On
peut donc remarquer un lien entre ce phénomène astronomique que sont
les binaires et certains glyphes astrologique. Par exemple, celui des Gémeaux
où l’on retrouve deux demi-sphère qui interagissent et échangent
par l’intermédiaire d’un double lien; celui du Cancer est
très représentatif de deux sphères qui tourbillonnent symétriquement
par rapport à un centre gravitationnel commun;
et celui des Poissons qui symbolise la fusion symbiotique de
deux composantes qui à première vue semblent divergentes.
Le
premier objet binaire transneptunien fut identifié en 1978 avec la découverte
de Charon qui est lié à Pluton. Cependant, à cette époque, puisque les premiers astéroïdes
composant le disque de Edgeworth-Kuiper n’avaient pas encore été découverts
(1992) l’on considéra Charon comme étant un satellite de Pluton
qui était alors considéré comme une planète majeure.
L’une
des théories sur la formation de Charon implique qu’il serait le résultat
de l’accrétion d’une masse de débris émanant de Pluton à la
suite d’un ancien impact violent avec un autre corps céleste.
Cependant, pour les plus petits couples d’astres qui pullulent au
niveau du disque de Edgeworth-Kuiper, puisqu’ils possèdent de plus
petites masses et des forces gravitationnelles beaucoup trop faibles,
ce même processus semble peu plausible, puisqu’il ne permettrait
pas la formation d’un objet de masse suffisante. Les scientifiques
spéculent donc sur différentes théories impliquant la vitesse de
collision entre ces astres, la possibilité de captation
gravitationnelle mutuelle et la densité de la population du disque à
son origine
La
première découverte d’un binaire du disque de Edgeworth-Kuiper fut
annoncée le 16 avril 2001 par la découverte de 1998 WW31. En 2002,
sur 500 objets appartenant à ce disque, 8 étaient des binaires. Au
fur et à mesure des découvertes et des observations les
scientifiques on acquit l’assurance que les binaires représentent
plus de 1% de la population de ce disque, et ce phénomène est
maintenant considéré être relativement commun dans cette région de
notre système solaire.
Les
couples appartenant au disque de Edgeworth-Kuiper qui ont reçu
à ce jour (2015) des dénominations sont : Pluton~Charon, Éris~Dysmonia,
Logos~Zoé, Sila-Nunam, Mors-Somnus et Teharonhiawako~Sawiskera.
2001
QT297 et S/ 2001 (2001 QT297) 1
Les
deux corps constituant le binaire (88611)=2001 QT297 et
appartenant au disque de Edgeworth-Kuiper, reçurent en avril 2007
leurs appellations : Teharonhiawako et Sawiskera, qui proviennent
de la tradition mystique du peuple Haudenosaunee (Iroquois), l’un
des peuples autochtones d'Amérique du Nord.
L’astéroïde
binaire Teharonhiawako fut découvert le 20 août 2001 à 03:01:28 TU à Cerro Tololo, La Serena au Chili
dans le cadre du programme Deep Ecliptic Survey ( relevé autour de la
zone de l’écliptique des profondeurs de notre système solaire ) et
son compagnon Sawiskera fut découvert par J. L. Elliot, S. D. Kern et
D. J. Osip le 12 octobre 2001 à Las Campanas également au Chili.
Les
noms de ces deux objets célestes furent suggérés par R. J. Benecchi
et S. D. Kern.
Ce
couple d’astéroïdes appartient au groupe des cubewanos, ce qui
signifie qu’il ne subit aucunement l’influence gravitationnelle de
la part de la géante Neptune qui impose son emprise sur une très
grande quantité de corps orbitant cette région de notre système
solaire. Il prend 290 ans à faire le tour du Soleil, et est confiné
au sein du disque de Edgeworth-Kuiper sur un plan orbital quasi
circulaire ( une variation de 5,7 %) et incliné d’à peine
2,585°, s’inscrivant nettement dans le plan de l’écliptique,
ou la bande du zodiaque.
L’unité
de mesure en astronomie est basée sur la distance moyenne séparant
le Soleil de la Terre = 1 UA
Teharonhiawako
Ce
binaire transneptunien fait partie du disque de Edgeworth-Kuiper
|
Éphémérides
Teharonhiawako
La vitesse
de déplacement de Teharonhiawako étant extrêmement lente, il
est inutile d’ajuster les autres données à moins de vouloir
obtenir une information de très haute précisions.
Vous n’avez qu’à
changer la date et cliquer sur
|
Les
points de révélations
En
se basant sur le zodiaque tropical, au moment de sa découverte (Point
de Révélation) Teharonhiawako transitait au 23°55’ R dans le
signe du Verseau : le symbole Sabian du
24e degré nous décrit la scène suivante : Un homme
victorieux de ses passions enseigne les principes qu’il a tirés de
sa longue expérience.
L’on
pourrait identifier cette victoire sur nos passions a l’acquisition
de la sagesse spirituel qui caractérise l’image que l’on se fait
des anciens des tribus autochtones, alors qu’ils sont des puits
d’expériences et de savoirs qu’ils partagent avec les membres de
leurs communautés. Pour cette raison, les membres de leurs communautés
les respectent. On verra dans le récit légendaire de Teharonhiawako
que cette valeur est prédominante chez lui.
Le
Point de Révélation solaire (emplacement du soleil au moment de la découverte)
se situait au 27°10 dans le signe du Lion : le symbole Sabian du
28° degré nous décrit la scène suivante : Une myriade de
piafs (moineau domestique) sur la branche d'un gros arbre..
La
dominante décrite par Dane Rudyar mentionne : Une grande
ouverture d'esprit - déroutante peut-être - à de multiples
possibilités prometteuses.
Dane Rudyar commente
qu'il est une phase de la vie spirituelle où la conscience se sent
envahie par des idées et des perspectives nouvelles. Il devient alors
nécessaire de se concentrer en limitant son champ de vision et
d'action afin de ne pas se laisser SUBMERGER PAR LES TROP GRANDES
POSSIBILITÉS qui s'ouvrent à nous.
D'une
manière générale, les oiseaux représentent le plus souvent un
pouvoir de liaison avec les divinités dont ils sont parfois les
messagers ou les attributs. Ils symbolisent également les états
supérieurs de l'être se rapprochant des sphères spirituelles.
Plus
particulièrement, le piaf, ou moineau est un symbole de la modestie
et de l'intelligence par sa très grande capacité d'adaptation. Il
est également un symbole de dépendance envers "l'humain",
alors qu'il ne s'aventure pas au coeur des régions forestières.
Le
dernier point sur lequel je désire attirer votre attention est
l’ascendant du moment de la découverte de Teharonhiawako qui se
situe au 28°17 dans le signe du Bélier : le symbole Sabian du
29° degré nous parle de la musique des sphères ~ Harmonie avec
l’ordre cosmique.
Dane
Rudhyar mentionne : une fois « sur le chemin », on
devrait chercher à comprendre qu’elle est notre place dans le vaste
schème de l’évolution du genre humain, dans l’immense Accord que
fait résonner l’harmonie de l’univers. Il mentionne également
que ce symbole véhicule le message d’ÉCOUTER LA VOIX INTÉRIEURE,
la voix du TouT, celle de l’Accord universel. Encore ici, ce
symbole nous pointe le fait que toutes les tribus amérindiennes
partagent une profonde relation spirituelle avec la nature.
Cette
notion d’harmonie fait également écho au parcours orbital quasi
circulaire du binaire Teharonhiawako / Sawiskera alors que le
symbolisme du cercle est associé à la recherche de la perfection.
Mais également, le cercle étant constitué d’éléments
semblables, il représente aussi l’absence de distinction ou de
division. Il est donc un symbole de l’indifférenciation et de
l’assimilation favorisant l’intégration de l’individu au sein
d’une entité plus grande, un groupe, ou une communauté.
« Comme
le soleil et la lune, les pierres sacrées sont rondes, et tout ce que
nous faisons est inscrit dans un cercle. Nos tipis sont ronds et
disposés en cercle, le sol nous relie à notre Mère, la Terre,
et
les mats se tendent vers le Créateur »
Si
l’on fait un parallèle avec le tracé de la trajectoire du déplacement
orbital d’un astre, qui est le résultat de l’action de
l’ensemble des énergies sidérales s’exerçant sur le corps de
l’astre, alors, ceux qui possèdent une trajectoire orbitale
circulaire seraient en parfait état d’équilibre et d’harmonie
avec les énergies émanant de l’environnement sidéral, l’état
de perfection.
À
titre de matière à réflexion, voici la liste des astres connus possédant
un mouvement orbital se rapprochant le plus du cercle parfait :
la
planète Vénus, présente à peine une variation de 1,4 % au niveau
de sa trajectoire orbitale, elle symboliserait l’harmonisation et
l’équilibre presque parfait entre les principes solaire et lunaire
;
celle
de la planète Neptune, avec une variation de 1,8 %, symboliserait
l’harmonisation de l’entité que l’on appelle « système
solaire » avec le cosmos environnant ;
la
Terre et son satellite la Lune avec une variation orbitale de 3,4 %
symboliseraient l’harmonisation des principes matériel et spirituel
au niveau de l’être humain et sa relation avec la Terre-Mère.
S’insérant
dans cette suite, Teharonhiawako présente une variation de 5,4% et
Quaoar une variation de 7,4 %, c’est deux astres associés à la
mythologie amérindienne symboliserait l’harmonisation de l’âme
avec l’énergie divine Universelle.
Comparativement,
Uranus présente une variation de 9,8 %, Jupiter de 10,8 %, Saturne de
11,9 %, la planète naine Cérès de 17,1 %, Mars de 20,6 %, Mercure
de 51,8 %, le couple Pluton-Charon de 66,5 % et l’astéroïde cométaire
Chiron de 222,3 %.
Le
compagnon de Teharonhiawako, Sawiskera fut découvert alors que le
soleil transitait le 19° dans le signe de la Balance : le
symbole Sabian du 20° degré nous parle d’Un rabbin dans ses
actes ~ L’aptitude à mettre des coutumes ancestrales au service de
ses congénères et de leur éveil.
Une
fois de plus, l’accent est fortement mis sur la sagesse et le savoir
ancestral qui se doivent d’être retransmis aux individus de la
communauté, et qui nous rappellent constamment ce besoin d’être en
relation harmonieuse avec l’Univers.
La
tradition des premières nations
Teharonhiawako
et son frère jumeau Sawiskera sont les fils de la petite fille du
Grand Esprit qui est à l’origine de la création. Ce mythe provient
de la tradition du peuple Haudenosaunee (Iroquois), l’une des 2000
tribus indépendantes parlant plus de 500 langues différentes et
constituant les peuples autochtones d'Amérique du Nord.
Jusqu’au début du XIXe siècle, ces peuplades adoptèrent un mode
de vie étroitement lié aux ressources naturelles dont elles tiraient
leur subsistance.
Carte
de la répartition des Premières Nations
au
Canada et aux États-Unis.
Cliquez
sur l'illustration
Maps
of Native America
Les
nations enracinées dans les forêts de l'Est vivaient de chasse et de
cueillette, ceux du Sud-Est cultivaient le maïs et les courges, et
celles fixées sur les côtes de l'Atlantique et du Pacifique se
nourrissaient avant tout du produit de la pêche.
Les
tribus des Plaines, avec l’avènement du cheval, abandonnèrent
l'agriculture pour se convertir au nomadisme et s'adonnaient presque
exclusivement à la chasse aux bisons.
Ils
n’utilisaient pas la roue ni le métal, mais tous avaient une
connaissance profonde de la nature et une relation spirituelle avec la
Terre. À travers elle, ils s’unissaient aux esprits et aux forces
de l’univers. Entre eux, ils s’appelaient « Les hommes véritables ».
« Tous
les animaux sont nos frères et
nous partageons avec eux notre immense territoire »
« La
Terre est notre corps et notre pensée est une étincelle du soleil »
Mais
l'arrivée de l’humain blanc avec ses armes à feu, ses maladies
contagieuses, son appétit insatiable pour la propriété terrienne et
son exploitation changea complètement cette relation d’harmonie
entre l’être humain rouge et la nature, perdant ainsi le contact
avec leur culture et leur mode de vie traditionnels.
Les
sages des premières nations affirment qu’ils se doivent de revenir
à leurs anciens modes de vie dans la mesure du possible, puisque
c'est en assumant pleinement leur culture, leur langage et leur
spiritualité, disent-ils, que les peuples autochtones recouvreront la
liberté.
N’est-ce
pas d'ailleurs le message qui est présentement retransmis à toute
l’humanité, de retrouver nos liens d’harmonie avec la Terre-Mère,
si nous voulons assurer notre survie.
On
peut également identifier d’autres caractéristiques de l’essence
de ce couple d’astéroïdes en s’inspirant de la structure
communautaire "matriarcale" traditionnellement pratiquée
par plusieurs nations, dont la « Confédération Haudenosaunee », où
l'exercice de l'autorité et l'organisation sociale sont du domaine
des femmes:
La
prédominance de la famille maternelle, ou la notion du matrilinéaire,
qui est un système de filiation et d’organisation sociale basé sur
l’ascendance maternelle alors que les enfants appartiennent
automatiquement au clan de leur mère.
L’assimilation
du mari au clan maternelle, alors qu’un membre du clan ne peut
épouser un membre de son propre clan, par conséquent l’époux est
choisi dans un autre clan et devient membre du clan de sa femme. Il
est alors considéré comme proches parents.
Une
prédominance du pouvoir conféré à des femmes sur la conduite du
clan ( de la famille), alors que la structure communautaire est
basée sur l’existence du conseil des Royaneh, ce qui signifie
« noble », et qu’il est constitué exclusivement de Mère
du clan ayant elles-mêmes reçu ce titre de leur propre mère.
Une
prédominance du pouvoir conféré à des femmes sur les hommes.
Ce sont les Royaneh qui se réunissent en conseil pour déterminer
lesquels parmi leurs parents mâles seront sachem ou chef ainsi que
chef de guerre. Si le sachem et le chef de guerre choisi s'avèrent
indignes de leurs fonctions, les Mères du clan peuvent leur retirer
leur titre et l'attribuer à d’autres parents mâles.
La
légende de la création de la Terre
L’une
des nombreuses versions autochtones de l'histoire de la Création
raconte qu’au tous début la Terre était entièrement recouverte
par des eaux profondes et, pour cette raison, les peuples vivaient
au-delà des étoiles.
Puis
un jour, une femme, qui était enceinte, tomba du ciel vers les eaux.
Tous les animaux marins, tel le castor, la loutre et le rat musqué
virent dans l’eau le reflet de sa chute et crurent qu’elle émergeait
des profondeurs océanes.
Mais
les canards et les oies crurent qu’elle tombait du ciel. Ils s’élancèrent
donc pour ralentir sa chute en entrecroisant leurs ailes, la protégeant
ainsi d’une terrible mort dans l’eau. Ils l’amenèrent à la
Grande Tortue, le Maître de tous les animaux, qu’il leurs dits de
la déposer dessus sa carapace.
Puis
il ordonna aux animaux marins de plonger au fond des eaux et de
ramener de la terre qui était tombée du ciel avec la femme. Cette
terre magique fut déposée sur la carapace de la Grande Tortue et
l’on demanda à la femme céleste de danser en cercle sur elle.
Puis, la Grande Tortue se mit à grandir, et plus la femme céleste
dansait, plus la Grande Tortue grandissait, au point de devenir une
immense île . Parce que la Terre venue du ciel était magique, la
femme céleste put créer plusieurs bonnes choses.
Les
jumeaux antagonistes
La femme céleste donna naissance à une fille qui elle-même mourut
en donnant naissance à des jumeaux. L'un est droitier et se nomme
Teharonhiawako, le « Porteur de l'univers », qui vient au
monde par les voies naturelles, alors que l'autre est gaucher et se
nomme Sawiskera, « Le malicieux », alors que lui vient au
monde par l’aisselle de sa mère.
Teharonhiawako
est un esprit juste et intègre, alors que Sawiskera est un esprit
malicieux, jaloux, cruel et rusé, suffisamment fourbe pour convaincre
sa grand-mère que c'est lui qui est juste. Lors du décès de leur
grand-mère, les jumeaux n'arrivèrent pas à se mettre d'accord sur
ce qu'il fallait faire de sa dépouille. Alors que Sawiskera voulait
tout simplement s’en débarrasser, Teharonhiawako décida
d’honorer sa mémoire en la mettant très haute à la vue de tous
dans le ciel nocturne, créant ainsi la Lune.
Teharonhiawako
œuvre à créer la vie. Il crée tout ce qui pousse tels le blé, les
fruits et le tabac ainsi que toutes sortes de créatures animales. Son
frère Sawiskera, au contraire, est le créateur de la mauvaise herbe
et de la vermine ainsi que d’animaux monstrueux. Sawiskera cherche
constamment à saccager les accomplissements de son frère. Ainsi,
lorsque Teharonhiawako créa les roses, Sawiskera ajouta les épines.
Un
jour, Teharonhiawako en eux assez des actions malicieuses de son frère
et il décida de se battre avec lui afin de déterminer lequel des
deux sera le maître du monde une fois pour toutes. Après une longue
et pénible lutte, Teharonhiawako mit son frère hors de combat, et
bien qu'il aurait pu le détruire, il décida sagement d'épargner
Sawiskera et il le bannit dans le royaume de la noirceur et des ténèbres.
La
création de la race humaine
Après
cette victoire, Teharonhiawako décida qu’il devait créer un être
qui lui ressemblerait, mais qui émanerait de la terre. Il souhaita
que cet être ait une intelligence supérieure afin qu’il puisse être
responsable de surveiller l’évolution de sa création. Puis, il décida
qu’il serait préférable de créer plus qu’un seul être et de
donner à chacun d’eux des instructions similaires et d’observer
avec le temps s’ils seraient en mesure de les assumer.
Ce
travail de création, il le fit en une seule journée. Ainsi, au petit
matin, alors que le soleil accueillit la nouvelle journée, il commença
par recueillir de l’écorce de l’arbre de vie et en fit une forme
humaine. À contre-jour la forme avait une apparence jaunâtre.
Teharonhiawako décida que ce serait l’une des espèces humaines qui
existerait dans son univers.
Après
avoir complété son premier humain, Teharonhiawako se dirigea vers le
grand lac salé et puisa de l’écume blanche. Avec d’autres éléments
de la nature, il créa un autre être. Cet humain d’apparence pâle
contrastait avec l’environnement naturel, mais Teharonhiawako était
satisfait d’avoir créé un autre être humain différent.
Puis
Teharonhiawako se rendit dans la partie la plus dense d’une très
grande forêt et ramena de la terre noire. Encore une fois avec
d’autres éléments de la nature il créa un autre être humain. Cet
être était très noir, et Teharonhiawako était satisfait d’avoir
créé une autre sorte d’être humain pour habiter son monde.
Teharonhiawako
se dit, la fin de la journée approche et j’ai créé trois êtres,
mais puisque dans l’univers tous existent en cycle de quatre, je
vais en créer un autre. Il regarda dans la nature pour trouver
quelque chose de différent et cette fois il trouva de la terre rougeâtre-brunâtre.
Il l’a combina une fois de plus avec d’autres éléments de la
nature pour créer sa quatrième forme humaine. Une fois complété il
remarqua que cette forme s’harmonisait très bien avec
l’environnement naturel, et spécialement avec le soleil qui lui
donnait une couleur rougeâtre.
Teharonhiawako
rassembla les quatre formes humaines en un seul lieu et il se dit,
« J’ai pris la précaution d’insérer dans chacune des
formes certaines caractéristiques qui seront le reflet de leur plus
forte qualité unique. Je vais donc maintenant donner la vie à
chacune de ses formes et voir s’ils sont en mesure de bénéficier
de leurs dons».
Au fur et à mesure que les formes s’animaient, Teharonhiawako
observa avec évidence l’émergence de leurs caractéristiques
uniques. L’être blanc fut le premier à s’animer, il était également
le plus curieux, observant attentivement tout son environnement.
Ensuite, le noir et le jaune commencèrent à se mouvoir. Lorsque l’être
noir fut attiré par un objet brillamment coloré et qu’il le
ramassa, l’être blanc bondit sur lui pour le jeter au sol et lui
arracha l’objet. Au même moment, l’être jaune prît la part du
noire et rapidement une dispute se déclencha entre les trois.
Teharonhiawako s’aperçue que le quatrième être était toujours
assis sur le sol, camouflé par son environnement.
Teharonhiawako
réalisa que ces quatre êtres humains, s’il espérait qu’ils
survivent, ne pouvaient vivent ensemble dans un même environnement.
Il mit donc fin à la querelle et amena les quatre humains en une
seule place et il leur dit "Il y a une raison pourquoi vous
n’avez pas été créé tous de la même manière, tous comme il y a
des oiseaux et des animaux qui se ressemblent, mais qui sont différents
dans leurs manières d’êtres, tous comme vous. Ils ont leurs
propres langages, leurs propres chants, mais ils ont appris à
partager leur monde. C’est pour cette raison que je vous ai créé,
pour qu’avec le temps vous appreniez à respecter et apprécier vos
différences. Il m’apparaît évident que je ne peux vous laisser
ensemble pour surveiller l’évolution de ma création, puisque vous
allez probablement la détruire en même temps que vous-mêmes. Vous
devez apprendre comment vivre ensemble les uns avec les autres, aussi
bien qu’avec tous les autres êtres vivants de ma création. Je vais
vous aider à vous réaliser, mais je dois d’abord vous garder séparé.
Vous pourrez vous réunir de nouveau après un certain temps lorsque
j’aurai envoyé un messager à chacun d’entre vous et que je vous
aurai donné une façon d’apprécier les bonnes choses de la vie, et
d’acquérir le respect pour toutes les autres créatures vivantes
».
Puis,
Teharonhiawako transporta l’être blanc, l’être noir et l’être
jaune au-delà du lac salé où il les isola loin les uns des autres
sur les différents continents.
Il
laissa l’être rouge sur sa terre d’origine, l’Amérique du
Nord, et il lui dit, « on t’appellera Onkwehonwe, l’être
originel des ses terres et tu m’appelleras Sonkwaiatison, le Créateur.
Je t’ai donné le don de la vie. Tu as été créé avec la terre de
cette Île, et je réalise que tu ne survivrais pas très longtemps au
sein des autres êtres humains parce que tu es beaucoup trop une
partie de la nature, ce qui est bon, mais il faudra du temps avant que
tu puisses entrer de nouveau en contact avec les autres êtres
humains. Tu recevras également d’un messager des indications sur la
voie sacrée que tu dois suivre et qui te guidera ainsi que ta
descendance."
Œuvre de Richard Hook
– Adoption of the Human Race
Teharonhiawako
se dit, « Ils vont tous avoir la chance d’apprendre la
raison de leur existence et de la bonne façon de vivre ».
|
Espéront
que l’émergence,
depuis 2001, de Teharonhiawako dans la conscience de l’humanité, nous permettra également d’apprendre la raison de notre
cycle d’incarnation sur la Terre, mais également l’urgence de rééquilibrer
notre relation avec la déesse Mère, notre Terre. |
|
« Dès
le matin, avant de rencontrer et de saluer qui que ce soit,
pensez à saluer toute la nature, toutes les créatures visibles
et invisibles. Dites-leur : “J’apprécie votre travail, je
vous aime, je veux être en harmonie avec vous!”
À
ce moment-là, en réponse à votre salut, la nature entière
s’ouvrira aussi à vous, elle vous enverra des forces pour
toute la journée.
Pourquoi
ne pensez-vous pas que vous avez tous un travail à faire avec
votre pensée, avec votre amour, afin que la nature s’ouvre à
vous. Touchez seulement une pierre avec amour, et elle n’est
plus la même, elle vous accepte, elle vibre à l’unisson avec
vous, elle vous aime elle aussi.
Mais
oui ! Tout est vivant sur la terre, et c’est à vous de savoir
comment travailler pour que cette vie vienne jusqu’à vous.
Rain
Forest - Île de Vancouver
photographie
~ Richard Doyle ~ juillet 2010
"Dès
que vous sortez d’une ville, la nature est là qui vous
environne. Alors, où que vous alliez, dans les forêts, sur les
montagnes, au bord des lacs ou des océans, si vous voulez vous
manifester comme des enfants de Dieu qui aspirent à une vie
plus subtile, plus lumineuse, vous devez vous montrer conscients
de la présence des créatures éthériques qui les habitent.
Approchez-vous
d’elles avec respect et recueillement, commencez par les
saluer, témoignez-leur votre amitié, votre amour. Ces créatures
qui vous aperçoivent de loin sont tellement émerveillées de
votre attitude qu’elles se préparent à déverser sur vous
leurs bénédictions: la paix, la lumière, l’énergie pure.
Vous
vous sentez alors baignés, enveloppés par l’amour et l’émerveillement
de ces êtres spirituels, et quand vous retournez vers les vallées,
vers les villes, vous remportez avec vous toute cette richesse,
mais aussi des révélations, des idées plus larges, plus
vastes."
Omraam
Mikhaël Aïvanhov
|
Enseignement
interactifs des Quatre Directions