À la fin du XVIIIe siècle, stimulé par la découverte d’Uranus, qui venait de mettre au premier plan l’étude de Titius, Johann Elert Bode* et le baron von Zach* constituèrent un groupe d'observateurs dans le but de découvrir la planète « invisible » que l’étude situait hypothétiquement entre les orbites des planètes Mars et Jupiter.
Cependant, le groupe fut devancé par le prêtre et astronome italien Giuseppe Piazzi*, qui découvrit « par hasard » le 1er janvier 1801 un petit astre dont l'orbite se situait très exactement à la distance prédite entre celles de Mars et de Jupiter, venant ainsi combler la lacune mise en évidence par la loi de Titius-Bode. Piazzi nomma cet astre, Cérès. Mais surprise ! On découvrit en 1802 un autre petit objet se déplaçant dans cette lacune, et encore un autre en 1804, et un autre en 1807. On les nomma Pallas, Junon et Vesta, toutes des déesses de la mythologie romaine. La « ceinture principale d'astéroïdes » venait d’émerger dans la conscience humaine, non seulement parce qu’elle venait combler une lacune dans l’harmonie mathématique de la structure du système solaire, mais également parce qu’elle venait établir une nette démarcation entre les astres telluriques et gazeux. De plus, il est intéressant de noter que tous les astéroïdes découverts depuis cette époque, et ils sont nombreux, sont tous invisibles à l’œil nu, à l’exception de Vesta.
Observation en date du 30 octobre 2013 :
Voici un parallèle intéressant concernant cette notion de « découverte de l’invisible » et la période qu’elle se situe dans l’histoire.
William Herschel est bien connu pour sa retentissante découverte de la planète Uranus en 1781, mais il fit une autre retentissante découverte… en 1800.
Il découvre une forme de lumière (ou radiation) au-delà de la lumière rouge, maintenant connu comme le rayonnement infrarouge. [Le préfixe infra signifie qui est au-dessous]. L'expérience de Herschel était importante parce qu'elle marquait la première fois que quelqu'un démontrait qu'il existe des types de lumière que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux… une lumière « invisible ».
Un an plus tard, soit en 1801, Johann Wilhelm Ritter après avoir entendu parler de la découverte par Herschel d’une forme de lumière au-delà de la portion rouge du spectre lumineux, décide de mener des expériences pour déterminer si il existerait également de la lumière invisible à l’autre extrémité du spectre lumineux, au-delà de la portion violette. Il découvrit ce que l’on nomme la lumière ou le rayonnement ultraviolet [le préfixe ultra signifie au-delà de].
Découverte de rayonnements invisibles à l’œil nu… à la même époque que la découverte d’objets invisibles à l’œil nu… le hasard, c’est le résultat de la réalisation du plan divin, et donc de la manifestation d’éléments qui nous permet d’accroître notre « Connaissance » de notre environnement matérielle, qui est la science de l’aspect matériel de notre évolution; ce qui nous permet d’accroître notre « Compréhension » de qui nous sommes en tant que Penseur dans le Temps (l’Âme); ce qui nous permet d’atteindre la « Sagesse » qui est la science de l’Esprit.
Références
Herschel discovers infrared light
Éphémérides de l'astéroïde 2000 Hershel
Ritter discovers ultraviolet light
Éphémérides de l'astéroïde 10781 Ritter
“Connaissance, Compréhension et Sagesse”
inspirée du livre « Initiation Humaine et Solaire » d’Alice Ann Bailey.