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Le nouveau visage d’un vieux compagnon de route, Mercure. 1re partie – l’astronomie
par Richard DOYLE Musique d'ambiance ~ "Mercure, le Messager Ailé" ~ Holst Introduction L’astronomie et l’astrologie, un tout L’intelligence cosmique a envisagé le développement de l’humanité dans les deux domaines de la connaissance de notre environnement, celui de l’intellectuel, orienté vers la matière, et celui du spirituel, orienté vers l’esprit. De ce paradigme l’on peut déduire que si nous désirons obtenir une perception globale de la connaissance de la psyché cosmique, et par conséquent de la nôtre, alors l’astronomie et l’astrologie se doivent d’interagir en complémentarité. Voici donc la 1re partie d’une petite étude sur la planète Mercure, qui fait actuellement peau neuve aux yeux de nos confrères astronomes. Peut-on envisager que cette nouvelle perception scientifique nous permettrait également d’apporter un regard nouveau sur l’essence de ce vieux compagnon de route sidéral, ou viendrait tel tout simplement confirmer la connaissance des astrologues? J’ai l’espérance que ce sera un peu des deux.
Le Septénaire fondamental extrait d’un texte d’Oswald Wirth (1860-1943)
« Dès les temps les plus
anciens, l'observation du ciel nocturne a fait distinguer certains
astres de la masse des étoiles éparpillées sur le firmament. Ces
astres apparurent comme indépendants des constellations, c'est-à-dire
des figures formées entre elles par les étoiles ordinaires appelées
fixes en raison de leur immuabilité les unes par rapport aux autres. On
leur opposa quelques astres vagabonds, dits Planètes, de planês,
errant. Ces étoiles parurent d'autant plus capricieuses, qu'elles ne se
mouvaient pas toujours dans le même sens. Elles avançaient parmi les
étoiles fixes dans le sens du Soleil et de la Lune, puis s'arrêtaient
pour reculer, s'arrêter à nouveau, avant de reprendre leur marche
directe. De pareilles moeurs valurent aux Planètes d'être mises en
affinité avec les hommes : on leur chercha des caractères humains, ce
qui conduisit à de fort judicieuses distinctions. Ces astres errants effectuent dans
le ciel le même trajet que la Lune et le Soleil. On assimila donc ces
deux grands luminaires aux cinq étoiles vagabondes, d'où un Septénaire
devenu primordial en Astrologie. »
Mercure est l’une de ces cinq planètes appartenant à ce Septénaire millénaire, et la plus petite des huit planètes connues constituant notre système solaire contemporain. En compagnie de Vénus, de notre Terre et de Mars, ce quatuor constitue le groupe des planètes qualifiées de telluriques. Tous orbitent dans la partie dite interne de notre système solaire, soit entre le Soleil et la ceinture principale d’astéroïde. Au sein de ce groupe, Mercure est synonyme “d’extrême ”: la plus petite, la plus dense, celle qui possède la plus vieille surface, celle qui connait en une journée la plus grande variation de température à sa surface, la seule à posséder une journée qui dure plus longtemps que son année, et celle qui est la moins explorée.
Le messager des dieux reçoit MESSENGER
Ce dernier record est une chose du passé, car Mercure a reçut depuis la visite de la sonde spatiale américaine MESSENGER (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry and Ranging) de la NASA. Après un voyage de trois ans et demi sur une distance de plus de 3,5 milliards de kilomètres, MESSENGER effectuait le 14 janvier 2008 son premier survol de ce vieux compagnon du Soleil. La sonde MESSENGER effectua au total trois passages au dessus de la surface mercurienne. Le premier fut le 14 janvier 2008 peu après 19 h UTC, le second fut le 6 octobre 2008 à 8 h 40 UTC et le troisième fut le 29 septembre 2009, avant de revenir pour une dernière fois le 18 mars 2011 pour se mettre en orbite autour de Mercure, celle-ci, perdant alors son statut de planète la moins explorer au profit des deux géantes bleues – Uranus et Neptune. Depuis le 4 avril 2011, et ce pour une période d’un an, la sonde a amorcer son travail de cartographie détaillée de la planète avec des images haute résolution inédites.
La sonde, qui fut lancée le 3 août 2004 à 6 h 16 UTC de Cap
Canaveral, en Floride, s'est approché à près de 200 kilomètres de la
surface de Mercure, marquant ainsi le premier survol depuis 1975 de la
planète qui orbite le plus prêt de notre Soleil. La
sonde américaine Mariner 10 fut le premier, et le seul engin avant
MESSENGER, à s'approcher de Mercure alors qu’il survola sa surface à
trois reprises, soit le 29 mars 1974, le 21 septembre 1974 et le 16 mars
1975. Mais à chaque passage, Mercure présentait à Mariner 10 la même
face au Soleil, limitant ainsi à 45 % notre connaissance du visage
de Mercure, et ce, même après plus de 30 ans. En
janvier 2008, au cours du premier survol de MESSENGER, les
scientifiques ont pu ajouter un 20 % de plus. Et lors du second
passage le 6 octobre 2008, MESSENGER a permis d’ajouter un autre 30 %
de la surface de Mercure qui n'avait jamais été vue auparavant par un
vaisseau spatial. Avec
l'intégration de toutes ces nouvelles données, les scientifiques ont
désormais une vision globale de la surface de Mercure. Auparavant,
la connaissance que
l’on avait du visage mercurien nous le présentait comme étant très
ancien et ressemblant à celui de la Lune. Tous deux, conservant les
traces d'impacts allant des micrométéorites qui adoucissent les
reliefs aux impacts majeurs de
gros astéroïdes et de
noyau de comètes qui se sont abattus sans ménagement sur
leur surface, les truffant ainsi de cratère. … les traces
de gros astéroïdes
… Est-ce qu’une partie de
l’essence féminine que l’on attribue à Mercure, dans
l’environnement du signe de la Vierge, et que l’on attribue
à la Lune, dans l’environnement du signe du Cancer, serait en
fait le résultat de l’intégration dans leurs corps physiques
de l’essence féminine contenu dans la très grande quantité
de matière cosmique véhiculé par les astéroïdes qui les ont
percutés? Lors de l’arrivé de la
sonde MESSENGER, le 14 janvier 2008, Mercure transitait 10°25
Verseau (tropical) formant un carré exact à Cérès, la Reine
des astéroïdes qui est associée au signe de la Vierge, qui,
elle, se baladait 10°35 en Taureau. On pourra également
observer que Mercure progressait rapidement vers Chiron qui se
situait 14°11 Verseau : Chiron étant reconnu pour sa
connaissance des corps célestes, orientée autant vers la matière
que vers l’esprit. La face cachée se dévoile C'est lors du premier et du second passage rapproché de MESSENGER que les scientifiques ont pu observer pour la
première fois la totalité de l’hémisphère qui nous était encore inconnu. Lors de ces deux survols
la sonde retransmit des centaines d'images, de qualité nettement supérieure à celle prise par Mariner 10, et de nombreuses données jugées surprenante et mystérieuse par les scientifiques. . Robert Strom, l’un des co-investigateurs de l'équipe scientifique
de MESSENGER, et le seul scientifique ayant fait partie de l’équipe
de Mariner 10, a commenté ainsi les nouvelles images de Mercure : « la nouvelle technologie incorporée dans MESSENGER a permis de
nous révéler une planète entièrement
nouvelle de ce que nous avons vu il y a plus de 30 ans ». En effet, alors que la surface rocheuse de Mercure avec ses nombreux
cratères nous apparaissait à première vue être similaire à celle de
la Lune, la petite planète nous a en fait dévoilé
un
visage nettement plus différent que celui de la Lune. Ainsi, contrairement à ce que les scientifiques supposaient
auparavant, cette série de photographie a permis de découvrir
qu’elle possédait des caractéristiques qui lui sont uniques, alors que
contrairement à la
Lune qui est un astre presque mort, Mercure s’est révélé être
une planète très dynamique. … un visage nettement plus
différent que celui de la Lune. Est-ce que cette découverte
va nous permettre de mieux distinguer les différentes facettes
de la féminité qui sont intégrées à notre psyché? … la Lune qui est un astre
presque mort, … Le Maître Djwal Khul, par l’entremise
de la plume d’Alice A. Bailey, souligne à mainte reprise dans
ses ouvrages que la Lune est une forme morte; et aucune émanation
ne provient d’elle. C’est pourquoi la lune est décrite dans
l’enseignement ancien comme « voilant ou Vulcain ou Uranus ».
Survol
de la surface lunaire
par
la sonde japonaise Kaguka
Le petit compagnon de notre Soleil Mercure possède un diamètre d'environ 4.880 kilomètres,
et donc environ un tiers celui de la Terre qui fait 12.756 kilomètres.
En fait, Mercure n’est pas
beaucoup plus grosse que notre Lune qui possède un diamètre de 3.475
kilomètres. Elle est cependant plus petite que Ganymède et Titan, des
satellites de Jupiter et Saturne, possédant respectivement des diamètres
de 5.280 et 5.140 kilomètres. Cet état de fait peut nous porter à pousser
notre réflexion à percevoir Mercure comme étant un satellite du
Soleil, et donc, sur le plan de notre conscience, à lui être amalgamé. Transit
de Mercure en 2006, photographié par la sonde SOHO de la NASA Il est souvent
mentionné dans la littérature occulte que Mercure symbolise l’illumination
qui libère notre mental des illusions. Est-ce dire qu’à ce
moment, alors que le corps de Mercure se trouve imprégné de l’abondante
lumière émanant du Soleil, que l’essence mercurienne se confond
à celle solaire, et qu’elles ne font plus qu’une?
La topographie de
Mercure Les cratères de Mercure servent à commémorer le
nom de personnages, maintenant décédés, qui ont apporté leur
contribution à l’évolution de l'humanité, tels que des artistes,
des musiciens, des peintres, et des auteurs. Ce sont les scientifiques
qui étudient et cartographient les composantes topographiques
nouvellement découvertes qui peuvent suggérer des noms à l'IAU[1]. Dans le cas de Mercure, les cartographes devraient
avoir de quoi s’occuper pour une très bonne période de temps, car les
sept instruments de MESSENGER ont permis de découvrir sur la surface jusqu’alors
cachée de Mercure une toute nouvelle et inexplorée topographie de cratères
et de formations géologiques. Ainsi, contrairement à la Lune, les scientifiques
ont découvert que Mecure possède des falaises qui serpentent sa surface
sur plusieurs centaines de kilomètres de long. Le gigantisme de ces escarpements
suggère que l’histoire de Mercure serait différente de celle des autres
planètes de notre Système solaire. Il
est donc probable que ces structures ce seraient formées lors de la période
du refroidissement intérieur de Mercure, engendrant une légère contraction
de l’ensemble de la planète, traçant ainsi sur la surface encore très
jeune de Mercure des motifs d'activité de failles qui ont donné naissance
à ces escarpements. L’instrumentation a également permis de confirmer
ce que l’on savait déjà, soit que la surface de Mercure est effectivement
criblé de nombreux anciens cratères résultant de l'impact d'astéroïdes
et de l’activité volcanique qui régnait au début de la formation de
la planète. Les scientifiques peuvent définir l'âge relatif de différents
zones de la surface de l’astre en se basant sur la densité de cratères
que l’on retrouve sur cette surface. Ainsi, plus la surface a accumulé
de cratères, plus la surface est ancienne. MESSENGER a également permis d’observer des
bassins de plus de 2.000 mètres de profondeur, des plaines, ainsi que
des montagnes culminant à près de 5.000 mètres[2] L’araignée MESSENGER a notamment permis de découvrir une formation géologique
unique présentant des caractéristiques très inhabituelles et que les
scientifiques de la mission ont nommé "The Spider",
l'araignée. "The Spider" se trouve au centre du bassin Caloris qui
s’est formé il y a près de quatre milliards d'années lors de
l'impact d'un énorme astéroïde.
Selon les instruments de MESSENGER, le diamètre de
ce bassin atteindrait près de 1.600 kilomètres, soit le tiers du diamètre
de Mercure, et donc beaucoup plus que l'estimation faite à partir des
données recueillies par Mariner 10 en 1975. Le bassin Coloris est donc
l’un des plus grands, et peut-être l'un des plus jeunes, bassins que
l’on retrouve dans notre Système solaire. Ce type de formation n'a jamais été observé auparavant sur
Mercure, et rien de semblable n'a été également observé à la
surface de la Lune. James Head, un des membres de l'équipe scientifique
et professeur à l'université Brown (Rhode Island, est) a mentionné
que "Cette formation géologique
possède un cratère (de 41 kilomètres de circonférence) près de son
centre, mais il est impossible de déterminer s'il est lié ou non à
cette formation ou s'il s'est formé ultérieurement", "The Spider" est aussi formé d'une centaine de tranchées
étroites irradiant d'un point
central tel les pattes d'une
araignée,
d'où le nom retenu par les scientifiques de la mission pour cette
formation géologique qui "constitue un véritable mystère"
selon Louise Prockter du laboratoire de physique appliquée de
l'Université Johns Hopkins. … irradiant d'un point
central … Cette structure
topographique rappelle les alignements radiaux de galets que
l’on retrouve en Amérique du Nord ( medecine whells) … y
aurait-il un lien?
… araignée, … Les
araignée tous comme les scorpions font partie de la même
classe d’insecte, celle des arachnides. Peut-on sur cette simple
observation percevoir un lien avec le fait que Mercure
symboliserait les araignées, et que c’est pour cette raison
que les écrits ésotériques lui attribuent la régence hiérarchique
( le 3e niveau de régence) du signe du Scorpion?
L’exosphère mercurienne Mercure est entouré d’une enveloppe gazeuse extrêmement
mince. En fait, elle est tellement mince, que contrairement à celles de
Vénus, de la Terre et de Mars, les molécules qui la constituent
n’entrent pas en collision les unes avec les autres, mais rebondissent
comme des balles de caoutchouc d’une place à l’autre à la surface
de la petite planète. Pour cette raison, l’atmosphère mercurienne
est appelée une exosphère. L’exosphère se définit comme étant une mince
atmosphère où la densité des atomes est très faible et où les
collisions entre particules sont considérées comme négligeables. Les
atomes s'y comportent librement allant jusqu'à s'échapper dans
l'espace. Notre connaissance actuelle de la composition de
l’exosphère mercurienne se limite à six éléments, bien que
d’autres éléments pourraient être présents: H – hydrogène (numéro
atomique 1); He – hélium (numéro atomique 2); O – Oxygène (numéro
atomique 8); Na – sodium (numéro atomique 11); K – Potassium (numéro
atomique 19) et Ca – calcium (numéro atomique 20). L'addition
théosophique des numéro atomique des six éléments connues,
soit 1 + 2 + 8 + 11 + 19 + 20, nous donne le nombre 61 = 6 + 1 =
7.
Le
nombre 7 est associé à Apollon qui reçu de Mecure la Lyre à
sept cordes. Les observations par nos scientifiques de
l’exosphère mercurienne ont permis de constater que les différents
éléments la constituant sont très fluctuants si on la considère sur
une échelle de temps comparable à l’âge de Mercure. De ce fait, les
scientifiques en ont déduit qu’il devait y avoir des sources différentes
pour chacun des éléments constituant l’exosphère. L’hydrogène et l’hélium sont présents en
abondance dans le vent solaire,
qui est un courant de particule ionisée émis par le Soleil, et qui
peut dans certaines circonstances pénétrer la magnétosphère
mercurienne et venir cribler sa surface. Ainsi, lorsque le Soleil vie
une intense activé énergétiques, il engendre un vent solaire
particulièrement dense qui induit d’importantes modifications à
l’exosphère mercurienne. … le
vent solaire, … Dans mon
livre « Les Nouvelles Frontières de l’astrologie »,
j’associe le vent solaire au flux d’énergie qui émane de
notre noyau rayonnant, et qu’on appelle le « champ
aurique ». Les autres éléments émaneraient
vraisemblablement d’une part de l’impact de micrométéorites ou de
comètes avec le corps mercurien, et d’autre part, directement de la
surface rocheuse de Mercure en lien avec sa structure et la composition
de sa surface. Par exemple, la présence de la très large
structure topographique du bassin Caloris permet d’observer une
augmentation très significative des différents éléments observés
dans l’exosphère mercurien lorsque ce bassin est exposé au rayon du
soleil à une heure locale matinale. Mercure est
également
la planète qui possède la plus grande amplitude thermique qu’on
retrouve entre les faces ensoleillée et diurne d’une planète, soit
un écart de 600°C, un phénomène causé par l’extrême raréfaction
de son atmosphère. Mais ce phénomène est également la cause
d’un
mouvement migratoire des éléments volatils entre la face
diurne et celle nocturne. Ce passage
d’une condition environnementale extrême à une autre nécessite
d’effectuer les adaptations nécessaires afin de permettre à
un organisme de continuer de fonctionner adéquatement. On est ici
dans l’essence mercurienne gémeaux. Cette
très forte amplitude thermique mercurienne, nous amène à faire un
parallèle avec l’une des caractéristiques de l’élément chimique
que l’on appelle également mercure, et qui possède le symbole Hg
et le numéro atomique 80.
Le mercure possède un coefficient de dilatation thermique très élevé,
et à cause de cette très grande sensibilité à la fluctuation de
température,
il fut utilisé dès le XVIIe pour la
fabrication des thermomètres.
… LE
NUMÉRO ATOMIQUE 80 80 = 8+0 =
le 8e signe. Traditionnellement le 8e signe du parcours zodiacal
est associé a celui du Scorpion. Mais si l’on considère que
l’axe Bélier / Balance est celle du 1er et du 7e signe, alors
dans un cheminement inverse ( ou celui de l’évolution de la
précession des équinoxes) le signe de la Vierge devient le 8e
signe. …
sensibilité à la fluctuation de température, … Une
nouvelle fois, cette capacité mercurienne de réagir rapidement
au continuel changement de notre environnement
Une journée plus longue que l’année Mecure met 59 jours terrestres pour exécuter une
rotation autour de son axe. Elle possède donc une vitesse de rotation
sur elle-même qui est très lente. Mais sa vitesse orbitale est très rapide alors que son année équivaut
à 88 jours terrestres. La combinaison des forces qui résulte de ces
deux phénomènes physiques vient influencer de façon particulière la
période de temps qu’une portion de la surface mercurienne demeure
exposée au soleil. En effet, une journée sur Mercure peut durer
jusqu’à l’équivalent de 176 jours terrestre, soit deux fois plus
longtemps qu’une année mercurienne[3].
Le
champ magnétique mercurien Tous comme la Terre, Mercure possède un champ magnétique
interne qualifié de « dipôle ». Mais
contrairement à ces deux planètes telluriques, la plus grosse et la
plus petite, Vénus, la Lune et Mars en sont dépourvus. Cependant, on
retrouve au niveau de la Lune et de Mars les traces d’un champ magnétique
dit « fossile », puisqu’ils seraient probablement des rémanences
du champ originel global. Dans leurs propos, les scientifiques mentionnent
que l’observation la plus particulière que l’on peut faire sur sur
le champ magnétique mercurien, et la magnétosphère qui résulte de
son interaction avec le vent solaire, c’est tous simplement
d’observer que cette petite planète en possède un. En
effet, le champ magnétique émanant de Mercure fut détecté pour la
première fois uniquement lors de la visite de la sonde spatiale Mariner
10 en 1974-1975. À cette époque, cette découverte était mal comprise
des scientifiques, puisque la taille de Mercure laissait entrevoir que
son noyau aurait normalement dû avoir le temps de se solidifier.
Cependant, la découverte de la présence de ce champ magnétique venait
témoigner de la présence d’un noyau en fusion qui
n’est pas encore totalement solidifié, et donc partiellement liquide,
et ce, malgré le fait que sa formation remonte a des milliards d’années. Les champs magnétiques dipolaires, et les magnétosphères
résultantes, sont produits par un effet de dynamo provoqué par la
rotation de fer en fusion entourant le noyau central d’une planète. Même
si le champ magnétique mercurien semble être une version miniature de
celui de la Terre, celui de Mercure est très dynamique et en
constante transformation et changement et ce, en écho à
l’intense activité du Soleil, a ses éruptions et à l’émission du
vent solaire qui en résulte. MESSENGER a permis de constaté que le champ magnétique
fondamental de Mercure est presque identique à ce qu'il était il y a
30 ans lors du survol de Marine 10. Les scientifiques, après avoir
apporté des correctifs tenant compte de l’impact de l'interaction
avec le vent solaire, ont constaté que l’intensité et
l’orientation du dipôle moyen étaient les mêmes, à quelques
pourcentages près, qu’en 1975. Le scientifique responsable de
l'instrument magnétométrique, Brian Anderson, mentionne que la
recherche va porter maintenant à étudier la structure dans le champ
interne afin d’identifier la source du champ magnétique. Le
champ magnétique est cette constituante planétaire qui interagit et
capte les particules ionisées émises par le vent solaire, produisant
une bulle protectrice autour de la planète qui, combinée à
l’atmosphère, protège la surface de la planète des particules énergiques
sporadiques du Soleil et des rayons cosmiques plus constants et beaucoup
plus énergiques émanant de l’extérieur de notre Système solaire,
et même de l’extérieur de notre galaxie. Le champ magnétique de la Terre est en constante
évolution puisque les pôles se renversent périodiquement selon des époques
géologiques, entraînant par le fait même un changement des surfaces
terrestres qui seront exposées aux particules dangereuses véhiculées
principalement par le vent solaire. Les scientifiques prévoient de
semblables variations pour le champ magnétique mercurien, mais puisque
la nature de la dynamo qui génère le champ et que les temps entre les
changements sont actuellement inconnus des scientifiques, cette
affirmation ne demeure que théorique. Les deux prochains survols de MESSENGER ainsi que
sa phase orbitale finale d'une année permettront d’apporter aux
scientifiques un nouvel éclairage sur l’énigme du champ magnétique
mercurien. Ils espère ainsi résoudre ce mystère mercurien, et
qu’ils pourront par le fait même mieux comprendre l'histoire du champ
magnétique de la Terre et pourquoi il n'y a aujourd'hui aucun champ
magnétique global pour Vénus et Mars.
La très grande densité de Mercure Maintenant que les scientifiques savent que le
processus
de refroidissement du noyau mercurien se poursuit encore présentement,
cet état de fait implique que l’histoire de cette planète, ce qui
intéresse les scientifiques, est encore très active, et par conséquent
que son essence ésotérique, ce qui intéresse les astrologues, est toujours en évolution. Chacune
des planètes dites telluriques[4]
est constituée d’un noyau central dense et riche en métal et entouré
d’un manteau et d’une croûte superficielle de roche[5]. Avec une proportion deux fois plus élevée que
celle de Vénus, de la Terre et de Mars, la
densité de Mercure est de loin la plus élevée des quatre planètes.
Cet état de fait nous indiquerait que son noyau constitue au moins 60 %
de la masse de cette planète. Cependant, contrairement
au noyau de la Terre, ses dimensions nous sont encore inconnues, mais il
semblerait, à cause du fort pourcentage de sa masse, qu’il
posséderait un rayon qui couvrirait approximativement 75 % de
celui de la planète en entier.
Lors
du second passage de MESSENGER, le 6 octobre 2008, Mercure était alors conjoint au Soleil dans le signe
de la Balance tropical, mais en Vierge sidéral, signe de sa régence
orthodoxe. Le petit compagnon de notre soleil n’avait donc pas
fini de se dévoiler. Lors
du troisième passage de MESSENGER, le 29 septembre 2009, Mercure était
alors en Vierge tropical,
signe de sa régence orthodoxe. Et
lors de la mise en orbite de la sonde, le 18 mars 2011, Mercure était
alors en Bélier tropical, signe de sa régence hiérarchique (plan
mental). R.D.
[6] 29 septembre 2009 Un
troisième et dernier survol de la
planète Mercure par le vaisseau spatial de la NASA donne aux scientifiques, pour la première fois, une
vue presque complète de la surface de la planète et fournit de
nouveaux résultats scientifiques sur cet astre relativement inconnu. Cliquez sur
l'illustration pour lire
l'article sur le site P.G.J. 4 avril 2011 Messenger,
la sonde américaine en orbite autour de Mercure a commencé sa
cartographie détaillée de la planète avec des images haute résolution
inédites. Cliquez sur
l'illustration pour lire
l'article et découvrir les images de la mystérieuse planète Mercure sur le site
Futura-Sciences. [1]
L'Union Astronomique Internationale supervise
le processus officiel d'appellation des nouveaux cratères ainsi que
d’autres composantes nouvellement découvertes, tels les astéroïdes,
qui constituent notre système solaire. [2]
Le mont Everest, sur la Terre, culmine à
8.844 mètres. [3]
Pour observer ce phénomène, voici
l’adresse d’un vidéo que l’on retrouve sur le site de
MESSENGER : http://btc.montana.edu/messenger/Interactives/ANIMATIONS/Day_On_Mercury/day_on_mercury_full.htm [4]
Mercure, Vénus, la Terre et Mars. [5]
Illustration courtoisie de
NASA et APL. [6]
Une
grande partie de l’information scientifique émane des communiqués
de la NASA émis pour la mission MESSENGER. Toutes les photographies
de la planète Mercure, contenues dans cet article, sont une
courtoisie de NASA/Johns Hopkins University Applied Physics
Laboratory/Carnegie Institution of Washington.
La
première parution de ce texte fut dans le mensuel
d’Univers-site / Reconnaissance n°110
La Lyre du Québec
/ CopyCentered ~ Offert gratuitement sans condition mise
a jour 25 avril 2011 |