de la lumière, et c’est sans compter sur les nombreuses sondes d’explorations spatiales qui nous permettent d’entrer directement en contact avec les corps célestes de toutes ces entités divines.

Crosby Ramsey Memorial Observatory Refractor - Télescope spatial Hubble - Mars Express

 

Toute cette instrumentation scientifique très sophistiquée nous a permis au fil du temps de prendre conscience qu’il existe une quantité infinie d’astres et d’éléments cosmiques qui nous étaient auparavant « imperceptibles » à l’œil nu, mais qui représentent les énergies que l’on est en mesure de percevoir lorsque nos « sens subtils » sont développés.

Ainsi, 

au fur et à mesure que l’on découvre de nouveaux éléments constituants la psyché solaire et cosmique, l’on devrait également découvrir de nouvelles facettes de la psyché humaine,

c’est ce qui constitue le 2e principe.

 

 

 


 

3e principe

La volonté d'illuminer

Mais pour que ces nouvelles facettes émergent de notre obscur subconscient, il est nécessaire qu’il y ait une forme d’illumination. Dans notre système planétaire, le Soleil est le seul objet céleste qui émet de la lumière « visible »[1]. Il est donc notre principale source d’illumination, autant physique que spirituel.

Mais si on se limite à l’aspect « matériel », la principale façon de détecter « scientifiquement » la présence d’un astre, c’est d’être en mesure de capter, par un moyen ou un autre, la lumière qui à l’origine émane du Soleil, mais qui nous est réfléchi par le corps matériel de cet astre.

Ce phénomène physique est le résultat d’une stimulation généré par une forme énergétique liée au signe du Lion, et donc en liens également avec le Soleil, et que les Maîtres appellent la VOLONTÉ-D’ILLUMINER[2].

 

 

C’est cette énergie qui nous pousse à vouloir 

accroître notre « connaissance », et donc, qui stimule notre besoin de repousser les limites de notre conscience

nous permettant éventuellement de réunifier consciemment toutes les dimensions de notre réalité[3]. Cette forme d’énergie est le moteur de l’expansion de notre conscience et constitue le 3e principe qui alimente le 4e, celui de la « révélation ».

 


[1] La lumière visible est la radiation électromagnétique qui varie de 400 (violet) à 800 (rouge) nanomètres.

[2] Voir la section "Le Soleil, la source de notre conscience".

[3] La réalité est ce qui comprend tout.


 

4e principe

La révélation

Depuis 1610, avec la découverte des quatre satelittes galiléens de Jupiter, on a la possibilité d’enregistrer dans les annales scientifiques la position sidérale d'un nouvel astre au moment de sa découverte.

Ce point nous indique l’emplacement de la première manifestation « consciente » de l’existence de cet astre au niveau de la conscience humaine, alors qu’il était là attendant patiemment qu’on le découvre. Ce point d’illumination et d’éveil marque, dans notre psyché collective et individuelle, la trace énergétique temporelle du dévoilement d’une partie de notre subconscient assujettie à l’expansion et l’évolution de notre état de conscience. C’est ce qu’on pourrait appeler une « révélation ».

Une révélation est le fait de « révéler », de faire connaître, de dévoiler, de divulguer ; c’est l’apport d’une « information » ou d’une connaissance qui apporte des éléments nouveaux et qui permet d’éclaircir une question obscure qui était jusqu’à ce jour dite ésotérique, donc « voilée ».

Ainsi, 

la « révélation » est le dévoilement à l’être humain de « vérités cachées ». Elle est la manifestation du divin par un « signe ».

C’est tout ce qui apparaît brusquement comme une connaissance nouvelle, l’apparition de nouveau paradigme, une prise de conscience, et une illumination marquant autant un Éveil scientifique que spirituel.

 

 

 

 

Le maître Djwal Khul décrit ainsi cette notion d’Éveil

« Une pensée est donnée, un symbole est décrit, une idée illustrée ; alors, les hommes méditent sur ces données, et que les intuitifs captent cette pensée, celle-ci devient une pensée-semence qui a un moment donné fructifiera sous forme d'une « révélation » capable de conduire la race des hommes plus près de son but. C'est la méthode employée pour toute forme de « révélation ».  

 

Alice A. Bailey, Astrologie Ésotérique, Association Lucis Trust, troisième édition, 1991, page 522.  

 

Voir le principe du Point de Révélation dans la section traitant de la microAstrologie


 

5e principe

La matérialisation ou l'apport de l'astronomie

Le processus relié au concept de l’expansion de notre conscience nous permet de nous ouvrir graduellement aux différents niveaux constituant notre réalité que l’on perçoit de plus en plus vastes au fur et à mesure que l’on franchit l’un des voiles érigés par notre propre conscience limitée.

Ce phénomène nous permet d’acquérir graduellement la « connaissance » associée à chacun des différents niveaux constituant notre réalité et qui nous permet d’atteindre la « Sagesse »[1], qui est en fait la somme des connaissances concernant notre expérience dans la matière.

Cette connaissance nous est retransmise par l’intermédiaire de révélation qui émerge d’abord dans notre conscience sous une forme dense et matérielle, la découverte d’un nouveau corps céleste par exemple.

 

 

 

Ainsi,

la connaissance scientifique des différents états de la matière constituant un astre se doit d’être d’abord intégrée dans notre conscience avant que sa signification ésotérique et spirituelle, qui nous est cachée par sa forme physique, puisse nous être dévoilée.

C’est ce qui constitue le 5e principe qui est l’apport de l’acquisition de la connaissance scientifique de notre environnement matériel dense, qui marque d’étape en étape notre évolution sur le chemin du retour vers la « Sagesse ultime », et qui inclus la somme du savoir des lois régissant la composante matérielle[2] de notre Univers, les deux autres composantes étant l’Âme et l’Esprit.

 

 

 

[1] La Sagesse correspond à la séphira Hohmah sur l'Arbre de Vie Kabbalistique

[2] La matière, c'est de la lumière solidifiée ou de l'énergie ralentie.


 


 

6e principe

La structure héliocosmique

 

Au fur et à mesure que les astronomes découvrent de nouveaux astres au sein de notre système solaire, et donc que notre connaissance du Logos Solaire s’accroît, l’image que l’on a de cette structure macrocosmique évolue également.

 

 

 

Si je mets au goût du jour un commentaire de Dane Rudhyar que l’on retrouve dans son livre La dimension galactique de l’astrologie et qui concerne les astéroïdes, on pourrait dire que la taille des ASTRES n’est pas le facteur important pour essayer de découvrir leur sens dans la structure totale de l’héliocosme … 

c’est vraiment la place qu’occupe chaque ASTRE dans le système solaire qui lui donne sa signification abstraite ou archétypique dans le langage céleste de l’astrologie.

 

 

Mais, aujourd’hui, on sait que l’on retrouve une multitude de petits astres[1] orbitant en dehors de la zone définie par la ceinture principale située entre Mars et Jupiter. Ainsi, plusieurs petits astres ne sont plus confinés à un parcours orbital relativement stable, mais plusieurs, à l’instar de Chiron, se baladent entre les plans orbitaux de deux et même plusieurs planètes, possédant un parcours orbital instable et donc éphémère.

Mais qu’elle est donc le rôle de ces astres qui semblent avoir une durée de vie relativement courte en comparaison de celui du Logos Solaire ?

Puisqu’ils parcourent différentes zones de notre système solaire, il apparaît que le rôle fondamental de certaines catégories d’astéroïdes est de servir d’organes de liaison et de transition entre les différentes zones qu’ils transitent. Analogiquement, ces multiples zones trouvent écho au niveau des multiples enveloppes énergétiques qui constituent notre corps.

D'après les écrits d'Annie Besant[2], c'est grâces à l’existence de petits organes éthériques que l’activité humaine peut se retransmettre entre notre corps biologique et nos différents corps auriques. Ces petits organes sont regroupés en deux grandes catégories, mais pour la plupart des gens ils ne fonctionnent pas, alors que leurs activités appartiennent soit au passé, soit à l'avenir, ils sont donc morts ou encore à naître.

L'on peut donc établir un lien entre ces deux types de petits organes éthériques et deux types de petits astres. Les organes appartenant au passé et qui étaient fonctionnels chez nos ancêtres, mais qui n’assument plus aucune fonction aujourd’hui, font écho à certains astéroïdes qui sont effectivement les vestiges primitifs de notre système solaire, et l’autre type d'organe éthérique serait en mesure de nous fournir des indications sur le développement futur de l'Être humain et correspondrait aux corps cométaires[3] qui naviguent le corps du Logos Solaire.

 

Astéroïdes - Comète de Halley

 

Si nous sommes inconscients de l’existence de ces petits éléments éthériques, c’est tout simplement qu’ils ne sont pas mentalement vivifiés, et pour qu’ils remplissent éventuellement leurs rôles évolutifs, ils se doivent d’être d’abord développés.

De ces propos, on peut donc déduire qu’une intégration méthodique des petits astres au niveau de notre mandala astrologique provoquerait mentalement la stimulation et le développement de leurs analogues éthériques, favorisant ainsi l’interconnexion consciente des différents niveaux de notre réalité multidimensionnelle, et par conséquent l’expansion et éventuellement la réunification des multiples niveaux constituant notre réalité.

 

[1] La dénomination « petits astres » inclut tous les astéroïdes, les trois planètes naines (Cérès, Pluton et Éris ) ainsi que tous les corps cométaires.

[2] Annie Besant (née Wood le 10 octobre 1847 à Londres, décédée le 20 septembre 1933 à Chennai) est une théosophe, féministe et écrivain britannique.

[3] L'analyse des échantillons de la poussière de la comète Wild2 recueillis par la sonde Stardust à permis d'établir qu'elle contenait de nombreux éléments ayant possiblement servi dans le processus menant à l'apparition de la vie sur Terre. Cette matière, en plus d'être la matière la plus primitive présent dans notre environnement solaire, est donc porteuse du processus de l'évolution matériel du corps du Logos Solaire.


 

7e principe

L'interaction universelle

Ces multiples niveaux qui constituent notre réalité sont habités par une myriade d’Entités composant l’Univers. 

Tous font partie d’une structure holographique[1] dans laquelle

chaque Entité est en contact instantanément et simultanément avec tous les autres,

et donc en constante interaction à travers une série de fonctions particulières qui sont communes à chacune des Entités divines qui composent ce grand TouT.

 

La première de ces fonctions est le fait d’être une source d’ÉMANATION énergétique,

ensuite d'avoir la capacité de la  RETRANSMETTRE,

de la TRANSFORMER,

de la TRANSFIGURER 

et enfin d’en être le RÉCEPTACLE.

 

 

 

Ce flot continu d’échange réciproque d’énergie descendante et ascendante[2] entre les multiples entités constituant l’Univers est ce qu’on appelle la supraconscience[3].

Ce 7e principe est donc

la base spirituelle fondamentale de la science astrologique nous permettant de comprendre l’influence mutuelle qu’exerce une entité sur une autre.

Si on se limite au principe descendant de cette énergie, sa source d’émanation est notre Centre Galactique, les retransmetteurs sont les étoiles constituant la Voie lactée ou notre galaxie, le transformateur est notre Soleil qui abaisse son taux vibratoire, les astres qui constituent notre système solaire en sont les transfigurant, alors que nous en somme le réceptacle ou Graal.

 

[1] Ce principe du TouT dans le TouT émane d'un principe cosmologique clé, celui du principe hologrammatique, puisque chacune des Entités constitue par elle-même un cosmos contenant l’information sur le TouT et ayant la même importance que le TouT, et donc les mêmes fonctions.

[2] Le principe de l’énergie descendante et ascendante est basé sur l'existence d’une hiérarchie céleste.

[3] Voir la section  "Conscient ~ subconscient ~ supraconscient".  

 


 

8e principe

Ce qui est en haut est comme ce qui est en nous

Le 8e et dernier principe nous ramène les écrits de La Table d’émeraude d’Hermès dit Trismégiste, « ce qui est est en haut est comme ce qui est en bas »  ce qui nous permet d’affirmer que le macrocosme céleste se reflète éternellement dans le microcosme de l’Être humain. D’où l’affirmation spirituelle que Dieu nous a créés à son image.

Mais en se basant sur le 7e principe qui stipule que l’on est chacun d’entre nous une constituante d’une structure holographique que l’on appelle l’Univers, on peut inverser l’axiome d’Hermès, 

alors que notre corps, lorsqu’il est connu dans sa totalité physique et éthérique, contient en lui-même la clé de la compréhension de l’Univers.

En ce sens, le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov mentionne

"Les livres sacrés de toutes les religions sont des ouvrages très précieux, ce n’est pas moi qui dirai le contraire ; mais un être humain est encore plus précieux, parce qu’il est vivant et qu’il porte en lui tout l’univers. Vous croyez qu’il n’y aurait plus moyen de trouver la vérité une fois que les livres sacrés auraient disparu ? Pas du tout. On pourrait les rétablir à nouveau, parce que leur origine est en haut, dans le zodiaque, dans les étoiles, et aussi dans l’être humain. Mais au lieu de comprendre cela, les théologiens sont fixés sur des textes : ils annotent, ils comparent, ils commentent. Mais qu’ils sortent un peu de ces textes, qu’ils aillent regarder ailleurs, plus haut, plus loin, dans la vie, et ils comprendront mieux !"

On peu donc déduire de ce dernier principe, et des précédents, que si toutes les composantes de notre environnement stellaire sont là attendant patiemment qu’on les découvre, que celles constituant l’Être humain absolu sont déjà présentes « virtuellement » dans l’un de nos corps constituant notre champ aurique, mais qu’elles ne sont pas encore « activées » consciemment.

Au sens spirituel, ce fait nous permet de comprendre pourquoi certains astres qui ne sont pas découverts n’ont aucune influence sur l’humanité. Mais l’Univers est dynamique et progressif, ainsi, de génération en génération les âmes humaines qui s’incarnent sont généralement mieux équipées pour supporter des vibrations qui sont supérieures aux précédentes et qui correspondent aux nouveaux astres que l’on découvre durant ces périodes.

 


 

L'Être humain résume en lui tout ce qui existe

 

On peu donc conclure que notre processus évolutif qui se reflète au travers la progression de la conscience scientifique uranienne[1], et qui connaît depuis quatre cents ans un essor fabuleux, nous entraînent inexorablement dans une phase prodigieuse d’expansion de notre conscience individuelle et collective, nous conduisant par le fait même au seuil de notre entrée dans l’ère du Verseau,

l’ère ou la foi serait remplacée par la connaissance[2].

Pour nous préparer à franchir ce seuil, nous apprendrons à réunifier graduellement au niveau de notre conscience les connaissances de ces deux « sciences », l’astronomie et l’astrologie, qui conjointement, avec toutes les autres, contribuent à approfondir notre connaissance de la totalité de l’Être humain ainsi que de la Divinité qui nous anime et vit en nous.

 

 

Comme nous l'enseigne une fois de plus le Sage Omraam Mikhaël Aïvanhov

l’Être humain résume en lui tout ce qui existe,

car toutes les sciences se retrouvent en lui

et l’acceptation de ce point de vue transformera notre perception totale de l’existence, car ce n’est plus ce qui nous est matériel et extérieur qui primera, mais la vie et tous ses aspects subtils.

 

L’augmentation de votre champ de conscience se reflète à travers tous les éléments composant la « psyché cosmique », puisqu’ils sont le reflet de notre Soi et qu’ils résument tout ce qui existe, notre totalité. Ainsi, cet élan d’expansion doit s’amorcer à partir de vous-même, et donc de vos expériences, en identifiant les petits astres qui possèdent une dénomination que vous pouvez lier à votre vécu. En procédant de cette façon, vous développerez une meilleure perception du rôle de pointeur ou d’aiguilleur de ces astres, ce qui favorisa indéniablement l’expansion de votre conscience. Ce faisant, vous constaterez que l’apport des petits astres dans votre thème va au-delà d’uniquement ajouter du détail à votre interprétation, puisqu’ils généreront chez vous un sentiment de certitude de l’unicité nous liant au macrocosme.

Cependant, je vous fais une mise en garde, car à mon avis, l’intégration aléatoire des astres, en se questionnant sur leurs significations et leurs implications sur notre vie, déclenche au contraire une compression de notre conscience, ce qui limitera l’émergence de la lumière qui accompagne toujours la « compréhension ». L’addition de ces astres viendra alors au contraire encombrer de débris votre pensée, augmentant ainsi l’obscurcissement de votre conscience[3].

 

Écoutez et suivez votre intuition, elle vous parle constamment.

Bonne recherche

 

[1] L’énergie uranienne est le stimulant de notre besoin de connaissance simultané sur tous les plans de la manifestation, ce qui caractérise notre esprit scientifique, puisqu’elle nous permet d’initier un nouvel ordre de vie et de créer de nouvelles conditions qui provoqueront alors le désir de remplacer les anciennes orientations et structures par un ordre nouveau. Illustration courtoisie de Sabine Jeangérard

[2] Le 3e millénaire ~ Site de l’émission radiophonique de Jacques Languirant : Par 4 chemins ~ Radio-Canada.

[3] Voir la section sur la microAstrologie qui traite de l'utilisation des astéroïdes.

 



 

Mes propos sont basés sur l’introduction de la conférence que j’ai présenté le 30 septembre 2006

dans le cadre de la 71e Foire Internationale de Metz.

Le contenu de cette page fut également publié originalement dans la publication Reconnaissance

Le mensuel d’Univers-site n° 95 ~ 17 février 2007

 

 

 

 

 

Sauf si annoté autrement,

 les extraits du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov,

que vous retrouvez sur le site de " La Lyre du Québec ", 

sont reproduits avec l'autorisation de Prosveta © 

 

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mise a jour 2 septembre 2013