Il y 10 ans, le 14 septembre 2006, c'était la parution de mon livre « Les Nouvelles frontières de l'Astrologie » publié par les éditions du Rocher. Une belle synchronicité avec 2003ub313 qui la journée précédente reçut son nom officiel d'Éris.
Je profite donc de ce 10e anniversaire pour faire un bilan des principales étapes de l'évolution du concept présenté dans ce livre, soit une vision astrologique basée sur la multidimensionnalité de l'Être humain, ainsi que les divers éléments qui sont venus s'y greffer et l'alimenter durant cette période.
Au départ l'écriture de ce livre visait à présenter à la communauté astrologique française le nouveau visage de notre système solaire en attirant l'attention sur les différents regroupements d'astéroïdes et les découvertes des planétoïdes qui constituent la nouvelle région transneptunienne nommée « la ceinture de Edgeworth-Kuiper ». Le livre avait donc au départ une saveur particulièrement astronomique et tentait de faire le constat qu'historiquement l’évolution de notre héritage scientifique acquise au fil du temps faisait partie d’un processus global visant à redécouvrir la sagesse perdue et oubliée des anciens.
Deux grandes lignes directrices ont guidé mes réflexions. La première émane de Dane Rudhyar, qui mentionne dans son livre « La dimension galactique de l'astrologie »: « La taille des astéroïdes n’est pas le facteur important pour essayer de découvrir leur sens dans la structure totale de l’héliocosme... c'est vraiment la place qu’occupe chaque planète (ou astre) dans le système solaire – la région de l’espace héliocosmique où elle tourne – qui lui donne sa signification abstraite ou archétypique dans le langage céleste de l’astrologie...». C'est principalement à cause de cette réflexion qui mon attention fut attirée sur la nouvelle structure de notre système solaire qui se dévoilait de plus en plus à notre conscience après la découverte de Chiron en 1977.
La deuxième est basée sur des propos de Omraam Mikaël Aïvanhov, qui mentionne que la « réalité » est ce qui comprend tout. Ce Tout étant assujetti à la vision que chacun d'entre nous a de sa propre « réalité », et donc ce que l'on appelle « notre point de vue ». Et puisque l’astronomie s'occupe uniquement des phénomènes visibles, tangibles et mesurables, la moitié de « la vérité » lui échappe, elle cesse donc d’être « authentique », car elle ne considère pas ce qui se déroule au niveau de l’essence des astres et de leurs émanations invisibles, ce dont s’occupe l’astrologie. Cependant, si l’astrologie ne tient pas compte de la réalité de l’environnement matériel qui s’est manifesté, elle aussi cesse d'être « authentique », car « la vérité » lui échappe également. Ainsi, puisque l’intelligence cosmique a envisagé le développement de l’humanité dans les deux domaines de la connaissance; l’intellectuelle orientée vers la matière et la spirituelle orientée vers l’esprit, l’astronomie et l’astrologie se doivent d’interagir en complémentarité si l'on désire « retrouver » notre perception globale de « la vérité cosmique ».
C'est ainsi que ces deux lignes directrices ont généré chez moi une réflexion et une prise de conscience basée sur certains principes de l’enseignement théosophique. Une nouvelle saveur venait de s'ajouter au livre me permettant d’avancer une vision astrologique exploratoire des correspondances entre les différentes composantes d’une psyché solaire et celles de la psyché humaine multidimensionnelle ou ce que j'appelle l'Être cosmique.
Cette vision, que je n’impose point, avançait l’hypothèse que la structure du mandala de notre système solaire qui se dévoilait de plus en plus à nos astronomes était le reflet de notre corps multidimensionnel dans sa totalité. Et en tant qu’Être humain imprégné de l'énergie de ce mandala solaire, chacun des éléments astronomiques constituant ce système, et ce peu importe la nature de ces éléments, se devait de trouver une forme d’écho au niveau de notre psyché, et donc également dans nos mandalas astrologiques.
À la même période, soit à l'été 2004, et juste après que j'ai eu cette vision que la multidimensionnalité de l'Être humain pouvait faire écho à la structure de notre système solaire, j'ai rencontré Sabine, Anne et Rose qui sont venu, chacune à leurs façons, soutenir l'amorce de ce projet d'exploration.
Sabine m'a fourni les premières illustrations « personnalisées » que j'ai utilisées dans mon livre, sur le site web La Lyre du Québec et dans mes conférences.
Anne m'a fourni la superbe œuvre que l’on retrouve sur la page couverture de mon livre... « Odyssée cent visages ».
À l’endos de son œuvre, l’on retrouve une citation de Heathcote Williams : « Les baleines dominent la mer parce qu’elles communiquent sans détruire. Les baleines dominent la mer, en respectant l’intelligence et la différence ». Cette œuvre fut donc choisie, car elle représentait merveilleusement bien l’essence du planétoïde Sedna qui véhicule les valeurs de l'ère du Verseau, et qui est toujours en 2016, cette nouvelle frontière de l'astrologie. Anne était la première d'une série d'artistes avec qui j'ai été mis en relation au fil de ces 10 ans, et qui à travers leur oeuvrent vinrent alimenter mes réflexions: Louise, Suzanne, Alain, Mireille, Claire, Corina.
|
Entre mars 1998 et juin 2012, j'ai reçu sur une base régulière des « traitements » par un guérisseur et ses guides. Auparavant, en 1994 et 1995, j'avais également lu certains livres sur le sujet. Ceux de la guérisseuse Barbara Ann Brennan « Le pouvoir bénéfique des mains » et « Guérir par la lumière » furent, et sont encore mes principales références sur cette pratique. Donc au moment de ma rencontre avec Rose j'avais déjà acquis une certaine compréhension du travail effectué par les guérisseurs. Dès le début de la pratique de Rose en guérison, son Guide, qu’elle surnomme « son Compagnon de route », lui avait mentionné l’existence d’une planète, non découverte, située entre le Soleil et Mercure, qu’il nomma Volcan, qui est la première dénomination utilisée par ses maîtres pour désigner l'énergie vulcanienne. Et c'est à l’été 2004 qu'elle fut incitée à utiliser l’énergie qui en émane pour guérir. Avec le temps, elle était venue à penser que probablement sa pratique de guérisseuse s’amorçait au moment où il était dorénavant permis d’utiliser consciemment cette énergie. Mais à cette époque, Rose n’avait aucune notion d’astronomie et encore moins en astrologie, elle ignorait donc où se trouvait la planète Mercure et à plus forte raison où se situait Volcan. Avec Rose est venue s'ajouter au livre une première série de propos concernant sa pratique et son utilisation de l'énergie vulcanienne. Entre le moment de cette première rencontre, à la fin de l'été 2004, la présentation de ma conférence/embryon du livre donnée à Paris le 2 octobre 2004, et la fin de l'écriture du livre le 26 novembre 2005, Rose et moi avons chercher à identifier astrologiquement cette énergie vulcanienne en se basant sur les enseignements qu'elle recevait de son Guide, mais également de piste de recherche qui m'était adressée par son Guide, assumant un rôle de messagère, qui très souvent lui donnait le fou rire, car mes questionnements et mes recherches semblaient fortement amusés ceux qu'elle appelle « Les Maîtres des Pays d'En Haut ». C'est une partie de son enseignement reçu, et les réflexions qui découlèrent de nos premiers questionnements sur l'énergie vulcanienne qui fut ajoutée dans la cinquième partie du livre. Même si ce sujet de recherche était encore très embryonnaire, on avait jugé qu'il était nécessaire de profiter de la parution de ce livre pour soulever la perspective que l'exploration astrologique, tel que présenté dans ce livre, fût l'embryon qui permettrait d'éventuellement venir soutenir la pratique de la guérison énergétique.
Première étude de cas
La première trace (archivée) que j'ai d'une étude astrologique pour une patiente de Rose, et où j'utilisais les astéroïdes comme pointeur de précision, remonte au 9 novembre 2005. C'était la personne par qui Rose avait amorcé son travail de guérison, et qui avait été foudroyée par un éclair dans une autre vie. Après lui avoir présenté mes premières observations, Rose s'exclama: « c'est incroyable l'information révélée ».
Pour chacun des patients de Rose, on amorçait nos recherches et nos observations en se basant sur les informations que Rose obtenait de différente façon de ces patients:
-
connexion au champ d'énergie;
-
informations reçues par ses guides et/ou les guides de ces patients;
-
descriptions de rêve;
-
description d'états émotifs vécus ou décrits par des personnes qui sont proches du patient et impliquées dans la démarche thérapeutique;
-
description de ces premières interventions énergétiques.
Tel un enquêteur, je commençais mon travail par la lecture des comptes rendus de Rose en ciblant les mots-clés porteurs de sens. Et avant même d'examiner le thème astrologique, je laissais à mon « intuition » le soin de tenter d'associer ces mots clés à l'essence d'un astre, que ce soit une planète ou un astéroïde que j'utilisais dans ce que je nommais ma « panoplie » de base. J'ai rapidement compris que cette première démarche était le premier niveau d'échange d'information que j'avais avec mes guides.
À partir de ces mots-clés, qui pouvaient faire écho aux noms de personnages et aux événements rapportés dans les récits mythologiques, ou à tout autre nom qui nous sommes plus coutumiers, j'amorçais une recherche dans mes archives, mes livres de référence et sur le web pour trouver...
-
des noms exacts d'astéroïdes;
-
des noms qui se rapprochaient fortement ou sonnaient phonétiquement comme les éléments que l'on recherchait. Par exemple l'astéroïde Wolff se rapproche du mot « wolf » et sonne phonétiquement identique ou encore l'astéroïde Elektra qui nous fait penser au mot ELECTRicité.
-
des noms qui contenaient dans une partie de leurs noms ce que l'on recherchait. Par exemple l'astéroïde DOYLEhall contient le nom Doyle.
Nos échanges d'idées sur ce que l'on avait observé chacun de notre bord, et les « feedbacks » des patients eux-mêmes à Rose nous permettaient d'aller plus loin dans notre recherche et exploration de leurs mandalas astrologique, et ainsi soutenir de plus en plus les patients dans leurs démarches d'éveil par rapport à « leurs » conditions. À noter qu'à cette époque je n'utilisais que le mandala géocentrique avec comme arrière-plan le zodiaque tropical, et que l'utilisation des étoiles fixes était encore très embryonnaire, puisqu'à cette époque on concentrait principalement nos recherches sur Véga et les sept nébuleuses planétaires de la constellation de La Lyre.
Illustration Sabine
|
En parallèle a cette exploration de l'utilisation des astéroïdes et les interventions énergétiques de Rose, on explorait les liens entre les planètes et les chakras basés sur ma compréhension à l'époque des propos d'Alice Ann Bailey que l'on retrouve dans le livre "Astrologie Ésotérique" en relation avec ceux de Barbara Ann Brennan dans son livre "Le pouvoir bénéfique des mains".
Entre la fin de 2005 et de 2010, on a examiné au moins une vingtaine de « cas ». Toutefois, aucune synthèse ou diffusion écrite de ce travail ne fut publiée.
Depuis la fin de 2011, je collabore également avec KrisayaAngel qui pratique une forme différente de guérison énergétique que celle de Rose. De nos échanges à ce jour (août 2016), aucune synthèse ou diffusion écrite de ce travail n'est encore publiée.
|
2006 — La Lyre du Québec
L'écriture du livre fut complétée le 26 novembre 2005, et puisqu'il comportait les premiers éléments de nos réflexions sur l'énergie vulcanienne, on en est venu à penser que l'on avait bien rempli une première partie de notre travail, car avant même la fin de l'écriture du livre, alors que je me questionnais encore sur le contenu de certains schémas, le 3 décembre, au moment où en géocentrisme la Lune balayait en Capricorne l'étoile alpha de Lyre, et qu'en héliocentrisme l'astéroïde porteur de l'essence de Véga était en conjonction avec le messager Mercure, Rose reçu un message des Maîtres des Pays d'En Haut:
« Dès janvier (2006) et pour plusieurs mois, vous sentirez, dans vos entrailles (par l'intermédiaire de votre chakra du cœur), l'énergie dégagée par la Lyre. Une vibration sonore qui pourrait vous ouvrir à une conscience plus élevée. Certains sentiront leur intuition prendre de l'expansion. Que de plus en plus d'entre vous puisse nous rejoindre est notre souhait. Ouvrez votre cœur et nous vous entendrons. »
Ni l'un ni l'autre ne connaissions à cette époque la Lyre. J'ai donc entrepris le jour même une petite recherche sur cette constellation, et les informations ont alors commencé à jaillir dans nos consciences. Et depuis, elle n'arrête plus. Ce nouvel élément nous introduisait à la notion de l'harmonisation universelle, et devenait la nouvelle ligne directrice sur laquelle viendraient graduellement se greffer les recherches et explorations des 10 prochaines années.
C'est dans cet élan que le 4 février 2006 il fut crée un site web qui permettrait de mettre en ligne des illustrations couleurs qui à l'origine devaient se retrouver dans le livre, mais qui furent retirées pour des raisons budgétaires, et également donner une tribune à nos recherches subséquentes.
Bannière crée par Sabine
Le site fut nommé « La Lyre du Québec », qui s'est avéré, avec le temps, être la base de continuité du livre. Ainsi, plus tard en octobre 2013, pour favoriser cette continuité, le sommaire du livre fut adopté pour servir de trame au menu du site web, permettant ainsi d'organiser l'insertion des articles à l'emplacement naturel qui correspondait à leurs sujets, et ce en concordance avec la structure du livre.
|