La Demeure
des
Compagnons lyriques
Par Richard Doyle
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J’ai eu l’impulsion de mettre en ligne cet article que j’ai écrit en décembre 2008 sur la nébuleuse M57 (20°14 Capricorne), alors qu'en mai 2010 elle était en interaspect avec deux transneptuniennes du disque de Kuiper : Varuna 20°12 Cancer et Quaoar 21°05 Sagittaire; ainsi qu’avec la planète naine Éris 21°56 Bélier; et le planétoïde Sedna 21°45 Taureau. Tous des candidats qui constituent les bases de l’astrologie de l’ère du Verseau qui nous permettras de mieux comprendre l’expérience de notre Âme dans un contexte teinté de compassion et non de pitié, d’amour et non de dépendance, et de spiritualité et non de religion.
Dans un article traitant des anneaux de Saturne , je mentionnais le parallèle qui pouvait exister entre la méthode d’identification par une lettre des 7 anneaux saturniens et la méthode anglo-saxonne et germanique identifiant également par une lettre les 7 notes fondamentales de la gamme correspondant aux 7 cordes de la Lyre primitive.
Saturne et ses 7 anneaux ~ la séquence de la structure des anneaux ~ une lyre primitive
Chacune des 7 cordes de la Lyre correspond à l’un de nos 7 chakras principaux, eux-mêmes associés à la vibration de l’une des 7 couches, ou corps de lumière éthérique, constituant notre champ aurique. Chaque corde, et donc chaque corps, possède sa propre vibration et a pour fonction de nous mettre en communication avec l’un des 7 plans cosmiques, ou niveau de conscience, et les Êtres qui habitent ces mondes constitués de matières subtiles.
Assez bizarrement, l’on a découvert dans la constellation de la Lyre 7 nébuleuses dites « planétaires ». Concrètement, on ne retrouve aucune planète au sein de ce type de nébuleuse, mais puisque la conscience de l’humanité les a ainsi qualifiées, se pourrait-il qu’il existe un lien ésotérique entre les VIBRATIONS émises par ces nébuleuses et les planètes de notre système solaire, faisant ainsi référence au concept de la musique des sphères?
Examinons ensemble de plus prêt l’aspect scientifique de ces nébuleuses planétaires.
Les 7 nébuleuses planétaires
de la constellation de la Lyre
À l'époque on retrouvait sur le site web « Messier45.com » un article écrit par un astronome amateur norvégien, Mikkel Steine, « Planetary Nebulae in Lyra ». Il mentionnait que c’est à l’automne 2001 qu’il avait ressenti le besoin d’observer toutes les nébuleuses planétaires que l’on retrouve dans la constellation de la Lyre. À cette époque, et plus particulièrement au alentour du 3 novembre, on retrouvait Chiron, le Maître de la connaissance des astres, qui transitait par conjonction le Centre Galactique 26°52 Sagittaire. Mais également Cérès 19°48 Capricorne, Uranus 20°55 Verseau et Éris 19°24 Bélier tous en aspect serré avec la nébuleuse planétaire M57 qui se situait, sur le zodiaque tropical pour l’année 2001, 20°06 du Capricorne.
On constate que la position de M57 sur le zodiaque sidéral Lahiri la situe 26° 12’ 32 Sagittaire, dévoilant pour notre époque une coïncidence avec la position tropicale du Centre Galactique, soit 26° 56 Sagittaire. Cette coïncidence s’amorça le 9 mars 1938 et s'est terminée le 30 mars 2010. L’astrologue Hubert Brun décrit ainsi cette coïncidence : " … ce phénomène astronomique est comparable à un sas que l'on ferme pour ouvrir sur une nouvelle porte. Les personnes qui vont s'engager dans le sas vont vivre une expérience initiatique très puissante, laissant derrière elles tout un pan de leur passé ".
Mikkel Steine mentionne dans son article : « Je ne me souviens pas de la raison qui me poussa à commencer ce projet, mais j’ai découvert rapidement que les nébuleuses planétaires de la Lyre sont très diversifiées. Depuis la très connue Messier 57 jusqu’à la très faible Abell 46. Au début j’ai découvert qu’il y avait 7 nébuleuses planétaires, mais l’une d’elle est en fait une galaxie cataloguée dans la base de données LEDA. Dans le livre de Stephens Hynes, « Planetary Nebulae », il y en a une autre de listée, mais c’est une étoile de type M, le décompte était donc de 6. Lorsque j’ai édité cet article Brian Skiff m’a suggéré d’inclure la nouvelle découverte Si 1-2, le décompte était donc à nouveau de 7 nébuleuses planétaires. »
Brian A. Skiff est un astronome américain. Il a découvert quelques comètes, plusieurs astéroïdes, et il a redécouvert l'astéroïde longtemps perdu (69230) Hermès. L'astéroïde (2554) Skiff a été nommé en son honneur.
La Lyre
Nom |
Ascension droite
RA |
Déclinaison |
Classe |
Magn. |
Tropical hélio.
01.01.2021 |
Sidéral
Fagan
Ayanamsa
25°01’46 |
PN A66 46 (Abell 46) |
18 31 18.59 |
+26 56 12.11 |
IIIb(II) |
14.3v |
10° 57’ 37 Cap |
15°55’ 52 Sag |
Véga (alpha) |
18 36 56.3 |
+38 47 02 |
A0Va |
0.03v |
15° 35’ 35 Cap |
20° 33’ 49 Sag |
PN M 1-64 (Minkowski 1-64)
|
18 50 02.09 |
+35 14 36.1 |
IV |
13.3v |
19° 41’ 55 Cap |
24°40 09 Sag |
PN M 57 (Messier 57) |
18 53 35.1 |
+33 01 45 |
IV(III) |
08.70v |
20°33’17 Cap |
25° 31’ 32 Sag |
Si 1-2 |
19 06 07.25 |
+27 13 00.4 |
IV |
|
23° 08’ 30 Cap |
28° 06’ 53 Sag |
Stephenson 4-1 |
19 00 26.60 |
+38 21 06.4 |
I |
13.0v |
24° 49’ 28 Cap |
29°47’ 43 Sag |
NGC 6765 |
19 11 07.19 |
+30 32 54.0 |
V |
12.9v |
25° 49’ 58 Cap |
0° 48’ 13 Cap |
Kohoutek 3-27 |
19 14 30.05 |
+28 40 44.0 |
IV |
14.3v |
26° 23’ 25 Cap |
1° 21’ 39 Cap |
Les conversions sont effectuées à l’aide du logiciel astrologique ZetPro9
Qu’est-ce qu’une nébuleuse planétaire?
Même si ce type d’objets célestes ne possèdent aucune planète, elles furent qualifiées ainsi à la fin du XVIIIe siècle par l'astronome anglais Sir William Herschel, qui dans un article paru en 1785, proposa le terme de "nébuleuse planétaire" pour catégoriser ces objets aux formes arrondies et aux allures de fantôme qui ressemblait à Uranus, la dernière planète récemment découverte, également par Herschel. Il pensait que les nébuleuses planétaires étaient des objets jeunes qui ne s’étaient pas encore condensés en étoiles, et à cette époque la technologie ne permettait pas de connaître la vraie nature de ce phénomène.
Dans les faits, une nébuleuse planétaire émane d'une étoile d’un type similaire à notre Soleil qui se situe à la fin de son cycle de vie. Elles sont donc une vision de l'évolution et du devenir de notre système solaire.
Ainsi, lorsque dans son processus évolutif de vie ce type d’étoile a épuisé son combustible nucléaire, la pression interne qui stabilisait jusque-là l'étoile perd en puissance et n'est plus en mesure d'accomplir sa tâche. L'étoile commence alors à s'effondrer sous son propre poids, sa taille diminue et sa densité se met à augmenter fortement, provoquant alors la contraction de son noyau.
La pression exercée sur le noyau génère alors une puissante radiation qui provoquera l’éjection des couches de la matière qui l’enrobent, créant à la fois une naine blanche de la taille d’une planète similaire à la terre, et une enveloppe de gaz en expansion autour de ce noyau central, la nébuleuse. La matière constituant la nébuleuse finira par se refroidir et se dissiper dans l’espace environnant pour éventuellement être intégrée au sein d’un nuage de gaz interstellaire qui deviendra une source de matières recyclées servant à la création de nouvelles étoiles.
De l’énergie comprimée
L’intensité de la force gravitationnelle d’une étoile dépend de sa masse. Et plus sa gravité est forte, plus les électrons au sein de l’étoile se déplacent rapidement, dégageant ainsi de la chaleur et définissant ainsi sa température. Normalement, lorsque la masse d’une étoile augmente, son volume augmente également, et donc également sa capacité calorifique. Mais dans le cas d’une naine blanche, plus je lui ajoute de la matière, plus son volume diminue. La densité d’une naine blanche peut donc atteindre des valeurs phénoménales d'environ une tonne par centimètre cube de matière, soit l’équivalent de la masse du Soleil comprimé dans un volume équivalent à celui de la Terre.
De ce fait, les électrons se déplacent très rapidement dans un volume très restreint, générant une énorme quantité de chaleur atteignant des températures de surface de plus de 100 000 ° Kelvin, soit 25 fois supérieures à celle de notre Soleil, et une température interne de l'ordre de 106 à 107 ° Kelvin. Sous l’effet de cette très forte chaleur et de l’intense rayonnement électromagnétique émis par la naine blanche, les particules de matières et de gaz, constituant la nébuleuse en expansion, s’ILLUMINERONT, telle une couronne lumineuse, une auréole.
Un diamant céleste
Lorsque l'agitation des électrons commence à diminuer, la naine blanche commence à se refroidir. Mais son interaction électromagnétique prend de l’ampleur puisque les électrons, qui sont chargés positivement, se repoussent. Mais la structure interne de la naine blanche, à l’instar d’un réseau de type cristallin, permet de régulariser l’énergie électromagnétique.
Un cristal est caractérisé par un empilement régulier, et donc ordonné, de particules : atomes, ions ou molécules.
On pourrait donc comparer une naine blanche évoluée à un énorme cristal qui possèderait une source d’énergie interne, les noyaux des atomes ne pouvant être totalement au repos puisqu’ils sont constamment animés par une VIBRATION.
Ce qui nous amène à la théorie des cordes qui stipule que tous dans l’univers, de la plus petite particule à l’étoile la plus lointaine, sont faits d’un même ingrédient, des brins d’énergie VIBRANTS, et incroyablement petit, qu’on appel des CORDES. Selon cette théorie, l’univers serait une formidable symphonie cosmique résonnant de toutes les notes que peuvent produire les vibrations émanant de ces petits grains d’énergie.
« Le diamant possède un éclat qui le place au-dessus de toutes les autres pierres précieuses. Comme le diamant, notre esprit est pure lumière, et c’est vers cette lumière qui brille au sommet de notre être que nous devons nous élever en travaillant à acquérir la véritable simplicité.
La simplicité est d’abord une qualité de l’intellect qui comprend la nécessité de vibrer à l’unisson avec le Principe divin. De là, elle descend dans le cœur afin de purifier les sentiments et les désirs. Et enfin, la volonté, se mettant au service de l’intellect et du cœur, introduit partout l’ordre et l’harmonie. Parvenir à cette simplicité est évidemment difficile. Il faut avoir beaucoup de connaissances et faire de grands efforts pour arriver à se dépouiller de tous les éléments étrangers et contradictoires qui forment dans l’être humain un mélange inextricable. Si un enseignement spirituel nous donne tant d’explications, de méthodes, d’exercices, c’est pour nous montrer comment acquérir la véritable simplicité qui fera de nous des diamants. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Une source de lumière bleutée et ultraviolette
Toute cette énorme quantité d’énergie se dissipe également sous forme de lumière, soit 40 fois plus que notre Soleil. La petite sphère brillera ainsi pendant quelques milliards d'années irradiant une luminosité bleutée et une très forte quantité de lumière ultraviolette.
L'astrophysicien Alex Filippenko décrit une naine blanche comme étant une étoile à la retraite qui utilise son fond de retraite pour survivre. Car puisqu'elle ne possède aucune source de renouvellement de son énergie, elle n'est donc pas en mesure d'emmagasiner de nouvelles énergies. Donc, elle utilise et irradie l'énergie qu'elle a accumulée durant toute sa vie et elle finira finalement par se refroidir et sa luminosité pâlir. À ce moment, elle se transformera encore une fois pour devenir une froide naine noire qui n’émettra plus de lumière.
La suite de l'article ... L’archétype des nébuleuses planétaires ...