Vous êtes sur une page du site

 

Cliquez sur la bannière pour accéder à la page d'accueil du site

Un appel à partager une relation spirituelle avec la nature

Teharonhiawako

et

Sawiskera

 

 

 

 

 

 

Un binaire transneptunien ~ nº (88611)

par Richard DOYLE

 

 

La première parution de ce texte, dans le  mensuel d’Univers-site / Reconnaissance no°100,  le fut lors de la nouvelle lune en Cancer tropical de juin 2007, et donc en Gémeaux sidéral. Cette nouvelle lune apparut être des plus appropriée pour présenter le phénomène astronomique des binaires, et l’un de ceux-ci, Teharonhiawako, qui touche particulièrement à la symbolique du signe des Gémeaux, soit la relation fraternelle, et la symbolique du signe du Cancer, soit la relation avec notre mère, et dans ce cas-ci, avec notre Mère Divine, la Terre.

 

 

De plus, au moment d’écrire cette article, (88611)Teharonhiawako pénétrait dans le signe des Poissons tropical.

On verras plus loin la pertinence de ces trois signes: Gémeaux, Cancer et Poissons; en lien avec le phénomène des binaires.

Faits particuliers, le point de révélation[1] de cet astéroïde binaire est situé sur le 23°55 dans le signe du Verseau tropical formant alors un quinconce serré à cette Nouvelle Lune situé sur le 21°41 dans le signe du Cancer tropical. Mais également, cette Nouvelle Lune était directement en conjonction avec la position de Vénus dans le thème de la découverte de ce binaire. Vénus qui régente dans l’univers physique d’une part le signe du Taureau, qui symbolise la nécessité d’utiliser et partager les ressources et les richesses matérielles et terrestres[2] et d’autre part le signe de la Balance, qui nécessité de maintenir un juste équilibre dans nos relations. Dans ce cas-ci, l’émergence en 2001 de Teharonhiawako dans la conscience de l’humanité, nous révèle l’importance et l’urgence souligner ces dernières années de retrouver cette juste relation d’équilibre entre la race humaine et notre Terre-Mère dans l’utilisation des ressources qu’elle nous prodigue.

 

Les binaires transneptuniens

La découverte de petits astres dits binaires est relativement récente, même si l’hypothèse de leur existence fut formulée au début du XIXe siècle un peu après la découverte de Cérès.

Ainsi, jusqu’en 1993, on n’avait que très peu d’informations sur les satellites d’astéroïdes et il y a avait peu de consensus au sein de la communauté scientifique sur leur nombre et même sur l’existence de tels systèmes. C’est en août de cette année que la sonde Galileo, en route pour sa mission autour de Jupiter, découvrit orbitant autour de l’astéroïde Ida[3] un petit satellite, Dactyl. Et depuis l’an 2000, les découvertes se sont multipliées rapidement.

LISTE DES ASTÉROÏDES BINAIRES OU SUSPECTÉS DE L'ÊTRE

La fragmentation par rotation à l'origine des astéroïdes binaires

Un planétoïde binaire ( planète double) est une paire de corps qui possèdent une différence de masse relativement faible.  Chacun des corps orbite autour d’un centre d’équilibre gravitationnel situé entre les deux corps que l’on appelle le barycentre

Planétoïde binaire Pluton-Charon

Mais, certains binaires sont si étroitement inter reliés que les deux corps semblent être en contact. Cette paire peut être le résultat d’une création simultanée, comme les jumeaux (principe du signe des Gémeaux), ou peut être le résultat d’une faible collision avec un autre corps résultant en la séparation du corps d’origine (principe du signe du Cancer – l’enfant émerge de la matrice maternelle). Puisque les deux objets possèdent souvent des dimensions similaires, il est souvent difficile de différencier le corps principal de son satellite.

On peut donc remarquer un lien entre ce phénomène astronomique que sont les binaires et certains glyphes astrologique. Par exemple, celui des Gémeaux où l’on retrouve deux demi-sphère qui interagissent et échangent par l’intermédiaire d’un double lien; celui du Cancer est très représentatif de deux sphères qui tourbillonnent symétriquement par rapport à un centre gravitationnel commun[4]; et celui des Poissons qui symbolise la fusion symbiotique de deux composantes qui à première vue semblent divergentes.

Le premier objet binaire transneptunien fut identifié en 1978 avec la découverte de Charon qui est lié à Pluton. Cependant, à cette époque, puisque les premiers astéroïdes composant le disque de Edgeworth-Kuiper n’avaient pas encore été découverts (1992) l’on considéra Charon comme étant un satellite de Pluton qui était alors considéré comme une planète majeure.

L’une des théories sur la formation de Charon implique qu’il serait le résultat de l’accrétion d’une masse de débris émanant de Pluton à la suite d’un ancien impact violent avec un autre corps céleste. Cependant, pour les plus petits couples d’astres qui pullulent au niveau du disque de Edgeworth-Kuiper, puisqu’ils possèdent de plus petites masses et des forces gravitationnelles beaucoup trop faibles, ce même processus semble peu plausible, puisqu’il ne permettrait pas la formation d’un objet de masse suffisante. Les scientifiques spéculent donc sur différentes théories impliquant la vitesse de collision entre ces astres, la possibilité de captation gravitationnelle mutuelle et la densité de la population du disque à son origine[5].

La première découverte d’un binaire du disque de Edgeworth-Kuiper fut annoncée le 16 avril 2001 par la découverte de 1998 WW31. En 2002, sur 500 objets appartenant à ce disque, 8 étaient des binaires. Au fur et à mesure des découvertes et des observations les scientifiques on acquit l’assurance que les binaires représentent plus de 1% de la population de ce disque, et ce phénomène est maintenant considéré être relativement commun dans cette région de notre système solaire.

 

 

Les couples appartenant au disque de Edgeworth-Kuiper qui ont reçu à ce jour (2015) des dénominations sont : Pluton~Charon, Éris~Dysmonia, Logos~Zoé, Sila-Nunam, Mors-Somnus et Teharonhiawako~Sawiskera.

 

 

2001 QT297 et S/ 2001 (2001 QT297) 1

Les deux corps constituant le binaire (88611)=2001 QT297 et appartenant au disque de Edgeworth-Kuiper, reçurent en avril 2007 leurs appellations : Teharonhiawako et Sawiskera, qui proviennent de la tradition mystique du peuple Haudenosaunee (Iroquois), l’un des peuples autochtones d'Amérique du Nord.

L’astéroïde binaire Teharonhiawako fut découvert le 20 août 2001 à 03:01:28 TU à Cerro Tololo, La Serena au Chili dans le cadre du programme Deep Ecliptic Survey ( relevé autour de la zone de l’écliptique des profondeurs de notre système solaire ) et son compagnon Sawiskera fut découvert par J. L. Elliot, S. D. Kern et D. J. Osip le 12 octobre 2001 à Las Campanas également au Chili.

Les noms de ces deux objets célestes furent suggérés par R. J. Benecchi et S. D. Kern.

Ce couple d’astéroïdes appartient au groupe des cubewanos, ce qui signifie qu’il ne subit aucunement l’influence gravitationnelle de la part de la géante Neptune qui impose son emprise sur une très grande quantité de corps orbitant cette région de notre système solaire. Il prend 290 ans à faire le tour du Soleil, et est confiné au sein du disque de Edgeworth-Kuiper sur un plan orbital quasi circulaire ( une variation de 5,7 %) et incliné d’à peine 2,585°, s’inscrivant nettement dans le plan de l’écliptique, ou la bande du zodiaque.

 

L’unité de mesure en astronomie est basée sur la distance moyenne séparant le Soleil de la Terre = 1 UA

 

Teharonhiawako

Ce binaire transneptunien fait partie du disque de Edgeworth-Kuiper

 

 

 

Éphémérides

Teharonhiawako

La vitesse de déplacement de Teharonhiawako étant extrêmement lente, il est inutile d’ajuster les autres données à moins de vouloir obtenir une information de très haute précisions.

Vous n’avez qu’à changer la date et cliquer sur

 

 

 

Les points de révélations

En se basant sur le zodiaque tropical, au moment de sa découverte (Point de Révélation) Teharonhiawako transitait au 23°55’ R dans le signe du Verseau : le symbole Sabian[6] du 24e degré nous décrit la scène suivante : Un homme victorieux de ses passions enseigne les principes qu’il a tirés de sa longue expérience.

 

 

L’on pourrait identifier cette victoire sur nos passions a l’acquisition de la sagesse spirituel qui caractérise l’image que l’on se fait des anciens des tribus autochtones, alors qu’ils sont des puits d’expériences et de savoirs qu’ils partagent avec les membres de leurs communautés. Pour cette raison, les membres de leurs communautés les respectent. On verra dans le récit légendaire de Teharonhiawako que cette valeur est prédominante chez lui.

Le Point de Révélation solaire (emplacement du soleil au moment de la découverte) se situait au 27°10 dans le signe du Lion : le symbole Sabian du 28° degré nous décrit la scène suivante : Une myriade de piafs (moineau domestique) sur la branche d'un gros arbre..

La dominante décrite par Dane Rudyar mentionne : Une grande ouverture d'esprit - déroutante peut-être - à de multiples possibilités prometteuses.

Dane Rudyar commente qu'il est une phase de la vie spirituelle où la conscience se sent envahie par des idées et des perspectives nouvelles. Il devient alors nécessaire de se concentrer en limitant son champ de vision et d'action afin de ne pas se laisser SUBMERGER PAR LES TROP GRANDES POSSIBILITÉS qui s'ouvrent à nous.

D'une manière générale, les oiseaux représentent le plus souvent un pouvoir de liaison avec les divinités dont ils sont parfois les messagers ou les attributs. Ils symbolisent également les états supérieurs de l'être se rapprochant des sphères spirituelles. 

Plus particulièrement, le piaf, ou moineau est un symbole de la modestie et de l'intelligence par sa très grande capacité d'adaptation. Il est également un symbole de dépendance envers "l'humain", alors qu'il ne s'aventure pas au coeur des régions forestières.

Le dernier point sur lequel je désire attirer votre attention est l’ascendant du moment de la découverte de Teharonhiawako qui se situe au 28°17 dans le signe du Bélier : le symbole Sabian du 29° degré nous parle de la musique des sphères ~ Harmonie avec l’ordre cosmique.

Dane Rudhyar mentionne : une fois « sur le chemin », on devrait chercher à comprendre qu’elle est notre place dans le vaste schème de l’évolution du genre humain, dans l’immense Accord que fait résonner l’harmonie de l’univers. Il mentionne également que ce symbole véhicule le message d’ÉCOUTER LA VOIX INTÉRIEURE, la voix du TouT, celle de l’Accord universel. Encore ici, ce symbole nous pointe le fait que toutes les tribus amérindiennes partagent une profonde relation spirituelle avec la nature.

 

Cette notion d’harmonie fait également écho au parcours orbital quasi circulaire du binaire Teharonhiawako / Sawiskera alors que le symbolisme du cercle est associé à la recherche de la perfection. Mais également, le cercle étant constitué d’éléments semblables, il représente aussi l’absence de distinction ou de division. Il est donc un symbole de l’indifférenciation et de l’assimilation favorisant l’intégration de l’individu au sein d’une entité plus grande, un groupe, ou une communauté.

 

« Comme le soleil et la lune, les pierres sacrées sont rondes, et tout ce que nous faisons est inscrit dans un cercle. Nos tipis sont ronds et disposés en cercle, le sol nous relie à notre Mère, la Terre, et les mats se tendent vers le Créateur »[7]

 

Si l’on fait un parallèle avec le tracé de la trajectoire du déplacement orbital d’un astre, qui est le résultat de l’action de l’ensemble des énergies sidérales s’exerçant sur le corps de l’astre, alors, ceux qui possèdent une trajectoire orbitale circulaire seraient en parfait état d’équilibre et d’harmonie avec les énergies émanant de l’environnement sidéral, l’état de perfection.

À titre de matière à réflexion, voici la liste des astres connus possédant un mouvement orbital se rapprochant le plus du cercle parfait :

la planète Vénus, présente à peine une variation de 1,4 % au niveau de sa trajectoire orbitale, elle symboliserait l’harmonisation et l’équilibre presque parfait entre les principes solaire et lunaire ;

celle de la planète Neptune, avec une variation de 1,8 %, symboliserait l’harmonisation de l’entité que l’on appelle « système solaire » avec le cosmos environnant ;

la Terre et son satellite la Lune avec une variation orbitale de 3,4 % symboliseraient l’harmonisation des principes matériel et spirituel au niveau de l’être humain et sa relation avec la Terre-Mère.

S’insérant dans cette suite, Teharonhiawako présente une variation de 5,4% et Quaoar une variation de 7,4 %, c’est deux astres associés à la mythologie amérindienne symboliserait l’harmonisation de l’âme avec l’énergie divine Universelle.

Comparativement, Uranus présente une variation de 9,8 %, Jupiter de 10,8 %, Saturne de 11,9 %, la planète naine Cérès de 17,1 %, Mars de 20,6 %, Mercure de 51,8 %, le couple Pluton-Charon de 66,5 % et l’astéroïde cométaire Chiron de 222,3 %.

Le compagnon de Teharonhiawako, Sawiskera fut découvert alors que le soleil transitait le 19° dans le signe de la Balance : le symbole Sabian du 20° degré nous parle d’Un rabbin dans ses actes ~ L’aptitude à mettre des coutumes ancestrales au service de ses congénères et de leur éveil.

 

Une fois de plus, l’accent est fortement mis sur la sagesse et le savoir ancestral qui se doivent d’être retransmis aux individus de la communauté, et qui nous rappellent constamment ce besoin d’être en relation harmonieuse avec l’Univers.  

 

La tradition des premières nations

Teharonhiawako et son frère jumeau Sawiskera sont les fils de la petite fille du Grand Esprit qui est à l’origine de la création. Ce mythe provient de la tradition du peuple Haudenosaunee (Iroquois), l’une des 2000 tribus indépendantes parlant plus de 500 langues différentes et constituant les peuples autochtones d'Amérique du Nord. Jusqu’au début du XIXe siècle, ces peuplades adoptèrent un mode de vie étroitement lié aux ressources naturelles dont elles tiraient leur subsistance.

repar.jpg (118355 octets)

Carte de la répartition des Premières Nations

au Canada et aux États-Unis.

Cliquez sur l'illustration

Maps of Native America

 

Les nations enracinées dans les forêts de l'Est vivaient de chasse et de cueillette, ceux du Sud-Est cultivaient le maïs et les courges, et celles fixées sur les côtes de l'Atlantique et du Pacifique se nourrissaient avant tout du produit de la pêche.

Les tribus des Plaines, avec l’avènement du cheval, abandonnèrent l'agriculture pour se convertir au nomadisme et s'adonnaient presque exclusivement à la chasse aux bisons.

Ils n’utilisaient pas la roue ni le métal, mais tous avaient une connaissance profonde de la nature et une relation spirituelle avec la Terre. À travers elle, ils s’unissaient aux esprits et aux forces de l’univers. Entre eux, ils s’appelaient « Les hommes véritables ».

 

« Tous les animaux sont nos frères et nous partageons avec eux notre immense territoire »

« La Terre est notre corps et notre pensée est une étincelle du soleil »[8]

 

Mais l'arrivée de l’humain blanc avec ses armes à feu, ses maladies contagieuses, son appétit insatiable pour la propriété terrienne et son exploitation changea complètement cette relation d’harmonie entre l’être humain rouge et la nature, perdant ainsi le contact avec leur culture et leur mode de vie traditionnels.

Les sages des premières nations affirment qu’ils se doivent de revenir à leurs anciens modes de vie dans la mesure du possible, puisque c'est en assumant pleinement leur culture, leur langage et leur spiritualité, disent-ils, que les peuples autochtones recouvreront la liberté.

N’est-ce pas d'ailleurs le message qui est présentement retransmis à toute l’humanité, de retrouver nos liens d’harmonie avec la Terre-Mère, si nous voulons assurer notre survie.

 

 

On peut également identifier d’autres caractéristiques de l’essence de ce couple d’astéroïdes en s’inspirant de la structure communautaire "matriarcale" traditionnellement pratiquée par plusieurs nations, dont la « Confédération Haudenosaunee », où l'exercice de l'autorité et l'organisation sociale sont du domaine des femmes:

La prédominance de la famille maternelle, ou la notion du matrilinéaire, qui est un système de filiation et d’organisation sociale basé sur l’ascendance maternelle alors que les enfants appartiennent automatiquement au clan de leur mère. 

L’assimilation du mari au clan maternelle, alors qu’un membre du clan ne peut épouser un membre de son propre clan, par conséquent l’époux est choisi dans un autre clan et devient membre du clan de sa femme. Il est alors considéré comme proches parents.

Une prédominance du pouvoir conféré à des femmes sur la conduite du clan ( de la famille), alors que la structure communautaire est basée sur l’existence du conseil des Royaneh, ce qui signifie « noble », et qu’il est constitué exclusivement de Mère du clan ayant elles-mêmes reçu ce titre de leur propre mère.

Une prédominance du pouvoir conféré à des femmes sur les hommes. Ce sont les Royaneh qui se réunissent en conseil pour déterminer lesquels parmi leurs parents mâles seront sachem ou chef ainsi que chef de guerre. Si le sachem et le chef de guerre choisi s'avèrent indignes de leurs fonctions, les Mères du clan peuvent leur retirer leur titre et l'attribuer à d’autres parents mâles.  

 

 

La légende de la création de la Terre

L’une des nombreuses versions autochtones de l'histoire de la Création raconte qu’au tous début la Terre était entièrement recouverte par des eaux profondes et, pour cette raison, les peuples vivaient au-delà des étoiles.

Puis un jour, une femme, qui était enceinte, tomba du ciel vers les eaux. Tous les animaux marins, tel le castor, la loutre et le rat musqué virent dans l’eau le reflet de sa chute et crurent qu’elle émergeait des profondeurs océanes.

Mais les canards et les oies crurent qu’elle tombait du ciel. Ils s’élancèrent donc pour ralentir sa chute en entrecroisant leurs ailes, la protégeant ainsi d’une terrible mort dans l’eau. Ils l’amenèrent à la Grande Tortue, le Maître de tous les animaux, qu’il leurs dits de la déposer dessus sa carapace.

Puis il ordonna aux animaux marins de plonger au fond des eaux et de ramener de la terre qui était tombée du ciel avec la femme. Cette terre magique fut déposée sur la carapace de la Grande Tortue et l’on demanda à la femme céleste de danser en cercle sur elle. Puis, la Grande Tortue se mit à grandir, et plus la femme céleste dansait, plus la Grande Tortue grandissait, au point de devenir une immense île [8a]. Parce que la Terre venue du ciel était magique, la femme céleste put créer plusieurs bonnes choses.

 

Les jumeaux antagonistes

La femme céleste donna naissance à une fille qui elle-même mourut en donnant naissance à des jumeaux. L'un est droitier et se nomme Teharonhiawako, le « Porteur de l'univers », qui vient au monde par les voies naturelles, alors que l'autre est gaucher et se nomme Sawiskera, « Le malicieux », alors que lui vient au monde par l’aisselle de sa mère.

Teharonhiawako est un esprit juste et intègre, alors que Sawiskera est un esprit malicieux, jaloux, cruel et rusé, suffisamment fourbe pour convaincre sa grand-mère que c'est lui qui est juste. Lors du décès de leur grand-mère, les jumeaux n'arrivèrent pas à se mettre d'accord sur ce qu'il fallait faire de sa dépouille. Alors que Sawiskera voulait tout simplement s’en débarrasser, Teharonhiawako décida d’honorer sa mémoire en la mettant très haute à la vue de tous dans le ciel nocturne, créant ainsi la Lune.

Teharonhiawako œuvre à créer la vie. Il crée tout ce qui pousse tels le blé, les fruits et le tabac ainsi que toutes sortes de créatures animales. Son frère Sawiskera, au contraire, est le créateur de la mauvaise herbe et de la vermine ainsi que d’animaux monstrueux. Sawiskera cherche constamment à saccager les accomplissements de son frère. Ainsi, lorsque Teharonhiawako créa les roses, Sawiskera ajouta les épines.

Un jour, Teharonhiawako en eux assez des actions malicieuses de son frère et il décida de se battre avec lui afin de déterminer lequel des deux sera le maître du monde une fois pour toutes. Après une longue et pénible lutte, Teharonhiawako mit son frère hors de combat, et bien qu'il aurait pu le détruire, il décida sagement d'épargner Sawiskera et il le bannit dans le royaume de la noirceur et des ténèbres.

 

 

La création de la race humaine

Après cette victoire, Teharonhiawako décida qu’il devait créer un être qui lui ressemblerait, mais qui émanerait de la terre. Il souhaita que cet être ait une intelligence supérieure afin qu’il puisse être responsable de surveiller l’évolution de sa création. Puis, il décida qu’il serait préférable de créer plus qu’un seul être et de donner à chacun d’eux des instructions similaires et d’observer avec le temps s’ils seraient en mesure de les assumer.

Ce travail de création, il le fit en une seule journée. Ainsi, au petit matin, alors que le soleil accueillit la nouvelle journée, il commença par recueillir de l’écorce de l’arbre de vie et en fit une forme humaine. À contre-jour la forme avait une apparence jaunâtre. Teharonhiawako décida que ce serait l’une des espèces humaines qui existerait dans son univers.

Après avoir complété son premier humain, Teharonhiawako se dirigea vers le grand lac salé et puisa de l’écume blanche. Avec d’autres éléments de la nature, il créa un autre être. Cet humain d’apparence pâle contrastait avec l’environnement naturel, mais Teharonhiawako était satisfait d’avoir créé un autre être humain différent.

Puis Teharonhiawako se rendit dans la partie la plus dense d’une très grande forêt et ramena de la terre noire. Encore une fois avec d’autres éléments de la nature il créa un autre être humain. Cet être était très noir, et Teharonhiawako était satisfait d’avoir créé une autre sorte d’être humain pour habiter son monde.

Teharonhiawako se dit, la fin de la journée approche et j’ai créé trois êtres, mais puisque dans l’univers tous existent en cycle de quatre, je vais en créer un autre. Il regarda dans la nature pour trouver quelque chose de différent et cette fois il trouva de la terre rougeâtre-brunâtre. Il l’a combina une fois de plus avec d’autres éléments de la nature pour créer sa quatrième forme humaine. Une fois complété il remarqua que cette forme s’harmonisait très bien avec l’environnement naturel, et spécialement avec le soleil qui lui donnait une couleur rougeâtre.

Teharonhiawako rassembla les quatre formes humaines en un seul lieu et il se dit, « J’ai pris la précaution d’insérer dans chacune des formes certaines caractéristiques qui seront le reflet de leur plus forte qualité unique. Je vais donc maintenant donner la vie à chacune de ses formes et voir s’ils sont en mesure de bénéficier de leurs dons».

Au fur et à mesure que les formes s’animaient, Teharonhiawako observa avec évidence l’émergence de leurs caractéristiques uniques. L’être blanc fut le premier à s’animer, il était également le plus curieux, observant attentivement tout son environnement. Ensuite, le noir et le jaune commencèrent à se mouvoir. Lorsque l’être noir fut attiré par un objet brillamment coloré et qu’il le ramassa, l’être blanc bondit sur lui pour le jeter au sol et lui arracha l’objet. Au même moment, l’être jaune prît la part du noire et rapidement une dispute se déclencha entre les trois. Teharonhiawako s’aperçue que le quatrième être était toujours assis sur le sol, camouflé par son environnement.

Teharonhiawako réalisa que ces quatre êtres humains, s’il espérait qu’ils survivent, ne pouvaient vivent ensemble dans un même environnement. Il mit donc fin à la querelle et amena les quatre humains en une seule place et il leur dit "Il y a une raison pourquoi vous n’avez pas été créé tous de la même manière, tous comme il y a des oiseaux et des animaux qui se ressemblent, mais qui sont différents dans leurs manières d’êtres, tous comme vous. Ils ont leurs propres langages, leurs propres chants, mais ils ont appris à partager leur monde. C’est pour cette raison que je vous ai créé, pour qu’avec le temps vous appreniez à respecter et apprécier vos différences. Il m’apparaît évident que je ne peux vous laisser ensemble pour surveiller l’évolution de ma création, puisque vous allez probablement la détruire en même temps que vous-mêmes. Vous devez apprendre comment vivre ensemble les uns avec les autres, aussi bien qu’avec tous les autres êtres vivants de ma création. Je vais vous aider à vous réaliser, mais je dois d’abord vous garder séparé. Vous pourrez vous réunir de nouveau après un certain temps lorsque j’aurai envoyé un messager à chacun d’entre vous et que je vous aurai donné une façon d’apprécier les bonnes choses de la vie, et d’acquérir le respect pour toutes les autres créatures vivantes ».

Puis, Teharonhiawako transporta l’être blanc, l’être noir et l’être jaune au-delà du lac salé où il les isola loin les uns des autres sur les différents continents.

Il laissa l’être rouge sur sa terre d’origine, l’Amérique du Nord, et il lui dit, « on t’appellera Onkwehonwe, l’être originel des ses terres et tu m’appelleras Sonkwaiatison, le Créateur. Je t’ai donné le don de la vie. Tu as été créé avec la terre de cette Île, et je réalise que tu ne survivrais pas très longtemps au sein des autres êtres humains parce que tu es beaucoup trop une partie de la nature, ce qui est bon, mais il faudra du temps avant que tu puisses entrer de nouveau en contact avec les autres êtres humains. Tu recevras également d’un messager des indications sur la  voie sacrée que tu dois suivre et qui te guidera ainsi que ta descendance."

 

Œuvre de Richard Hook – Adoption of the Human Race[9]

 

Teharonhiawako se dit, « Ils vont tous avoir la chance d’apprendre la raison de leur existence et de la bonne façon de vivre »[10].

 

 

 

Espéront que l’émergence, depuis 2001, de Teharonhiawako dans la conscience de l’humanité, nous permettra également d’apprendre la raison de notre cycle d’incarnation sur la Terre, mais également l’urgence de rééquilibrer notre relation avec la déesse Mère, notre Terre.

 

 

         

« Dès le matin, avant de rencontrer et de saluer qui que ce soit, pensez à saluer toute la nature, toutes les créatures visibles et invisibles. Dites-leur : “J’apprécie votre travail, je vous aime, je veux être en harmonie avec vous!”

À ce moment-là, en réponse à votre salut, la nature entière s’ouvrira aussi à vous, elle vous enverra des forces pour toute la journée.

Pourquoi ne pensez-vous pas que vous avez tous un travail à faire avec votre pensée, avec votre amour, afin que la nature s’ouvre à vous. Touchez seulement une pierre avec amour, et elle n’est plus la même, elle vous accepte, elle vibre à l’unisson avec vous, elle vous aime elle aussi.

Mais oui ! Tout est vivant sur la terre, et c’est à vous de savoir comment travailler pour que cette vie vienne jusqu’à vous.

 

Rain Forest - Île de Vancouver

photographie ~ Richard Doyle ~ juillet 2010

 

"Dès que vous sortez d’une ville, la nature est là qui vous environne. Alors, où que vous alliez, dans les forêts, sur les montagnes, au bord des lacs ou des océans, si vous voulez vous manifester comme des enfants de Dieu qui aspirent à une vie plus subtile, plus lumineuse, vous devez vous montrer conscients de la présence des créatures éthériques qui les habitent.

Approchez-vous d’elles avec respect et recueillement, commencez par les saluer, témoignez-leur votre amitié, votre amour. Ces créatures qui vous aperçoivent de loin sont tellement émerveillées de votre attitude qu’elles se préparent à déverser sur vous leurs bénédictions: la paix, la lumière, l’énergie pure.

Vous vous sentez alors baignés, enveloppés par l’amour et l’émerveillement de ces êtres spirituels, et quand vous retournez vers les vallées, vers les villes, vous remportez avec vous toute cette richesse, mais aussi des révélations, des idées plus larges, plus vastes."

Omraam Mikhaël Aïvanhov 

 

 

 

[1] Le terme « point de révélation » fait référence à l’emplacement de l’astre au moment de sa découverte.

[2] Jean-Louis Vaucher de la Croix ~ Le Taureau et la notion de ressources ~ mensuel d’Univers-site / Reconnaissance no°98, page 32, 16 mai 2007.

[3] Ida est un astéroïde de la ceinture principale situé entre Mars et Jupiter

[4] C’est une réflexion qui est encore en évolution et basé sur la régence ésotérique de la planète Neptune sur le signe du Cancer, alors que je considère Neptune comme faisant partie intégrante du disque de Edgeworth-Kuiper. La régence ésotérique du signe des Poissons étant assumé par Pluton.

[5] David Jewitt – Binary Kuiper Belt Objects

[6] Dane Rudhyar ~ Symboles Sabian,  le sens des 360 degrés du zodiaque ~ Librairie de Médicis, 1985.

[7][8] Extrait d’un film de Jean-Claude Lubtchansky : La Terre des Peaux-Rouges, d’après le livre de Philippe Jacquin ~ La Terre des Peaux-Rouges ~ Collection Découverte Gallimard. Une coproduction ARTE France/Trans Europe Film /Éditions Gallimard : France 2001.

[8a] L'Amérique a formé l'identité des premières nations. Leur culture et leur philosophie découlent directement des particularités de ce continent, que plusieurs nations nommaient île de la Tortue. cf: Daniel Lamarre ~ La roue de médecine des Indiens d'Amérique ~ Éditions Québecor ~ 2007.

[10] Ce récit mythologique est largement inspiré de l’enseignement effectué par Anataras ( Alan Brant) basé sur les récits ancestraux des anciens du territoire mohawk (Iroquois) de Tyendinaga situé au nord du lac Ontario au Canada.

 






 


Le message prémonitoire
des nations autochtones d'Amérique du Nord

 


Les 11 nations autochtones du Québec

 


Enseignement interactifs des Quatre Directions


 

 

Sauf si annoté autrement,

 les extraits du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov,

que vous retrouvez sur le site de " La Lyre du Québec ", 

sont reproduits avec l'autorisation de Prosveta © 

 

La Lyre du Québec / CopyCentered ~ Offert gratuitement sans condition

 

mise à jour 30 septembre 2021