Jan Hendrik Oort* et Adrianus van Woerkom* développèrent en 1950 une théorie selon laquelle il existerait un véritable nuage intersidéral servant de réservoir à des milliards d’objets qui donneraient naissance aux comètes à très longue période, soit celles qui prennent plus de 200 ans entre chaque apparition. Par l’étude des orbites de 19 comètes à très longue période, Jan H. Oort observa une constance qui se dessinait pour des distances de l'ordre de 20 000 à 100 000 UA. Il conclut qu’il existerait probablement aux confins du système solaire un vaste réservoir de noyaux cométaires qui seraient de véritables fossiles du système solaire primitif. Vers la fin des années 70, Brian Marsden* reprit les calculs de Oort sur quelque 200 comètes aux orbites très allongées, et confirma la théorie du nuage.
Le regroupement de ces objets formerait un vaste halo sphérique centré sur le soleil tel un nuage qui s’étendrait jusqu’à la limite de l’influence gravitationnelle du soleil. Hypothétiquement, même si la quantité d'objets dans ce nuage semble considérable, elle n'en demeure pas moins une masse globale qui serait nettement inférieure à celle de la Terre.
Figure 17 – Le nuage d'Oort
Illustration de Sabine Jeangérard
Vous pouvez également consulter sur le web ...
la page sur le nuage d'Oort du site Astrofiles : Les dossiers de l'astronomie
et de l'information sur le nuage de Hills, également appelé Nuage interne d'Oort et Nuage Interne, sur le site Wikipédia
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