Mais,
il est également possible d’exprimer notre degré d’évolution
spirituel à partir de cette même formule qui se traduit
ainsi :
Conscience = Être Trinitaire x
Environnement
C = ET x E
ou
Notre état de CONSCIENCE |
= la CONNAISSANCE
de notre ÊTRE
|
x la CONNAISSANCE de notre
environnement
|
Conscience |
Être
Trinitaire |
Environnement |
Comportement |
la
connaissance total de notre
être |
l’Univers |
Notre
point de vue |
Notre
connaissance personnelle résultant de notre expérimentation
dans l’Univers |
Évolution
de notre perception de notre environnement au fur et à
mesure qu'il se dévoile ( dé-couvre) |
ce qui
correspond à l’énergie émanant de notre noyau rayonnant |
Personnalité
(ou la Matière) + Âme + Esprit |
l’univers
terrestre + l’univers planétaire + l’univers galactique +
multivers |
Ainsi,
l’Être Trinitaire ( le soi individuel) expérimente toutes les
facettes de l’environnement global ( le soi collectif) constituant l’Univers.
Au fur et à mesure que progresse cette expérimentation l'âme et
l'Univers fusionnent pour créer la Conscience qui émerge du
processus d’intégration de la CONNAISSANCE de notre
environnement : C = ET x E.
Tout
en se rappelant que tout être est trinitaire dans sa constitution, on
peut cependant noter que selon le domaine d’expérimentation, et
donc de conscience de chacun, différents éléments de cette formule
vont prédominer.
Par
exemple,
la Conscience d’un scientifique aura sa Personnalité qui prédominera,
pour un poète ce sera son Âme, alors que pour un philosophe, ce sera
son Esprit..
Ce
qui évidemment n’empêche pas de retrouver des gens qui seront à
la fois un scientifique, un poète et un philosophe, tel
l’astrophysicien Hubert
Reeves.
C’est
la même chose pour la variable Environnement, alors que chacun aura
un intérêt plus ou moins fort pour les trois plans environnementaux :
terrestre, planétaire et galactique.
On
peut donc extrapoler des propos de Kurt Lewin que plus la connaissance
spirituelle de soi est forte plus on est en mesure d’entrer
consciemment en contact et de pénétrer les multiples plans
constituant notre réalité et d’entrer en contact avec les êtres
qui les habitent. C’est ce qui caractérise les pérégrinations de
notre âme dans son processus d’expérimentation des univers :
celui terrestre ( la forme matérielle), le planétaire ( l’âme ou
le spirituel) et le galactique (l’esprit).
Qu’est-ce
qu’un calendrier?
Un
calendrier est le point central unificateur de toute civilisation. Le
point central autour duquel gravite tout ce qui constitue une
civilisation, c’est un calendrier. Des dates d’échéances, des
dates pour payer vos factures, les jours que vous travaillez, le jour
de votre graduation, votre date de naissance, votre âge. Tous ces
éléments se réfèrent au calendrier, incluant votre performance,
combien de gadgets peux-tu produire pour mercredi? Un calendrier est
une convention au sein d’une société ou d’une civilisation qui
permet de définir le jour, l’année et l’époque où nous sommes
rendus. Pour cette raison, le calendrier est le point central qui
conditionne le processus évolutif de la connaissance de l’environnement
de toute civilisation. Notre, et votre, connaissance de ce qui fut et
ce qui sera est lié a notre calendrier.
On
peut donc percevoir l’importance du calendrier en tant que pivot
central. En fait, la connaissance occupe toujours un emplacement.
Dans
la figure 1, le point, qui est en quelque sorte le point focal,
représente la connaissance. Ce point peut être positionné, ou
orienté, en fonction de deux facteurs. Un facteur étant une
décision vous permettant de définir une chose. L’un de ces
facteurs est le temps et le second est le lieu. Le temps et le lieu
sont les deux facteurs qui vont orienter votre connaissance de votre
environnement. Vous pouvez le constater ici et maintenant, car vous
avez décidé de vous asseoir là où vous êtes actuellement pour
lire cet article. Et ç’a été comme cela toute votre vie, vous
avez toujours choisi d’être à un certain endroit à un certain
moment. C’est ce qui définit l’environnement avec lequel vous
êtes en contact et duquel vous tirez votre expérience et donc votre
connaissance. Chaque endroit possède une orientation différente de
la connaissance environnementale. Par exemple, Montréal possède une
connaissance environnementale différente de Paris. Également, la
connaissance d’une personne ayant vécu au 15e siècle sera
différente de la vôtre, qui vit au 21e. Par conséquent, certains
éléments faisant partie de votre quotidien auraient de la
difficulté à trouver leurs places dans ce qui constitue la
connaissance du 15e siècle, et c’est inversement tout aussi vrai.
|
En
tant qu’occidentaux, notre connaissance de l’environnement
constituant notre Univers fut conditionnée au départ par le fait de
définir la Terre comme étant le centre de l’Univers. Puis le
Soleil, puis le Centre Galactique, puis à ce que les scientifiques appel
« l’amas local », puis vers le « superamas de
la Vierge », puis vers le Grand attracteur[].
En remontant dans le temps, toujours basé sur un calendrier, on
arriverait même à un moment où toute la matière connue était
concentrée en un seul point central de densité inouïe, ce que l’astronome
belge l’abbé George Lemaître ( 1894-1966), appela « l’atome
originel », et c’est l’éclatement de cet atome, le Big
Bang, qui marqua le début de l’Univers matériel.
Mais
comme l’affirma Einstein, il importe peu que ce soit la Terre qui
tourne sur elle-même se déplaçant dans l’Univers ou que ce soit
plutôt l’ensemble de l’Univers qui tourne autour d’une Terre
immobile, puisque ce sont les mêmes forces qui sont en présence. Par
conséquent, chaque Être demeure le point central de son univers et
donc, le point focal de la connaissance concernant SON environnement.
Donc,
différentes périodes de temps, ou époques ont différentes
orientations de la connaissance environnementale, aussi bien que
différents lieux. Ce sont ces deux facteurs qui permettent d’établir
votre « point de vue ». Votre « point de vue »
est le point focal duquel vous observez l’Univers. Votre
« point de vue » est absolument sacré, et ce, pour une
simple raison, car vous êtes la seule personne qui peut le détenir.
D’autres personnes peuvent être en accord avec votre « point
de vue », mais ils ne peuvent le posséder, d’autant plus que
vous ne pouvez leur donner. Par conséquent, toute l’information que
vous allez tirer de cette lecture ne peut changer votre « point
de vue », elle ne peut qu’alimenter votre « point de
vue », et c’est à vous d’en faire usage selon votre bon
vouloir.
Une seule Loi
Il
existe une seule Loi dans l’Univers, une seule. Elle est morcelée
en plusieurs autres, mais à la base il n’y a qu’une seule Loi.
Cette Loi est : « Ce qui attire votre attention, c’est ce
que vous devenez conscient de », augmentant ainsi graduellement
la connaissance de votre environnement. Lorsque l’on parle de notre
évolution spirituelle, on parle souvent de la capacité que l’on a
d’exercer notre libre choix. Mais en réalité, le seul libre choix
que l’on a, c’est de choisir dans toute circonstance sur quoi je
vais fixer mon attention, et donc, de quoi mon environnement sera
constitué, duquel je tirerai ma connaissance.
C’est
d'ailleurs ce principe qui guide l’utilisation des petits astres
dans un thème astrologique. Au fur et à mesure qu’on étudie notre
thème et qu’on y insère graduellement de nouveaux éléments
astronomiques, on augmente la perception que l’on a de notre
environnement personnel, on augmente notre champ de conscience, on
alimente notre « point de vue » et donc, notre
connaissance de notre SOI personnel.
Le calendrier grégorien
Le
point focal absolu de notre civilisation est appelé le calendrier
grégorien. Ce calendrier fut instauré par le pape Grégoire XIII en
1582, année qui fut appelée « l’Année de notre
Dieu ». Le calendrier grégorien représente les règles
établies par l’Église catholique nous permettant de calculer le
temps, et donc nous permettant de définir la date du jour où
nous sommes rendus dans notre processus collectif d’évolution.
Si
l’on se reporte en 1582, le concept de notre Soleil occupant le
centre de l’Univers n’avait qu’une quarantaine d’années,
puisque les théories de Nicolas Copernic n’ont été publiées qu’en
1543. On peut cependant observer que la 72e devise de la
« Prophétie des papes[]»
associée au règne de Grégoire XIII est la suivante : MEDIUM
CORPUS PILARUM. L’un des sens qu’on peut attribuer à cette devise
étant : LE CORPS (SOLEIL) AU MILIEU DES PLANÈTES[].
Le
calendrier grégorien est basé très précisément sur la période de
temps que met notre Terre à faire le tour du Soleil, soit 365,2425 jours. Par conséquent, notre perception du temps et donc le
point focal de notre connaissance environnemental est basée sur ce
cycle répétitif du déplacement de la Terre autour du Soleil.
Le
calendrier grégorien fut déployé dans les pays peuplés d’autochtones
grâce aux conquêtes des Espagnols qui furent supportés par les
évêques catholiques, imposant par le fait même aux peuples conquis
leurs notions du temps. La plupart de ces civilisations possédaient
déjà leurs propres calendriers, et pour imposer leurs « points
de vue », les conquérants durent convertir à leurs
« points de vue » ces gens et exterminer des millions et
des millions des plus rébarbatifs qui étaient, selon leurs
« points de vue », des ignorants.
Le
calendrier grégorien est un outil nous permettant de calculer le
déplacement PHYSIQUE de l’orbite de la Terre, et par conséquent il
devient un outil très insidieux. On ne pourrait penser qu’un
calendrier ait autant de pouvoir. Cependant, ce calendrier a fixé et
limité le « point de vue » de la connaissance
environnementale de notre civilisation en se basant uniquement sur des
considérations d’ordres PHYSIQUES : le déplacement d’objets
physiques à travers l’espace environnant. C’est pour cette raison
qu’on ne parle plus de « l’Année de notre Dieu »,
puisque le calendrier grégorien oriente notre connaissance
environnementale dans une seule direction et qu’il a généré une
érosion graduelle de notre connaissance environnementale des choses
qui ne font pas partie de notre environnement PHYSIQUE. Il existe d’autres
formes de calendrier basé sur le déplacement de certains autres
astres, la Lune par exemple, mais le grégorien est le plus insidieux,
car c’est celui qui fut adopté universellement principalement afin
de régulariser les échanges commerciaux. Les autres calendriers
étaient également des calendriers « physiques », mais
parce qu’ils comportaient des notions spirituelles, ils furent
rejetés. Tout fut ramené à un unique « point de vue »,
celui du calendrier grégorien, qui décrète : ceci est LE
calendrier et ceci est LE jour.
Ce
« point de vue » est d'ailleurs perçu comme étant la
plus grande vérité incontestable répandue sur la Terre : le
jour que l’on est. Aucune personne ne remet en question ce fait, et
si une personne le faisait, cette personne serait traitée de fou. C’est
donc un puissant outil permettant de dominer la connaissance
environnementale des gens et donc de contrôler leurs actions.
Pourquoi? À cause qu’il existe une séquence d’événement qui
fonctionne comme suit : notre PERCEPTION alimente notre
CONNAISSANCE de notre environnement, duquel émerge la LUMIÈRE de la
compréhension, duquel émergent nos PENSÉES, duquel émergent nos
ACTIONS. C’est chaque fois la même séquence. Donc, si vous
contrôlez la PERCEPTION qu’ont les gens, vous contrôlez leurs
ÂMES, leurs PENSÉES et leurs CORPS. Tous autant que nous sommes,
depuis notre naissance, nous avons subi l’endoctrinement générer
par le conditionnement émanant du « point focal de la
connaissance environnementale » orientée par la notion du temps
tel que défini par le calendrier grégorien.
Mais,
il existe d’autres formes de calendrier. Tous les plus anciens
calendriers autochtones avaient un point en commun, ils comportaient
une série de 360 jours. Les archéologues ont interprété cet état
de fait en déduisant que les autochtones, à cause qu’ils étaient
des peuples primitifs, n’avaient qu’une vague connaissance du
cycle annuel solaire, ce que la doctrine grégorienne appelle
« l’année ». Donc, ces 360 jours n’étaient qu’une
approximation de la durée de ce cycle faute d’avoir la
« connaissance » nécessaire pour en évaluer la durée
réelle.
Les
Mayas avaient un calendrier comportant 360 jours, qui sera examiné
ultérieurement, et pourtant ils connaissaient avec une très grande
exactitude la durée du temps que prend la Terre à faire le tour du
Soleil. En effet ils aboutirent à la conclusion que l'année solaire
véritable compte en réalité 365,242 000 jours, un résultat plus
précis que le calendrier grégorien qui compte 365,242 500 jours,
alors que les calculs les plus récents fixe la durée véritable de
la révolution de la terre autour du soleil à 365,242 198 jours
Cette information servait
de base pour l'élaboration de leur calendrier nommé HAAB. Ce calendrier servait à décrire le cycle annuel
de l’agriculture lié très étroitement à l’économie de ce
peuple. Ainsi, ce calendrier permettait aux administrateurs des
cités/états de conserver un registre et une comptabilité des
activités liées à l’économie, telle la perception des taxes. Le
calendrier HAAB est formé de 18 uinal,
ou périodes "mensuelles" de 20 kin,
ou jours,
et se termine avec une période de 5 jours d’attente nommée "uayeb",
signifiant "Celui qui n'a pas de nom" et représenté
par un glyphe associé à l'idée de chaos. Les Mayas croyaient que durant cette courte période
ils ne pouvaient compter sur l’aide des dieux qui se reposaient (l’on
a tous besoin d’une petite vacance de temps à autre) et les
cérémonies célébrées durant cette courte période servaient à
préparer leurs retours. La chronologie de ce calendrier envisageait
des cycles de 20 ans, de 400 ans (=202), de 8 000 ans (=203),
de 160 000 ans (=204), de 3 200 000 ans (=205)
et même de 64 000 000 d'années (=206)[].
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Mais
si toutes ces anciennes civilisations possédaient un calendrier
comportant 360 jours… peut-être avaient-ils perçu autre chose que
le mouvement de la Terre autour du Soleil. Est-il possible que leurs
attentions fussent attirées par des éléments NON-PHYSIQUE?