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Le nouveau visage

d’un vieux compagnon de route, 

Mercure.

2ieme partie ~ l’Araignée

par Richard DOYLE

 

Pour accéder à la 1re partie l’astronomie

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Musique d'ambiance ~ "Mercure, le Messager Ailé" ~ Holst


On a vu dans la première partie de cet article[1] que les scientifiques avaient depuis 30 ans une perception du visage de la surface de Mercure similaire à celle de la Lune. Une perception qui est maintenant une chose du passé depuis les trois survols de la surface de Mercure ( 14 janvier 2008 peu après 19 h UTC; 6 octobre 2008 à 8 h 40 UTC; 29 septembre 2009) par la sonde MESSENGER et sa mise en orbite le 18 mars 2011.

Mais au-delà de cette perception, existe-t-il des liens ésotériques entre Mercure et la Lune?

Les observations des scientifiques nous ont permis de constater que Mercure et la Lune sont les deux astres de notre système solaire qui conservent le plus les traces des astéroïdes qui se sont abattus sans ménagement à leurs surfaces. L’essence même des astéroïdes est liée à Cérès, le premier astéroïde découvert et reclassé comme planète naine depuis 2006, qui fut dès l’origine des premières études astrologiques le concernant, associé au signe de la Vierge[2]. On retrouve donc un lien entre Mercure, la Lune, Cérès, en tant que reine de l’essaim d’astéroïdes, et le signe de la Vierge.

De ce constat on peut facilement percevoir au niveau des régences du signe de la Vierge que Mercure est traditionnellement considéré en être le régent dit orthodoxe et que la Lune, si on se base sur les propos du Maître Djwal Khul, retranscrits sous la plume d’Alice A. Bailey, est considéré en être le régent dit ésotérique[2A]. Tous deux nous conditionnant aux influences émanant du signe de la Vierge, mais chacun à leur façon dans un registre environnemental différent. En effet, puisque nous sommes des entités trinitaires, Esprit/Âme/Matière, incarnés dans un corps physique dense, la partie de notre expérience dans l’environnement terrestre conditionnée par l’essence émanant de la Vierge est transfigurée par Mercure, alors que la Lune transfigure la même énergie, mais au niveau de l’environnement spirituel de l’évolution de notre Âme[3]. Dans l’enseignement ésotérique la Lune est perçue comme un voile, c'est-à-dire que son rôle est de graduellement dévoiler à notre conscience la réalité matérielle des astres constituant notre système solaire. En 1801, la Lune nous dévoila Cérès, qui a comme tâche de faire évoluer notre âme dans notre connaissance de la raison de notre assujettissement à la matière et par conséquent aux cycles interminables de la réincarnation. Le rôle du signe de la Vierge est donc de nous révéler graduellement la réalité spirituelle cachée, se traduisant en terme astrologique par le dévoilement et l’intégration graduelle de l’ensemble des éléments constituant le macrocosme solaire[4].

On peut constater un autre lien entre Mercure et la Lune, mais cette fois-ci un peu plus subtil, alors qu’on les retrouve au niveau des régences du signe des Gémeaux. Encore une fois Mercure est traditionnellement considéré comme le régent dit orthodoxe de ce signe, alors que l’on retrouve la Terre comme 3e régent, celui qualifié de hiérarchique et qui conditionne notre expérience dans l’environnement spirituel de l’Esprit.

Le lien entre la Terre et la Lune, astronomiquement parlant, est plus qu’évident puisque la Lune est le satellite de la Terre, elle est donc assujettie gravitationnellement à cette dernière. En astrologie, cette évidence apparaît lorsqu’on examine un thème du point de vue héliocentrique, alors que pour un observateur solaire la Terre et la Lune sont toujours en conjonction exacte à cause de la faible distance (d’un point de vue sidéral) qui sépare les deux astres.

Nous voici donc avec trois astres qui chacun à leur façon symbolisent le lien entre la Mère (Terre et Lune voilant Cérès) et l’enfant (Mercure).

En Vierge on est en présence de la notion de l’évolution du fœtus au sein de la matrice maternelle, principe de l’ensemencement d’une graine, et donc de la culture cérèsienne, qui croît jusqu’à être en mesure de produire son propre fruit, et en Gémeaux, où l'on est en présence de la curiosité de l’enfant qui découvre son environnement matériel et communique avec lui sous le regard attentif de sa Mère que l’on pourrait associer à la Gaïa de nos cultes et mythes, notre « Terre-Mère ».

 


L’argent, un principe féminin[5]

 

L’une des caractéristiques propres à la Lune et Mercure, ainsi qu’à tous les astres de notre système solaire, c’est qu’ils sont privés de lumière propre. Leurs luminosités étant la réflexion de celle du Soleil. C’est pour cette raison qu’ils sont qualifiés de « transfigurant ». Ainsi, on peut observer que Mercure est un astre éclatant qui rivalise avec les étoiles les plus brillantes, même si son observation à l’œil nu est généralement difficile puisque Mercure demeure toujours plus ou moins baigné dans les lueurs solaires de l'aurore ou du crépuscule.

L’intensité de l’éclat de la pleine Lune ne procure qu'une faible luminosité d'environ 0,2 lux, soit 500 000 fois moins que le Soleil, ce qui nous empêche par exemple de lire ou de distinguer les couleurs[6]. Son éclat éblouissant emplit néanmoins le paysage de sa brillante clarté froide et blanchâtre liée symboliquement à l’argent.

En effet dans le système de correspondance des métaux et des astres, l’argent est associé traditionnellement à la Lune. En opposition à l’or, qui est un principe actif, masculin, solaire, diurne et chaud, l’argent est un principe passif, féminin, lunaire, nocturne et froid. Le mot même « argent » dérive d’un mot sanscrit signifiant blanc et brillant.

Les alchimistes désignaient par le nom de « vif-argent » un métal liquide de couleur argent brillant dont la particularité est de se présenter sous forme liquide à température ambiante et qu’ils représentaient à l’aide du symbole de la planète Mercure , d'où le nom actuel de cet élément qui est le plus lourd des liquides. Son symbole Hg provient du latin, lui-même emprunté au grec, hydrargyrum et qui signifie « argent liquide ».

L’argent est également symbole de pureté et de purification, rejoignant ainsi l’essence du signe de la Vierge.

Mais on peut également associer symboliquement la matière liquide à cette notion de purification, puisque c’est dans la forge de Vulcain que l’on fond le métal pour le liquéfier et ainsi le purifier avant de lui donner une nouvelle forme. L’enseignement ésotérique mentionne que la Lune en tant que régent ésotérique de la Vierge, voile simultanément Vulcain (matière) et Neptune (liquide), le maître de la forge et le dieu de la dissolution, qui sont à la source de la régénérescence, et donc de la renaissance de l’être qui se réincarne à travers le processus de gestation du fœtus dans la matrice maternelle. Mercure symbolisant l’enfant qui naît dans l’environnement matérielle.

Le glyphe de Mercure est le reflet de la nature tripartite de l'être humain (matière, âme, esprit).

Cette nature divine se retrouve également reproduite dans les caractéristiques du métal liquide « mercure » dans le sens où vous pouvez infiniment diviser une goutte de mercure, et vous verrez toujours de petites gouttes qui sont des répliques exactes de la première goutte. Chaque partie étant une sphère, un tout divin tripartite, qui nous permet de comprendre que notre nature trinitaire divine est Tout et Tout est de nature trinitaire divine.

 


Le nombre 8

 

Le numéro atomique du mercure est également symboliquement très parlant, puisqu’il possède le nombre 80.

Dans son livre "Le Symbolisme des nombres", René Allendy mentionne que ce nombre "représente pour l'ensemble des créatures du Cosmos la libération karmique, ou la communauté des initiés dégagés de la fatalité des réincarnations, la communion des Saints ou la Grande Loge Blanche".

On peut également le percevoir comme 8 à la puissance 0, 80, alors que tout nombre à la puissance 0 = 1, ce qui nous ramène au concept du Tout divin unique.

Mais on peut également le percevoir comme 8 + 0 = 8. Traditionnellement le 8e signe du parcours zodiacal est associé à celui du Scorpion. Mais si l’on considère que l’axe Bélier / Balance est celui du 1er et du 7e signe, alors dans un cheminement inverse, ou celui de l’évolution des ères « zodiacale » selon le rythme de la précession des équinoxes, le 8e signe devient celui de la Vierge.

Ces deux signes sont incontestablement triples dans leur construction alors que leurs glyphes représentent le M de la matière originelle.

Selon l’enseignement du Maître Djwal Khul ceci a une signification claire pour l’ésotériste puisque ces deux signes sont cruciaux dans l'expérience humaine, nous indiquant la fonction de la triple forme (matière, âme, esprit) et la libération de l'âme humaine emprisonné dans la forme (symbolisé par la flèche ascendante du glyphe du signe du Scorpion) et cela par les épreuves dans le Scorpion par lesquelles il se prouve à lui-même et prouve au monde la réalité de ce que la Vierge a voilé ou caché, soit la descente de notre âme en incarnation dans un corps physique et donc notre assujettissement à la matière (symbolisé par la pointe descendante du signe de la Vierge).

On retrouve le même symbolisme du M sur l’une des médailles les plus répandues dans la foi chrétienne, la médaille de l’Immaculée, connue dans le monde entier sous le nom de médaille miraculeuse.

Elle a pour origine les apparitions de la Vierge Marie à une novice, Catherine Labouré, en l’année 1830, dans la chapelle de la communauté des Soeurs de La Charité située 140 rue du Bac à Paris.

Cette médaille évoque les mystères de l’Incarnation (signe de la Vierge) et de la Rédemption (ou de la Libération ~ signe du Scorpion), la place unique de Marie dans le dessein de Dieu, la maternité universelle de la Vierge Marie et les relations entre la terre et le ciel. La lettre « M », l’initiale de Marie, est surmontée d’une croix, symbolisant la descente dans la matière de l'Être trinitaire, l'enfant Christ.

Au bas de la médaille, l’on retrouve deux cœurs symbolisant le chakra du cœur qui métabolise l’énergie de l’amour et qui sert de pont entre le plan spirituel et le plan physique. Les deux coeurs sont surmontés d'une flamme, symbole d'une parcelle de l'Âme universelle, ou du Saint-Esprit, qui siège (symboliquement) dans le coeur de l'Être humain.

Le cœur couronné d’épine est associé au signe de la Vierge, car il symbolise l’incarnation, la descente de l’âme dans la matière et donc les souffrances émotionnelles que doit expérimenter l’âme assujettie à la forme. Alors que le cœur percé d’un glaive est associé au signe du Scorpion, car il représente la mort et donc la désincarnation et le retour de l’âme vers le divin.

Enfin, les douze étoiles symbolisent les forces qui s’épanchent des douze constellations zodiacales qui conditionnent et gouvernent l'expérience évolutive des âmes en incarnation dans l'environnement terrestre. 

On peut à ce point de notre réflexion spéculer que les signes de la Vierge et du Scorpion symbolisent les deux plateaux du signe de la Balance, dont le rôle est de maintenir l’équilibre entre ces deux énergies paradoxales : blanc et noir, pureté et impureté, homogénéité et hétérogénéité, la naissance et la mort, descente dans la matière et remontée vers la lumière.

Ce qui nous ramène au symbolisme universel du nombre huit, symbole de l'incarnation dans la matière et associé au Christ cosmique, exprimant ainsi la matière dans sa totalité[7] et la cohérence de la création en mouvement, soit celui de l’équilibre et de l’ordre cosmique, mais également de son autodestruction. Ainsi, le huit exprime la totalité de la réalité des cycles de « vie » de l’univers matériel se répétant à l’infini. Ce qui peut être représenté par le symbole mathématique du huit couché, symbole de notre conscience égocentrique oscillant perpétuellement entre la naissance et la mort.

On retrouve donc dans le contexte de notre environnement matériel Mercure confronté à Mars, chacun assumant la régence traditionnelle de leurs signes respectifs, la Vierge et le Scorpion.


Mercure,

régent hiérarchique du signe du Scorpion

 

Mercure et Mars sont très étroitement associés dans la régence des signes. D’abord dans le signe du Bélier, où Mars assume la régence traditionnelle associée à la Forme et Mercure en assume la régence ésotérique associée à l’Âme. 

 

Ensuite dans le signe du Scorpion, où Mars assume à la fois la régence traditionnelle et l’ésotérique, alors que Mercure, symbolisé par l’aigle, transforme nos instincts en valeurs spirituelles en assumant la régence hiérarchique associé à l’Esprit.

 

Mais pourrait-il y avoir une autre forme de lien symbolique entre l’essence de Mercure et celle du signe du Scorpion, similaire à celui de l’aigle qui symbolise l’ascension vers le divin?

Cette réponse s’est possiblement manifestée à notre conscience lors du premier survol de Mercure par la sonde d’exploration MESSENGER, alors qu’elle a permis de découvrir à la surface de la petite planète une formation géologique située au centre du bassin Caloris qui ce serait vraisemblablement formé il y a près de quatre milliards d'années lors de l'impact d'un énorme astéroïde.

Cette formation présente une configuration très inhabituelle composée d'une centaine de tranchées étroites irradiant d'un point central telles les pattes d'une araignée, d'où le nom attribué à cette formation... « The Spider ». On remarquera également que les araignées et les scorpions font partie de la même classe d’insecte, celle des arachnides.

Peut-on sur cette simple observation percevoir un lien avec le fait que Mercure symboliserait les araignées, et que pour cette raison les écrits ésotériques lui attribueraient la régence hiérarchique du signe du Scorpion ?

Cette association pourrait être une piste nous permettant de comprendre pourquoi la vue des araignées (Mercure) éveille en nous une peur viscérale. La peur est un principe lunaire, ou obscur émanant de Mars et associée à l’essence de ses deux satellites Phobos et Deimos, la peur et la crainte ou la terreur.

Illustration artistique de Mars et ses deux satellites

 

Eva K. Dargyay dans sa présentation du Bardo-Thödol, le Livre tibétain des Morts[8], souligne l’importance de la peur (Phobos) et de l’angoisse (Deimos) au moment de la mort :

Lorsque le mort est pris de peur et d’angoisse devant la nature des apparitions de l’état intermédiaire, il détermine la potentialité d’un nouveau karma qui le poussera à naître de nouveau (essence du signe de la Vierge). Mais s’il reconnaît que toutes ces apparitions ne sont que l’émanation de sa propre nature spirituelle, sa vue pénétrante (symbolisé par l’aigle) sera libre de toute intention et, n’ayant aucune fausse énergie à devoir décharger dans une action, un instant après la mort (la mort physique étant symbolisée par Mars et non Pluton), étant d’une clairvoyance extrême, il pourra atteindre la libération essentielle (rôle de Pluton): libération de la souffrance du samsara, c’est-à-dire du cycle des existences, libération des illusions. Et, de ce fait, il sera devenu un Bouddha.

 

 

La périlleuse traversée posthume du défunt selon le Bardo Thödol et les Écritures du lamaïsme thibétain.

cf: site Symbole

 


 

Le mythe grec d'Arachné

l’astéroïde 407Arachne

 

Dans les Métamorphoses d’Ovide, le texte « Arachné et Minerve » (VI, 1-145) met en présence deux femmes, la déesse Athéna-Pallas, Minerve pour les romains, déesse de la guerre qui personnifie également l'intelligence sous tous ses aspects et qui protège l’activité artisanale aussi bien que les arts ou la littérature, et Arachné, une jeune ouvrière méonienne[9] qui malgré son humble origine possédait une très grande habilité dans l'art de tisser et de broder, ce qui lui valu une certaine notoriété dans les villes de la Lydie et à l’étranger alors qu’on venait de loin pour admirer ses œuvres. La très grande maîtrise de son art permit à la jeune méonienne de s’accomplir pleinement au point de lui faire oublier la différence entre les mortels et les dieux, alors qu’Arachné poussa son talent jusqu’à défier la déesse Athéna-Pallas dans un concours pour la plus belle tapisserie, osant prétendre qu'elle surpasserait la déesse dans l’art du tissage.

… on la prendrait pour l'élève de Pallas ; cependant, Arachné repousse ce titre, et se défend, comme d'une honte, d'avoir reçu les leçons d'une immortelle : « Qu'elle vienne se mesurer avec moi, dit-elle; vaincue, je me soumets à tout ». - Pallas emprunte les traits d'une vieille, et couvrant son front de faux cheveux blancs, appuie sur un bâton ses membres affaiblis ; elle aborde Arachné, et lui adresse ces paroles : «La vieillesse n'amène pas seulement des maux à sa suite; l'expérience est le fruit tardif de l'âge. Ne dédaigne pas mes avis : tu peux prétendre à la gloire de surpasser tous les mortels dans ton art; mais cède à une déesse ; implore, d'une voix suppliante, le pardon de tes blasphèmes; désarmée par tes prières, elle te l'accordera ». Arachné, lui jetant un regard plein de courroux, laisse la trame commencée, et retient à peine sa main prête à frapper; elle trahit sur son visage la colère qui l'enflamme, et répond à celle qui cache à ses yeux la divine Pallas : «Insensée, le poids de l'âge qui courbe ton corps affaiblit aussi ta raison; c'est souvent un malheur d'avoir trop vécu. Si tu as une bru, si tu as une fille, fais-leur entendre ce langage : je sais me conseiller moi-même; et pour te convaincre que tes remontrances sont vaines, apprends que je n'ai pas changé. Pourquoi ne vient-elle pas elle-même? Pourquoi se dérobe-t-elle au combat? “Elle est venue”, dit alors la déesse, et, dépouillant les traits de la vieillesse, elle révèle Pallas. Sa divinité reçoit l'hommage des nymphes et des vierges de Lydie; Arachné seule n'est point émue; elle rougit pourtant, mais la rougeur soudaine qui, malgré elle, colore son visage, s'évanouit aussitôt, pareille à l'air qui se teint de pourpre au lever de l'aurore, et que bientôt on voit blanchir aux premiers rayons du soleil. Elle persiste dans son entreprise; et, dans sa folle ambition de ravir la palme, elle court à sa ruine; car la fille de Jupiter ne recule pas devant le défi; elle cesse de conseiller, et ne diffère plus la lutte[10].

Athéna-Pallas illustra sur sa toile les diverses vertus des dieux de l'Olympe tandis qu'Arachné broda sur une tapisserie les aventures amoureuses des dieux de l’Olympe, décrivant la bassesse des dieux n’hésitant pas à s’animaliser pour abuser de jeunes mortelles. Ainsi, son œuvre dépeint Jupiter sous la forme d’un satyre[11], Neptune sous les traits d’un taureau menaçant, Apollon prendre le plumage d’un vautour ou la crinière d’un lion et Saturne, transformé en cheval, faire naître le centaure Chiron.

Ce fut finalement la fille de Lydie qui gagna, démontrant sa supériorité dans l’art du tissage sur la déesse. Mais le contenu de l’œuvre d’Arachné provoqua la colère d’Athéna-Pallas qui mit en pièces son trop bel ouvrage et réprimanda cette petite prétentieuse.

 

Pallas et Arachne

1636-37

Peter Paul Rubens (1577-1640)

 

Ne supportant pas l’humiliation, Arachné alla se pendre.

Au suicide d’Arachné, Athéna préfère cependant la punition, la métamorphose plutôt que la mort. En la ramenant à la vie et en la transformant en araignée, elle sanctionne l’arrogance d’Arachné en même temps qu’elle reconnaît, par le choix de cet animal, son excellence dans l’art de tisser[12].

La métamorphose plutôt que la mort, on retrouve encore une fois le paradoxe entre les essences du signe de la Vierge et celle du Scorpion, alors que l’âme d’Arachné fut forcée par la volonté d’Athéna-Pallas à se réincarner dans le corps d’une araignée suspendue à son fil, lui imposant de continuer à exercer son art du tissage, et la condamnant ainsi à filer et à tisser durant toute sa vie une toile si fragile et si instable que le simple souffle d’un mortel pouvait la détruire.

La fragilité de la toile de l'araignée scorpionnesque nous rappel la fragilité de la vie.

Ce mythe décrit l'affrontement entre deux mondes, celui des dieux et celui des mortelles et aux yeux d’Ovide la supériorité d’Arachné sur la déesse Athéna-Pallas est tout simplement antinaturel. L’araignée devint ainsi le symbole de la déchéance de l'être humain voulant se faire l'égale et même surpasser les dieux.

Est-ce que la récente découverte de la formation géologique de l’araignée à la surface de Mercure serait un avertissement, un message des dieux transmit à la race humaine par le messager même des dieux? En lisant les dernières nouvelles émanant de la sphère scientifique, on peut constater que la conscience humaine se rapproche très rapidement des découvertes qui lui permettront d’accéder aux derniers mystères de la création de notre environnement matériel. Mais, attention, ces accomplissements ne nous permettent aucunement de croire à la supériorité de la matière sur l'esprit [13].   

Le mythe de la jeune ouvrière méonienne s’est matérialisé dans l’astéroïde 407Arachne qui fut découvert le 13 octobre 1895 à 21:21:35 TU par Maximilian Wolf[14] à Heidelberg. Au moment de sa découverte l’astéroïde transitait sur le 2°43 en Taureau tropical (9°36 en Bélier sidéral Fagan) et Mercure transitait sur le 11°06 en … Scorpion tropical (17°45 en Balance sidéral Fagan).

 


 

Le symbolisme de l’araignée

 

Les araignées tout comme les scorpions font partie de la même classe d’insecte, celle des arachnides. L’examen d’araignées fossiles du Dévonien[15] inférieur semble indiquer que le mode de vie de l'araignée est resté quasiment inchangé depuis près de 400 millions d'années.

La classe des arachnides se caractérise par un corps en deux parties, 8 pattes articulées, une paire de chélicères, qui sont des appendices venimeux portés sur la tête, une paire de pédipalpes, qui sont des appendices de préhension situés en arrière des chélicères, et qui ont la forme de pinces chez les scorpions, et plusieurs yeux simples, généralement 8.

 

 

Le centre

 

Le symbolisme primordial de l’araignée est lié à la notion du centre, puisque l’image de l’araignée siégeant au centre de sa toile rejoint celle de la forme la plus simple d’un mandala : un cercle avec un point en son centre.

Le point situé au centre du mandala représente une puissance paradoxale : créatrice, puisque c’est de lui qu’émane toute la création; et destructrice, car c’est vers lui que tout reviendra.

Dans le symbolisme de l’araignée l’aspect créatif est dédié au filage et au tissage, alors que son aspect lié à la destruction, ou à la renaissance, répugne et effraie plusieurs personnes. Le cercle et sa surface intérieure, symbolisée par la toile, représentent la manifestation de l’extension et du développement du point central ou la limite de l’expansion de notre conscience illuminée par la lumière irradiant de notre centre. Le cercle symbolise donc non pas l’Un, mais le Tout. La partie externe correspondant à la non-manifestation.

Les toiles tissées par l’araignée servent entre autre à piéger leurs proies. Les plus connues sont les toiles géométriques des araignées orbitèles qui sont parfaitement tissées en spirale à partir d’un centre, là où elles se tiennent et restent en alerte pour réagir immédiatement en cas d’agression. Cette notion de spirale tendant vers le centre et l’image de l’araignée occupant ce centre, duquel semble irradier son énergie représentée par sa toile faite de rayons, rejoint l’essence des signes fixes, et donc celle du signe du Scorpion, qui selon l’astrologue Stephen Arroyo :

… représentent l’énergie centripète, une énergie qui tend vers le centre. Ces signes sont associés au principe d’inertie dans leurs manifestations terrestres, mais ils sont également connus pour leurs grandes capacités de concentration et leur persévérance quand l’énergie est destinée à servir une activité créatrice ou un engagement spirituel. Leur affinité avec les doctrines ésotériques de renaissance et de développement spirituel (principe de la mutation) est due à leur forte concentration d’énergie, laquelle irradie constamment dans la personne[16].

Cette toile rayonnante symbolise également le Soleil, dont l’idéogramme est également un cercle avec un point en son centre. Selon l’enseignement ésotérique du Maître Djwal Khul, Mercure est le principe d'Illumination qui libère notre mental de l’emprise de la matière nous permettant ainsi de fusionner avec l’énergie solaire et ainsi devenir conscients du Plan divin[17].

Dans un tel contexte, l’araignée est donc également un symbole de l'initié qui doit gravir les multiples niveaux de l’évolution permettant à son âme de revenir vers le Divin, nous introduisant ainsi au principe de la verticalité.

 

Le fil vertical

 

L’image centripète rayonnante de la toile ne doit pas nous faire oublier celle de l’araignée qui se balance au bout de son fil et qui semble vouloir constamment le remonter.

La verticalité du fil symbolise le rôle de Mercure en tant que médiateur et Messager des dieux permettant ainsi d’établir des liens entre les différents niveaux de notre conscience.

Ce fil représente donc l'axe nord-sud, ou l’axe Haut-Bas, faisant référence à l’axe vertical de notre mandala astrologique ~ Fond du ciel/Milieu du ciel. Il symbolise le lien qui nous relie au créateur et par lequel on tente de s’élever vers celui-ci.

Extrait du livre de Rosaire Gagnon, O.M.I.

L'Unité par la Trinité, Les éditions "Trinité", 1963.

 

 

Ainsi, l'araignée s'élevant le long de son fil symbolise le moyen, le support de la réalisation spirituelle, l’atteinte d’un degré supérieur d’initiation et par conséquent l'âme qui se libère graduellement de l’emprise de son corps matériel.

On peut donc encore une fois percevoir le paradoxe Vierge ~ Scorpion, alors que le fil symbolise le chemin bidirectionnel de la descente en incarnation, et donc de la descente dans l’environnement dense du plan physique, afin d'être élevé à nouveau vers les hauteurs du plan Divin à travers l’évolution et la mort cyclique de toute entité participant à l’œuvre du Créateur.

La naissance et la mort sont perçues comme le reflet d’un même miroir, puisqu’elles sont toutes deux des phases transitoires nous permettant de passer d’une dimension de réalité à une autre. Dans un tel contexte, elles adoptent la signification de l’acquisition d’un état de conscience et de la perte d’un autre. Ce qui confère à l'araignée d’être l’un des symboles d’un psychopompe, soit un accompagnateur des âmes des défunts, un rôle dévolu à Mercure.

Les défunts sont accompagnés par Mercure

qui les remets à Charon ( système plutonien) le passeur.

 

 

La toile symbole de la création

 

  La capacité créatrice de l’araignée est soulignée par le fait qu’elle extrait d’elle-même la matière pour élaborer un fil qui lui permet de tisser sa toile, lui permettant ainsi de faire aisément figure de créatrice cosmique, de démiurge et donc de divinité supérieure qui tisse nos destinées.

Elle met moins d’une heure et demie pour construire sa toile et utilise jusqu’à 30 m de soie. Pour exécuter son œuvre, l’araignée se doit d’analyser les multiples conditions environnementales; l’espace dont elle dispose, les points d’attache disponibles et son stock de soie. Chaque fois, elle doit se livrer à des calculs très complexes afin de pouvoir tisser sa toile.

Ce talent dans l’art des mathématiques rejoint dans son essence celle associée au signe de la Vierge et celle d’une amalgamation des essences de Mercure et Cérès (1er et plus gros objet de la ceinture principale symbolisant la multiplicité) représentant cette capacité à analyser, à établir des correspondances entre des choses apparemment sans lien et synthétiser les données émanant d’une “multitude” d’éléments tous différents les uns des autres.

 

La destruction

 

Même si sur les 35 000 espèces d'araignées répertoriées, uniquement 30 % possèdent un poison douloureux pour l'homme et qu’une dizaine d'espèces sont véritablement dangereuses, l’être humain, en général, a le dégoût et même une peur incontrôlés de ces bestioles agressives qui tuent leurs proies de façon froide et cruelle par le poison.

Si la mort est une loi de la nature à laquelle personne n’échappe, elle génère malgré tout deux phénomènes universels, celui de la peur de la mort et celui qui lui est indubitablement associé, celui de la peur des cadavres.

La vue de sa décomposition, symboliquement associé au signe du Scorpion, représente notre incapacité à contrôler la mort qui elle, se définit par un arrêt des fonctions des organes de notre corps physique.

Ce qui ne signifie nullement que notre Esprit-Âme meurt également.

Il faut se rappeler qu’exotériquement et ésotériquement Mars est le régent du signe du Scorpion. Il symbolise donc la mort et la mise en terre, et par conséquent la destruction de notre forme physique associée à notre enveloppe biologique. Le rôle de Mars est donc de provoquer la mort de notre forme physique, visant ainsi à détruire avec elle nos illusions de supériorité de la matière sur l’esprit en stimulant au niveau de notre esprit notre faculté mercurienne. Ce qui génère en nous le désir profond de rétablir le contact avec notre environnement spirituel.

Ce désir se manifestera au niveau du signe suivant, soit celui du Sagittaire, alors qu’en zodiaque sidéral ce signe abrite la constellation de La Lyre qui est surplombée par une cohorte de dieux, de déesses et de maîtres ascensionnés et le Centre Galactique que j’associe à la demeure des sept facettes de la manifestation des énergies divines [18].

 

La renaissance

 

Les araignées sont des arthropodes, c’est-à-dire qu’elles sont revêtues d'une carapace rigide et articulée, et par conséquent, pour croître elles sont obligées d'abandonner leurs anciennes “carapaces” afin de muer. Cette transformation est une opération délicate au cours de laquelle l'araignée est vulnérable. Quelques espèces se retirent dans un abri de mue et d'autres muent accrochées à certains fils de leur toile.

La mutation corporelle rejoint dans son essence celle associée aux signes d’eau. Elle est donc liée en partie au signe du Scorpion, et plus particulièrement à son 3ème décan sous la régence de la Lune, alors qu’étant dans notre “abri de mue” dépouillé de notre “ancienne carapace” notre état de vulnérabilité génère en nous un besoin de tranquillité émotionnelle.

L’astre lunaire représente la matière biologique qui est inerte par elle-même, puisque pour les occultistes, la Lune est une forme physique inanimée, une simple carcasse de laquelle s’est retirée l’étincelle de vie, nous permettant ainsi de préciser le rôle du 3ème décan scorpion. Mais la Lune assume également la fonction de matrice corporelle, nous apportant encore une fois un éclairage sur le rôle du 3ème décan, dévolué à construire un corps constitué cette fois-ci de matière plus subtile qui permettra à notre âme de se véhiculer dans un niveau de conscience plus élevé afin de poursuivre sa quête du divin dans l’environnement sagittarien.

 

 

L’araignée mercurienne

 

Toutes ces qualités attribuées aux araignées : démiurge, conduite des âmes des défunts, et donc intercession et messager entre le monde des humains et ceux des divinités, nous ramène invariablement aux fonctions du dieu Mercure, ou de son homologue grec Hermès.

Dans la mythologie grecque, Maïa est l'aînée des Pléiades, filles d'Atlas et de Pléioné. Séduite par Zeus (Jupiter), elle donna naissance à Hermès (Mercure).

Hermes et sa mère Maïa

 

Maïa est également le nom de l’une des étoiles constituant l’amas stellaire des Pléiades[19].


 

La toile pléiadienne et le nombre 7

L’amas stellaire M45, ou les Pléiades, est situé à environ 410 années lumière de la Terre et serait âgé d’environ 100 millions d’années. Cet amas dit ouvert, qui appartient à la constellation du Taureau, était appelé par les Babyloniens la « pierre du fondement » et par les Indiens tous simplement « la Mère ».

Vue infrarouge du nuage pléiadien

Télescope spatial Spitzer

 

 

Elles ont une signification très occulte dans la philosophie ésotérique Hindoue et se rattachent au Son et à d'autres principes mystiques de la Nature[20].

Les pléiades sont également les sept filles d’Atlas et Pléione (deux autres étoiles de l’amas), elle même fille de l’Océan et de Téthys. Leur aînée, Maïa, de laquelle Ovide dérive le nom du mois de mai, le mois de la Vierge Marie, fut aimée par Zeus, dont elle eut Hermès (son homologue romain étant Mercure), le dieu qui donna au dieu solaire Apollon la Lyre à sept cordes.

 

Notre connaissance scientifique actuelle de la composition de l’exosphère mercurienne se limite à six éléments :

 l’hydrogène ~ numéro atomique 1;

l’ hélium ~ numéro atomique 2;

l’oxygène ~ numéro atomique 8;

le  sodium ~ numéro atomique 11;

le potassium ~ numéro atomique 19

et le calcium ~ numéro atomique 20.

Étrangement l'addition théosophique des numéro atomique de ces six éléments, soit 

1 + 2 + 8 + 11 + 19 + 20 = 61 = 6 + 1 = 7

 

Voici une légende du peuple autochtone Sioux-Assiniboine de la Saskatchewan qui évoque les Pléiades[21]:

Sept frères vivant seuls dans les Plaines du Nord passaient leur existence à rechercher leurs parents. Toujours en déplacement, ils devaient continuellement trouver de la nourriture et un nouvel abri pour dormir. Fatigué d'une telle vie misérable, le plus jeune d'entre eux, qui jouait avec une toile d'araignée, dit : « Pourquoi ne pas nous transformer en quelque chose d'autre? Nous pourrions être plus heureux ainsi. »

« C'est une bonne idée, mais en quoi devrions-nous nous changer? », se dirent-ils.

« Pourquoi ne pas se transformer en rochers? », dit l'un d'eux. « Ne soit pas stupide », dit un autre. « Les rochers peuvent se briser. »

« Les arbres ne se brisent pas, ils plient avec le vent » ajouta un des frères. « Même les grands arbres sont emportés par le vent et les tempêtes », rétorqua un autre.

L'après-midi s'écoula ainsi sans que les sept frères ne retiennent une solution, puis la nuit s'installa.

« Pourquoi ne pas prendre la forme de la nuit? La nuit n'est jamais détruite! », dit un des frères. « La nuit a peur de la lumière et fuit lorsque le jour arrive », dit un autre.

« Alors, pourquoi ne pas se transformer en étoiles? », dit le plus sage des frères. « Elles habitent le ciel et ne meurent jamais. »

Les sept frères trouvèrent qu'il s'agissait là de la meilleure idée. Le plus jeune des frères disposa alors chacun de ses frères dans le ciel à l'aide de la toile d'araignée.

Il en plaça trois à sa droite et trois à sa gauche, puis il prit place au milieu. Ils y sont tous encore aujourd'hui.

 

La toile d’araignée nous ramène à la notion du CENTRE alors que cet amas stellaire, et plus particulièrement son étoile Alcyone, fut considéré être le point CENTRAL autour duquel tourne notre univers d’étoiles fixes.

Johann Heinrich von Mädler (1794 ~ 1874,), un astronome allemand, croyait que notre Soleil avait pour centre de son orbite Alcyone des Pléiades et qu’il mettait 180.000.000 d'années pour achever une seule révolution. Son hypothèse d'un « système solaire central » sans notre Galaxie ne s'avéra pas par la suite et il se trompa même dans la direction où se trouve ce centre de notre Voie lactée qu'il situa en direction des Pléiades[22].

Malgré cette erreur, on peut néanmoins observer aujourd’hui que la nébulosité bleutée qui entoure les principales étoiles des Pléiades est constituée de poussières interstellaires semblables aux filaments d’une toile d’araignée qui réfléchissent la luminosité des étoiles environnantes.


 

Le super héros, Spider-Man

 

Le personnage Spider-Man[23] fait partie de la panoplie des héros constituant notre mythologie contemporaine. Depuis sa création en 1962 par Stan Lee et Steve Ditko, Spider-Man est l'un des personnages les plus populaires de l'univers des bandes dessinées qui fut d'abord adapté pour la télévision et, 

 

depuis 2002, au grand écran,

la série de films réalisée par Sam Raimi connaît un succès colossal.

 

Peter Parker (astéroïde 5392Parker), à la suite d'une expérience scientifique à laquelle il assiste, est mordu par une araignée radioactive. Cette morsure va générer chez Peter d’importantes modifications génétiques (symboliquement associé à la renaissance)  qui lui confèrent des superpouvoirs : une force et une agilité hors du commun ainsi qu'un “sens d'araignée” l'avertissant des dangers imminents. Influencé par le principe inculqué par son défunt oncle : Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, devenu Spider-Man, il décide d'utiliser ses nouvelles capacités au service du bien en luttant contre le crime.

À la suite du décès de son oncle, afin de subvenir aux besoins de sa tante et des siens, en plus de ses frais d'études, Peter doit trouver un travail. Possédant un appareil photographique, il prend des clichés de lui-même en tenue de Spider-Man afin de pouvoir les vendre à différents journaux. Il sera alors remarqué par J. Jonah Jameson, propriétaire et rédacteur en chef du Daily Globe (Daily Bugle en anglais). Il deviendra donc un photoreporter, le milieu des médias étant teinté de l’essence mercurienne dans son environnement Gémeaux.

Peut-on retracer des traces probantes de ce personnage dans les mandalas astrologiques de ses créateurs et diffuseurs?

Thème astrologique Stan Lee - 28 décembre 1922Dans le thème[24] de Stan Lee, 28 décembre 1922, l’un des scénaristes de Spider-Man, l’on retrouve l’astéroïde Parker 9°37 Verseau (trop) formant un quinconce décroissant serré à Pluton 10°15 en Cancer (trop), mettant ainsi l’accent sur l’introversion sociale du jeune Peter. Mais cette combinaison contient également le germe de l’idée de la transformation (signe d’eau) par contact avec des éléments radioactifs. On constate également que son Soleil est en Capricorne (trop) en compagnie de Mercure sur le 17°45, domaine de Saturne et des responsabilités, ce qui rejoint l’adage de l’oncle de Peter Parker: Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. La responsabilité associée à ses pouvoirs se retrouve dans le signe de la Balance (trop) alors qu’on y retrouve Saturne et l’astéroïde Arachné, lui même formant un quinconce croissant au maître du Scorpion, Mars (notion du héros), situé 12°12 en Poissons (trop) conjoint à Uranus 10°18 (notion du Super). Mars/Uranus et Arachné sont également en aspect avec Jupiter qui se situe 12° 35 en Scorpion (trop). Jupiter représente notre capacité à rassembler et donner une forme mentale à des énergies-pensées. Dans le cas de Stan Lee, son Jupiter en Scorpion rassemble les données émanant de l’influence de ses maîtres, Mars et Mercure, tout en étant influencé par les astres en aspect avec celui-ci, encore une fois le duo Mars/Uranus, mais également Arachné et Pluton qui forme avec Jupiter un trigone croissant (orbe 2°10). Pluton entraînant avec lui dans sa relation avec Jupiter/Scorpion l’essence de l’astéroïde Parker.

Il existe une grande controverse à savoir qui imagina le personnage de Spider-Man, Stan Lee ou Steve Ditko, qui est principalement connu comme l’un des cocréateurs de Spider-Man.

Ce qui semble sûr, c’est que Steve Ditko, en tant qu’illustrateur, donna corps à la première image publiée du super héros lors de la diffusion du comic-book Amazing Fantasy #15, et qu’il poursuivit son illustration dans les numéros 1 à 38 de Amazing Spider-Man.

  

Après quoi, il quitta Marvel à cause du différent avec Stan Lee sur le statut de la création de Spider-Man.

Thème astrologique de Steve Ditko - 2 novembre 1927Dans le thème de Steve Ditko, 2 novembre 1927, l’image de l’araignée telle que je l’ai décrit symboliquement en l’associant a Mercure et au signe du Scorpion est plus qu’évidente, alors qu’on retrouve en Scorpion (trop) un amas plus que révélateur : Mars 4°50, Arachné 6°43, Soleil 8°44 et Mercure en 3e décan 24°54. De plus, l’on retrouve l’astéroïde Parker 6°50 en Taureau (trop) en opposition exacte avec Arachné, les deux étant en aspect avec Saturne 6°34 en Sagittaire (trop) nous ramenant encore une fois l’adage de l’oncle de Peter. Tout comme dans le thème de Stan Lee, on retrouve dans le thème de Steve Ditko un indice que sa faculté mentale de synthèse jupitérienne rassembla les données émanant de Mercure, entraînant avec lui l’essence des autres astres présents dans le signe du Scorpion, alors que Mercure forme un trigone exact à Jupiter 24°08 en Poissons (trop). L’on peut également remarquer dans le thème de Steve Ditko que Mercure est en opposition avec l’amas stellaire des Pléiades, symbole de la toile céleste.

Thème astrologique Sam Raimi - 23 octobre 1959Sam Raimi, 23 octobre 1959, est le réalisateur qui porta au grand écran les aventures de Spider-Man. L’on retrouve dans son thème un amas en Scorpion (trop) similaire à celle que l’on retrouve dans le thème de Steve Ditko, soit le Soleil se situant sur la frise du signe à 0° conjoint à Mars 1°53, Neptune 6°36 et Mercure en 3e décan 21°30. On retrouve l’astéroïde Parker 25°58 en Poissons (trop) formant un trigone à Mercure et l’astéroïde Arachné 3°25 en Gémeaux quinconce au duo Soleil/Mars en Scorpion, opposition à Jupiter 3°35 en Sagittaire et quinconce croissant à Saturne 2°21 Capricorne, nous ramenant pour une troisième fois l’adage de l’oncle de Peter.

Ce texte de réflexion sur cette nouvelle perception que l’on peut avoir de la planète Mercure et de son essence peut effectivement susciter un intérêt pour les admirateurs de Spider-Man, mais il visait surtout à éveiller votre conscience au fait que puisque c’est notre Âme qui nous rend sensibles aux émotions, les peur et les angoisses scorpionnesques peuvent neutraliser la volonté évolutive de notre Âme dans notre quête du divin.

 


[1] Voir l'article dans le mensuel Reconnaissance n° 110 du 3 juin 2008 ou sur le site de La Lyre du Québec.

[2] En 1958, un chercheur français, André Delalande, à travers une approche initialement théorique attribua à Cérès la maîtrise du signe de la Vierge.

[2A] Vous pouvez consulter un texte de synthèse concernant la régence tripartite des signes sur le site l'Oeil d'Horos.

[3] Les énergies trinitaires émanant du cosmos environnant notre système solaire, et donc émanant des constellations, sont d’abord captées et transformées en lumière trinitaire par notre Soleil pour être ensuite réfléchies et transfigurer par les astres constituant notre système solaire. On peut percevoir que l’action transfigurante est assujettie à la nature trinitaire, et donc matérielle et psychique, de l’entité qui occupe le corps matériel de l’astre transfigurant.

[4] Je vous réfère à mon article “L’évolution dans le signe de la Vierge” paru dans le mensuel Reconnaissance numéro 89 du 23 août 2006.

[5] Jean Chevalier et Alain Gheerbrant ~ Dictionnaire des symboles ~ Robert Laffont / Jupiter, 1991.

[6] Wikipédia

[7] On considère les multiples niveaux de manifestation de la matière, soit du plus subtil, le plan Divin, au plus dense, le plan Physique, comme étant constitués de Lumière qui vibre à différentes fréquences. La Lumière est ce qui permet le mouvement, sans elle, la Pensée demeure inerte (cf : Ramtha : Les sessions l’Âme sœur ~ Éditions du Roseau, 1991).

[8] Albin Michel, spiritualités vivantes ~ 1981.

[9] Qui est originaire de Lydie, un pays connu pour ses arts du textile et le luxe de ses produits.

[10] Ovide, Arachné et Minerve ~ Les Métamorphoses VI ~ Traduction de Louis Puget, Th. Guiard, Chevriau et Fouquier (1876).

[11] Divinité de la nature, cornue, à jambes de bouc, aux longues oreilles pointues, et muni d’une queue, et au corps humain, mais poilu. (cf : Antidote)

[12] Anne Creissels, L'ouvrage d'Arachné : la résistance en œuvre de Ghada Amer à Louise Bourgeois. (cf : http://www.imagesrevues.org/Article_Archive.php?id_article=3)

[13] L’année 2008 s’annonce comme une année charnière puisque deux instruments scientifiques majeurs seront mis en service. Dans l’espace, le satellite Planck permettra d’observer en détail la scène de l’Univers primordial; sur Terre, le Large Hadron Collider tentera de saisir quelle pièce s’y joua. (cf. : L’univers aujourd'hui ~ Science & Vie, Hors série n° 242, mars 2008)

[14] Astéroïde 827Wolfiana : Maximilian Wolf (21 juin 18633 octobre 1932) était un astronome allemand, l'un des pionniers de l'astrophotographie.

[15] Quatrième période géologique de l’ère primaire où sont apparus les premiers vertébrés terrestres et les premières plantes vasculaires.

[16] L’astrologie, la psychologie et les quatre éléments ~ Éditions du Rocher ~ 1984.

[17] Je vous réfère à mes articles « Le processus évolutif de la connaissance de notre univers ~ introduction au calendrier maya ~ 1ère partie : Reconnaissance ~ Le mensuel n°103 ~ 11 novembre 2007; 2ème partie : Reconnaissance ~ Le mensuel n°104 ~ 9 décembre 2007.

[18] Les sept énergies ou rayons sont : 1re ~ Volonté et Pouvoir, 2e ~ Amour et Sagesse, 3e ~ Intelligence active, 4e ~ Harmonie par le conflit, 5e ~ Connaissance concrète et Science, 6e ~ Dévotion et Idéalisme et le 7e ~ Ordre et Cérémonial.

[19] Pour 2008, Maïa se positionne 29°48’ 36 en Taureau tropical, et 4°56’38 en Taureau sidéral (Fagan); cf : logiciel astrologique Zet 8 pro.

[20] La doctrine secrète.

[21] http://astro-canada.ca/_fr/a4101.html

[22] Cf : La doctrine secrète et Wikipédia.

[23] Cf: Wikipédia

[24] Tous les mandalas astrologiques sont réalisés à l’aide du logiciel Zet 8 Pro.


 

La première parution de ce texte fut dans le

mensuel d’Univers-site / Reconnaissance n°114

 

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mise a jour 9 février 2015