Le Seigneur des Anneaux
a un 8e anneau... un méga.
L'essence de Phoebé
Par Richard Doyle
L'aspect scientifique
Les astronomes Anne Verbiscer et Michael Skrutskie de l’Université de Virginie, ainsi que Douglas Hamilton de l’Université du Maryland sont les auteurs d'un article qui a paru le 8 octobre dernier (2009), dans le Journal scientifique « Nature », et qui traite de la découverte d’un nouvel anneau autour de Saturne, et pas juste un petit… le plus grand anneau de tout le système solaire.
À la différence des autres anneaux de Saturne, qui sont tous beaucoup plus près du corps principal, ce méga anneau est très peu dense. Ce qui explique pourquoi il était resté invisible jusqu'à présent a l’œil des télescopes traditionnels. Pour le découvrir, les astronomies ont eu recours à l’œil de l’appareil photo dans l’infrarouge du télescope spatial américain Spitzer, le seul capable de détecter un tel nuage, car c’est uniquement dans l’infrarouge que la signature ténue des poussières, particulièrement froides, 80 kelvins, et formant un gaz très peu dense, pouvait être détectée.
Le nouvel anneau se situe aux confins du système saturnien. Au moment de sa découverte, les astronomes estimaient que ce nouvel anneau possédait un diamètre 300 fois supérieur au système d'anneau de la planète géante. Mais de plus récentes observations (publiée dans la revue Nature le 10 juin 2015) réalisées à l'aide du télescope spatial WISE (Wide-field-infrared Survey Explorer) révèlent que cet anneau est beaucoup plus grand, et serait 7 000 fois supérieur. Les derniers relevés ont permis d'observer que la plus grande partie de sa matière commence à environ 6 millions de kilomètres de la planète, et s'étend sur une distance atteignant environ 16,2 millions de kilomètres. Ainsi, si un observateur sur terre pouvait voir cet anneau dans le ciel nocturne, il s'étendrait de chaque côté de Saturne sur une largeur que couvre l’équivalent de deux fois et demie une pleine lune dans le ciel.
Cependant, selon les astronomes, il se pourrait que ces évaluations soit nettement en -dessous de la réalité, puisqu'il y aurait possibilité que la bordure intérieure soit encore plus prêt du corps planétaire saturnien.
Le nouvel anneau est également incliné de 26,73 degrés par rapport au plan de l'anneau principal qui, lui, se confond avec l'équateur saturnien. Ainsi, le méga anneau épouse l'inclinaison de l'orbite de saturne autour du soleil, soit un angle de 2,488°.
Il est également très épais, puisque sa taille verticale fait environ 20 fois le diamètre de Saturne, venant également enrobé l’orbite de l’un des satellites de Saturne, Phoebé, qui circulent à contre sens au sein de ce méga anneau.
Ainsi, selon les hypothèses formulées par les astronomes de l’équipe américaine à l’origine de ces études, Phoebé serait la source de l’émission de la matière qui constitue cet anneau.
Merci à Katy LaKatos pour la référence de l'article de juin 2015
L'aspect spirituel ~ l'essence de Phoebé
Qu’elle pourrait être la signification de cette découverte par rapport à l’évolution de notre conscience collective?
Phœbé, ou Saturn IX est le neuvième satellite naturel de Saturne. Il fut découvert par l’astronome américain William Henry Pickering en 1899, à partir de plaques photographiques prises entre le 16 et le 18 août 1898 par l’astronome américain DeLisle Stewart à la station d’observation astronomique d’Arquipa au Pérou.
Aujourd'hui, les scientifiques envisagent la possibilité que Phœbé soit le corps résiduel d’une comète qui orbitait près de l’orbite de Neptune ( faculté associée à notre mental intuitif) au niveau du disque de Edgeworth-Kuiper, et qu’il fût arraché de son orbite par la force gravitationnelle saturnienne. Ce qui expliquerait le fait que cet objet épouse l’inclinaison du parcours orbital de saturne.
Phoebé, un satellite de Saturne,
se dévoile peu à peu
Article de Jean-Baptiste Feldmann,
Futura-Sciences
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Le nom « Phœbé » a été proposé par William Pickering peu après sa découverte de ce satellite. En effet, cinq des neuf satellites de Saturne précédemment découverts avaient été nommés d'après les frères et les sœurs du puissant Cronos de la mythologie grecque (que les Romains appelaient Saturne), et Phœbé s’inscrivait dans cette tradition. On notera également que les formations présentes à la surface de Phœbé (principalement des cratères) tirent leurs noms du mythe de Jason et des Argonautes.
Hésiode, dans la Théogonie, parle de Phœbé (ou Phébé ou Phoibè) à la couronne d’or, la brillante, comme étant une Titanide, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), sœur de Cronos (Saturne). Elle s’unit à Koïos ou Coéos, son frère, de qui elle a eu pour enfants Astéria et Léto (Latone). Cette dernière étant la mère des jumeaux Apollon et Artémis, les tuteurs de Chiron.
Puisque Phœbé est traditionnellement associée à la lune, ce nom est souvent donné à Artémis. Ce qui prête à confusion avec la présente déesse qui est en fait sa grand-mère maternelle. De plus, Phoibos ou Phébus est l'épithète d’Apollon, qui serait lié à son pourvoir de divination transmit comme cadeau d’anniversaire par sa grand-mère.
Selon l'introduction des Euménides d'Eschyle, Phœbé reçu le contrôle de l'oracle de Delphes. En effet, elle est la troisième divinité à être invoquée par les prêtresses de Delphes, après Gaïa et Thémis, et avant Apollon et Athéna.
Selon une autre légende, le sanctuaire de Delphes aurait été fondé par le dieu Apollon lui-même après qu’il eut construit le temple de Délos. À l’arrivée du dieu, le sanctuaire était gardé par un serpent nommé Python, fils de Gaïa et gardien d'un oracle consacré à Thémis. Apollon, qui souhaitait établir un oracle pour guider les hommes, tua Python avec son arc et s'appropria le sanctuaire.
Phoebé est également le nom d'une Héliades, une fille d’Hélios, le Soleil, et de Clymène, et l’une des nombreuses sœurs de Phaéton. À la mort de celui-ci, les Héliades se montrèrent inconsolables, le pleurant sans cesse, de sorte que leurs larmes se solidifièrent en ambre et qu'elles-mêmes furent changées en peupliers par les dieux. Le peuplier étant un bois blanc « souple », et donc contraire dans son essence à celle de rigidité attribuée traditionnellement à Saturne. Le fait que Phoebé symbolise le fait d’aller à l’encontre de ce que représente l’essence primordiale de Saturne se reflète dans le parcours orbital à contre sens de Phoebé.
Également, le fait que Phoebé soit une fille d’Hélios, elle est donc associée à la qualité d’illumination solaire qui favorise l’expansion de notre conscience en venant éclairer notre obscur subconscient.
Saturne est également le symbole des « limites »... et ici, ce symbole vient d’évoluer... un indice que le conservatisme saturnien vient de « s’assouplir » et par le fait même de s'ouvrir et d’accepter d'élargir sa propre « frontière ». Saturne qui assume la régence du signe du Capricorne, est sous l'effet du transit de Pluto en Capricorne (amorcé en 2008 jusqu'en 2024) qui présentement dans son parcours orbital se dirige vers la limite extrême du disque de Kuiper. Pluto nous entraîne donc à regarder vers l'extérieur du système solaire, à s'ouvrir... vers le galactique.
En ce sens, l’on notera que cette annonce fut faite le 7 octobre (2009) alors que Mercure (symbole des médias) s’unit à Saturne 27° en Vierge (tropical) pour former un carré au Centre Galactique (26°59 Sagittaire).
Le mot latin populus est associé au nom du peuplier, qui est associé à Phoebé. Ce mot signifiant, la populace, le bas peuple et donc l’ensemble des personnes les plus défavorisées de la société, qui sont en très grand nombre. Ce qui nous met en relation avec l’essence primordiale de la ceinture principale d’astéroïdes située entre les planètes Mars et Jupiter, et qui contient des millions de petits astres, et donc par le fait même un symbole de la multiplicité lié analogiquement à la notion du peuple, et par extension a la notion de la démocratie. Son premier représentant étant la planète naine (1)Ceres.
On noteras que ce 7 octobre (2009) le duo Mercure/Saturne formait un demi-sextile à (1)Ceres qui se baladait 27°51 en Balance (tropical). Cette ceinture pouvant être perçu comme étant le 1er gros anneau du Soleil, et donc lié symboliquement au méga anneau saturnien.
Céres est également associé à la CULTURE, mais pas seulement dans le sens de l’agriculture, mais également dans le sens de l’Éducation. Cette expansion saturnienne devrait donc également favoriser l’émergence d'une nouvelle STRUCTURE (essence saturne) d'ENSEIGNEMENT (essence cérès) clair et compréhensible destiné à tous, et qui nous permettra d’évoluer spirituellement afin de pouvoir acquérir la connaissance qui nous permettras d'entrer consciemment en contact avec les Êtres des dimensions supérieures.
La 8e dimension
On notera que le site de Delphes, dédié à Apollon, l'héritier du don de Phoebé, se situe 38° 29’ 02 N – 22° 30’ 03 E, et que son point de zénith, selon l’heure de la journée, nous pointe très exactement la direction de Véga de La Lyre. La lyre étant l’un des attributs d’Apollon qui lui fut donné par Hermès (Mercure).
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Image - Stellarium
Apollon
photographie Richard Doyle
musée du Vatican ~ août 2007
La découverte de ce 8e anneau fait donc écho à l’expansion de notre conscience qui nous permettra d’entrer en contact avec les Êtres de la 8e dimension, qui dans le contexte de l’évolution de notre système solaire, habitent l’étoile alpha de la constellation de La Lyre, Véga.
Note : Cette association entre la 8e dimension et Véga est tirée du livre de Barbara Hand Clow, The Pleiadian Agenda.
Extrait du texte
Le Seigneur des anneaux
se présentent sans ses anneaux
La tradition nous enseigne que notre champ aurique est constitué de 7 couches ou corps éthériques associés à l’un des 7 chakras. Cette constitution microcosmique fait écho à la constitution macrocosmique de notre système solaire constitué de 7 plans, faisant eux-mêmes écho aux 7 niveaux d’évolutions de notre conscience, eux-mêmes liés aux 7 rayons d’énergies. Chacune des vibrations énergétiques de ces rayons correspond à l’une des 7 cordes de la Lyre primordial, et donc à l’une des 7 notes de la gamme musicale, ou fréquence fondamentale correspondant à la hauteur d’un son. Lorsque les 7 notes sont identifiées selon la méthode anglo-saxonne et germanique la série est constituée des lettres A (la), B (si), C (do), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), ce qui fait écho au fait que l’on identifie les 7 anneaux de Saturne également par ces mêmes 7 lettres : D, C, B, A, F, G et E.
Hermès (Mercure) inventa la lyre à trois cordes. Il la donna à Apollon qui lui ajouta 4 autes cordes pour obtenir une lyre à sept cordes. Puis, Apollon la donna à Orphé qui en ajouta 2 autres.
Pour un total de 9 cordes.
Chacune de ces cordes correspond à l'un des 9 niveaux de conscience ou de réalité.
La 10e dimension étant la résultante de l'harmonisation des 9 cordes, et donc de l'unicité de l'Un.
On vient donc justement d'ajouter une 8e corde à notre Lyre, ou plutôt d'en reprendre conscience.
On évolue d'une octave
Notre 8e dimension nous permet d'aimer ce qui constitue la vie et de guider les êtres afin qu'ils améliorent leurs qualités de vie.
Voir l'analogie avec le 8e inframonde du calendrier maya - l'inframonde Galactique.
R.D. ~ Lachine, 24 octobre 2009
révision 11 juin 2015
Vous retrouverez
la première version de cette article dans
le bulletin n°52 (5+2=7)
de l'Oeil d'Horos
en plus de deux articles
sur les astéroïdes Icare et Éris
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Le Seigneur des Anneaux
se présentent
sans ses anneaux
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